Un enfilage ennuyeux de souverains poncifs… Les mêmes mots éculés sont employés pour discréditer, non pas des adversaires, mais des ennemis qualifiés d’« agents » remplissant un « rôle d’auxiliaire », comme s’il s’agissait, au mieux d’individus à la solde de l’étranger ou, pire, d’exécuteurs des basses œuvres d’une sordide police politique (on demande « die Gestapo, schnell ! »). Et si le mot « propagation » suggère le caractère viral et endémique d’une infection, critiquer l’islam revient forcément à mener une « croisade » contre lui (à nous, Urbain II !).
Notant l’influence grandissante d’un site comme Fdesouche consistant en « une compilation d’articles anxiogènes liés à l’islam et à l’immigration », il lui fait grief, néanmoins, de ne « jamais offrir de contrepoint à cet angoissant tableau », attendu que la particularité de ce site est de tirer ses sujets des grands médias et des réseaux sociaux, sans aucunement les « commenter ». En somme, le fait brut ne se suffirait pas à lui-même. Ainsi, Albertini nous livre, sous forme d’aveu, la définition actuelle du journalisme français et européen : une accumulation ininterrompue, et à grande échelle, de bobards, mensonges, mises en scène et autres canulars médiatiques ayant pour objet et pour effet la manipulation des masses.
Voilà LE problème majeur de la presse « mainstream », sous perfusion publicitaire, tenue en laisse par les financiers hors-sol qui gouvernent le monde : elle est foncièrement militante sous couvert d’objectivité douteuse, de fallacieuse neutralité déontologique, d’impartialité pseudo-éthique. Cette presse, bien que moribonde, ainsi qu’en atteste, année après année, la chute vertigineuse de son lectorat, demeure, cependant, résiliente. Nonobstant, Albertini a raison de souligner que « la fachosphère reste une marge, mais de celles où se fabrique peut-être le débat politique de demain ». Un oracle du vice à la vertu.
Aristide Leucate
Boulevard Voltaire
Notant l’influence grandissante d’un site comme Fdesouche consistant en « une compilation d’articles anxiogènes liés à l’islam et à l’immigration », il lui fait grief, néanmoins, de ne « jamais offrir de contrepoint à cet angoissant tableau », attendu que la particularité de ce site est de tirer ses sujets des grands médias et des réseaux sociaux, sans aucunement les « commenter ». En somme, le fait brut ne se suffirait pas à lui-même. Ainsi, Albertini nous livre, sous forme d’aveu, la définition actuelle du journalisme français et européen : une accumulation ininterrompue, et à grande échelle, de bobards, mensonges, mises en scène et autres canulars médiatiques ayant pour objet et pour effet la manipulation des masses.
Voilà LE problème majeur de la presse « mainstream », sous perfusion publicitaire, tenue en laisse par les financiers hors-sol qui gouvernent le monde : elle est foncièrement militante sous couvert d’objectivité douteuse, de fallacieuse neutralité déontologique, d’impartialité pseudo-éthique. Cette presse, bien que moribonde, ainsi qu’en atteste, année après année, la chute vertigineuse de son lectorat, demeure, cependant, résiliente. Nonobstant, Albertini a raison de souligner que « la fachosphère reste une marge, mais de celles où se fabrique peut-être le débat politique de demain ». Un oracle du vice à la vertu.
Aristide Leucate
Boulevard Voltaire
Les commentaires sont fermés.