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dimanche, 11 septembre 2016

Les attentats ont permis à Hollande d’avoir la paix

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Les attentats qui, en deux ans et demi, ont ensanglanté la France n’auront pas été les pires moments de son Président, bien au contraire ! « C’est la seule fois où [il a eu] la paix. » C’est ce que rapporte Cyril Graziani dans son livre Le premier secrétaire de la République. Très exactement, c’est Julien Dray qui aurait vendu la mèche.

Quelle bouffée d’oxygène, en fait, le terrorisme grâce auquel, enfin, il pouvait diriger « la France sans être obligé de [se] demander si [sa] majorité allait [lui] planter un couteau dans le dos ». Des propos qui glacent le sang ! Au moment où les victimes tombaient, Hollande ne pensait qu’à lui ! Au moment où les familles pleuraient, où les Français stupéfiés comprenaient que leur vie, désormais, pouvait à tout instant basculer, que plus rien ne serait comme avant. Au moment où ils prenaient la mesure de l’existence, en bas de chez eux, d’un ennemi bien décidé à les éliminer, le président de l’Élysée soufflait ! Ses « amis » allaient, enfin, arrêter de lui casser les pieds. Le tragique (mais aussi le prévisible) de l’histoire allait, enfin, lui donner l’occasion de plastronner ici et là et lui permettre, en plus, de faire oublier fort opportunément ses cuisants échecs dans tous les domaines. Enfin une aubaine, ces attentats ? Venant de François Hollande qui, depuis, a fait de la compassion le carburant de sa communication, quel égoïsme, quelle impudence ! Franchement, existe-t-il une autre interprétation à aussi indécente autosatisfaction ? Si vile instrumentalisation du terrorisme chez quelqu’un d’aussi détaché des malheurs d’autrui devrait nous étonner ?

« Le point faible de François Hollande, c’est l’inaction », « c’est quelqu’un de foncièrement indécis » ou encore « un accord avec Hollande ou rien, c’est pareil, il ne tient jamais parole ». Ségolène et Thomas Royal ou Jean-Luc Mélenchon – qui ne peuvent être accusés de ne pas avoir « pratiqué » le bonhomme – ne disaient rien d’autre que ce que nombre de Français savaient déjà. 

En quatre années d’interminable hollandisme, à ce portrait déjà peu flatteur sont venus s’ajouter d’autres qualificatifs : François Hollande, le monsieur « sans émotion » et « sans affect », le « galet » et le « sociopathe », ne fait rien de mieux que de ramener à son auguste personne les conséquences des attentats. 240 morts, plusieurs centaines de blessés, quelle importance, n’est-ce-pas, comparé à la tranquillité dont il a bénéficié… Vivement 2017 que nous, débarrassés de ce grand narcissique, nous l’ayons enfin, la paix ! 

Caroline Artus

Boulevard Voltaire

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