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dimanche, 02 octobre 2016

Voici à quoi ressemblera la future mosquée des Trois-Ponts

 

 

Après les mosquées Bilal, Abou Bakr et Eyup Sultan, celle des Trois-Ponts est la quatrième de Roubaix à se lancer dans l’édification d’un vrai lieu de culte islamique. Après l’obtention du permis de construire, en mai, l’association Arrahma a commencé à récolter l’argent nécessaire aux travaux. Le début du chantier est espéré pour début 2017.

Quand la nouvelle mosquée Arrahma – qui signifie la bénédiction ou la miséricorde en arabe – sera sortie de terre, bien malin sera celui qui pourra reconnaître le lieu de culte que fréquentent aujourd’hui les musulmans des Trois-Ponts. Les bâtiments actuels, biscornus et vétustes, issus d’une politique de rachat progressif de terrains enclavés au sein d’un pâté de maisons, laisseront place à une construction spécialement conçue pour le culte.



Ce chantier lui coûtera entre trois et quatre millions d’euros.



L’édifice, qui promet d’être majestueux, sera signé par l’architecte roubaisien Oussama Bezzazi, déjà auteur des autres mosquées en cours de construction ou de finalisation dans l’ancienne cité textile (Bilal, Abou Bakr et Eyup Sultan), mais aussi de celle de Villeneuve-d’Ascq ou d’Amiens-Nord.




Minaret de 21 mètres



Le lieu névralgique de ce futur complexe sera bien entendu la salle de prière. Orientée vers l’est, elle arborera un bleu roi destiné à s’inscrire dans l’harmonie de couleurs du quartier, et sera surmontée d’un dôme coiffé d’un croissant. L’ensemble sera flanqué d’un minaret de 21 mètres, qui sera donc le plus haut de Roubaix, à égalité avec celui de la future mosquée turque.

Le long de la rue d’Anzin, un bâtiment recouvert de moucharabieh noirs et blancs accueillera l’école Al Wifaq, où les enfants reçoivent un enseignement d’arabe et d’éducation civique (lire ci-dessous). Enfin, au fond, côté rue de Sévigné, une dernière construction hébergera le logement de l’imam et du gardien, des places de parking et les bureaux de l’association qui gère le lieu de culte.



Entre trois et quatre millions d’euros

 

Ce chantier lui coûtera entre trois et quatre millions d’euros. D’où proviendra l’argent ? Les dirigeants d’Arrahma, qui ont lancé la collecte lors du ramadan, veulent un financement 100 % local. «  Si un Lillois nous fait un chèque, on ne refusera pas ! Mais on veut vraiment que ce soit la mosquée des Roubaisiens, et on délivrera des attestations pour prouver que le financement est d’ici, et pas de l’étranger comme certains le prétendent  », annonce Mohamed Wahbi, le président de l’association cultuelle. Les entreprises roubaisiennes devraient également être démarchées.

Le calendrier des travaux, lui, dépendra directement de l’arrivée des fonds. Le chantier démarrera dès que 500 000 euros auront été récoltés. L’association Arrahma espère ainsi lancer la construction de la salle de prière «  au premier semestre 2017  ». Les deux autres bâtiments suivront, la fin du chantier étant espérée pour 2021 ou 2022.


Bruno Renoul 

La voix du nord 

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