Environ 80 policiers et leurs familles se sont rassemblés, ce samedi à Évry (Essonne) pour réclamer « plus de moyens » et « du respect », cinq jours après les premières manifestations des forces de l’ordre.
Parmi les participants, une vingtaine d’enfants arboraient parfois un brassard ou une casquette « Police », ou tenaient un drapeau tricolore barré de la mention « Je soutiens papa et maman ».
Le rassemblement a commencé à 15 heures devant l’hôtel de ville d’Évry, commune dont le Premier ministre Manuel Valls a été maire de 2001 à 2012 et située à moins de 10 km de Viry-Châtillon où, il y a quinze jours, une attaque au cocktail Molotov a blessé quatre policiers, dont un gravement brûlé et toujours hospitalisé.
A l’instar des manifestations nocturnes qui se sont déroulées depuis le début de la semaine, il se voulait hors cadre syndical.
« Je participe activement sur Facebook, avec un ‘groupe secret’ de compagnes et compagnons, on est près de 300 », explique-t-elle en montrant sur son téléphone la page sur laquelle sont publiées de nombreuses photos d’enfants habillés aux couleurs et blasons des forces de l’ordre.
Boulevard Voltaire
Parmi les participants, une vingtaine d’enfants arboraient parfois un brassard ou une casquette « Police », ou tenaient un drapeau tricolore barré de la mention « Je soutiens papa et maman ».
« Plus de matériel et la présomption d’innocence partout »
Venu avec ses deux filles de 4 et 8 ans, son fils de 15 ans, sa compagne et sa belle-mère, un brigadier d’un commissariat parisien réclame « plus de matériel et la présomption d’innocence partout: aujourd’hui, à chaque fois qu’on fait quelque chose, on est considéré comme accusé ».Le rassemblement a commencé à 15 heures devant l’hôtel de ville d’Évry, commune dont le Premier ministre Manuel Valls a été maire de 2001 à 2012 et située à moins de 10 km de Viry-Châtillon où, il y a quinze jours, une attaque au cocktail Molotov a blessé quatre policiers, dont un gravement brûlé et toujours hospitalisé.
A l’instar des manifestations nocturnes qui se sont déroulées depuis le début de la semaine, il se voulait hors cadre syndical.
Les syndicats pointés du doigt
« Tous les collègues en ont marre des syndicats qui ne défendent que leur petite personne et qui sont aux ordres des politiques », justifie un policier sous couvert d’anonymat.Laetitia, aux côtés de son fils de 5 ans et de son compagnon policier « qui a défilé toute la semaine » mais qui refuse de s’exprimer, est venue « pour soutenir les conjoints et conjointes » des membres des forces de l’ordre et défendre « nos valeurs de respect et de liberté ».
« Je participe activement sur Facebook, avec un ‘groupe secret’ de compagnes et compagnons, on est près de 300 », explique-t-elle en montrant sur son téléphone la page sur laquelle sont publiées de nombreuses photos d’enfants habillés aux couleurs et blasons des forces de l’ordre.
Un mouvement qui se propage
Parti lundi de région parisienne, avec une spectaculaire manifestation nocturne sur les Champs-Élysées, le mouvement s’est propagé dans de nombreuses villes où les rassemblements sont devenus quotidiens, malgré le devoir de réserve. « On n’est pas près de se calmer », a mis en garde samedi un policier à Évry.Boulevard Voltaire
Les commentaires sont fermés.