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dimanche, 11 septembre 2016

De Boussy-Saint-Antoine à Lodève, ça sent le gaz…

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Les propagandistes de la théorie du genre vont être mécontents. Ils avaient relevé un point commun entre les terroristes, omettant au passage le plus important que vous connaissez tous : le sexe des auteurs, exclusivement des hommes. Les observateurs attentifs savaient déjà que les femmes commettaient des attentats, se remémorant notamment le cas de la veuve blanche (Samantha Lewthwaite), une Anglaise convertie à l’islam devenue djihadiste en Somalie. Nous avons désormais la certitude que le terrorisme islamiste peut aussi se conjuguer au féminin en France, sous la forme de trois « bobonnes de gaz ».
 
Trois femmes ont, en effet, été appréhendées après une intervention musclée à Boussy-Saint-Antoine, dans le département de l’Essonne. Opération durant laquelle un policier a été blessé à l’arme blanche par la plus jeune d’entre elles. Inès M., à peine âgée de 19 ans, est la fille du propriétaire de la voiture remplie de bonbonnes de gaz qui a été retrouvée près de Notre-Dame de Paris, après cinq ou six appels passés par un restaurateur vigilant désespéré de ne pas être pris au sérieux par la police. Le père de cette jeune personne était aussi connu pour prosélytisme islamique, probablement binational ou français de papiers.
 
Ses deux complices, âgées respectivement de 23 et 39 ans, n’étaient pas non plus inconnues des services de renseignement. Sarah H. fut coup sur coup « promise » à Larossi Abballa (l’ordure qui a assassiné le couple de policiers à Magnanville), puis à Adel Kermiche (le meurtrier du père Jacques Hamel à Saint-Étienne-du-Rouvray). Selon RTL, les emburkannées auraient dialogué avec Hayat Boumedienne, complice du sinistre Abdelhamid Abaaoud. Chaque attentat réussi, ou déjoué, dévoile un véritable Who’s Who de la France islamisée, déculturée. Bref, de la non-France que nous côtoyons quotidiennement en prenant les transports en commun ou en allant faire les courses, que nous voyons ricaner derrière les journalistes de BFM TV couvrant les arrestations…
 
L’ennemi très intime profite d’un État aux abonnés absents. Je vais me répéter, mais il faut rentrer dans ces quartiers transformés en ambassades de l’État islamique en France, les désarmer, en expulser les non-Français qui y vivent, donc se montrer impitoyables. Que faisons-nous, à la place ? Rien : le gouvernement et la justice laissent ces gens prospérer, sans vraiment les sanctionner. D’ailleurs, à chaque fois que François Hollande et Najat Vallaud-Belkacem désignent l’ennemi, ils se trompent de cible en chargeant le brave Français moyen, coupable d’« amalgames » douteux, diviseur et « islamophobe ». Même le magazine Causeur y a eu droit après sa couverture sur le burkini, pointée du doigt par un message hallucinant de Samuel Grzybowski, collabobo à la tête de l’association Coexister : « Le Rwanda et la Bosnie ont commencé avec moins que ça. Radio Mille Collines a trouvé un héritier. » Désespérant de bêtise et de méchanceté…
 
Encore plus grotesque – c’est possible, oui – est la disparition de Merouane Benahmed, superstar du terrorisme islamiste dont j’avais demandé l’extradition l’an passé, avec le soutien du journal Le Matin d’Algérie. Le curriculum vitæ du bonhomme est impressionnant : membre du GIA, condamné dans l’affaire des filières tchétchènes, soupçonné dans l’assassinat du commandant Massoud, soupçonné de complicité avec Abderrahame Ameuroud et Reda Kriket… Comment a-t-on pu laisser un tel criminel, hyper dangereux et expérimenté, s’échapper dans la nature ? Une forte odeur de gaz mêlée de soufre se répand dans l’Hexagone…

Gabriel Robin
 

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