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mercredi, 07 septembre 2016

L'ONU met en garde contre les populistes

Droits de l'hommeLe haut-commissaire aux droits de l'homme a fustigé Trump et Wilders.

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Le haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme a vivement critiqué lundi les responsables politiques populistes, citant notamment Donald Trump et le dirigeant néerlandais d'extrême droite Geert Wilders. Il a appelé à arrêter de tels «démagogues».

S'exprimant de La Haye, le Jordanien Zeid Ra'ad Al Hussein a déclaré qu'il était un homme musulman, dont le rôle était de «défendre et de promouvoir les droits de l'homme de chacun, partout».

«Et je suis en colère, aussi, à cause des mensonges et des demi-vérités, des manipulations et de la propagation de la peur de Geert Wilders, a-t-il dit lors de l'inauguration de la fondation pour la paix, la justice et la sécurité de La Haye.

Le mois dernier, le parti néerlandais d'extrême droite PVV a lancé sa campagne pour les législatives de mars 2017 en affirmant vouloir «fermer toutes les mosquées» et «interdire le Coran» en cas de victoire.

Un passé qui n'a jamais existé

Le parti pour la liberté (PVV), en tête dans les sondages, souhaite également «désislamiser» le pays notamment en fermant les frontières et centres de demandeurs d'asile, en interdisant l'arrivée de migrants originaires de pays musulmans, le port du foulard dans la fonction publique et le retour aux Pays-Bas de personnes parties en Syrie.

Le chef de l'ONU des droits de l'homme s'en est vivement pris aux propositions du PVV. Il a assuré que Geert Wilders avait beaucoup de choses en commun avec le candidat républicain à l'élection présidentielle américaine Donald Trump, le premier ministre hongrois Victor Orban, la dirigeante du parti d'extrême droite français, Marine Le Pen (Front national), et l'ex-dirigeant du parti britannique europhobe Nigel Farage.

Il a également affirmé qu'ils partageaient tous des similarités avec l'idéologie prônée par l'Etat islamique (EI). «Ils cherchent tous, à des degrés divers, à réanimer un passé, sous une forme merveilleuse et si pure, où les champs ensoleillés sont habités par des peuples unis par l'ethnicité ou la religion», a-t-il expliquant, soulignant que ce passé «qui très probablement, en réalité, n'a jamais existé où que ce soit, jamais».

Tdg.ch

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