Un sondage réalisé par Survation Ltd pour l'émission de télévision britannique «The Agenda» révèle que 48% des Britanniques qui ont voté pour le Brexit sont davantage préoccupés par le contrôle de l'immigration que par un maintien de l'accès au marché unique européen.
Les Britanniques seraient prêts à subir les conséquences financières et économiques difficiles de la rupture avec le marché unique et les mécanismes communautaires européens, à condition que l'immigration soit plus fermement régulée et contrôlée.
L'immigration a souvent été pointée du doigt comme l'une des principales explications du résultat en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE) lors du référendum du 23 juin. Le gouvernement s'est, depuis, engagé à abaisser le nombre d'immigrés en dessous de la barre des 100 000 personnes.
Le démantèlement «en grande pompe» du camp de Calais, commencé lundi 24 octobre, joue sans doute dans l'accentuation des craintes britanniques vis-à-vis d'une arrivée massive d'immigrés.
Ainsi, 58% des sondés soutiennent la Premier ministre britannique Theresa May dans sa démarche de rupture avec l'Union européenne. Seulement un quart des sondés désapprouveraient sa méthode. De plus, d'après le sondage, 47% des Britanniques revoteraient en faveur du Brexit, contre 46% pour le maintien du Royaume-Uni dans l'UE. 7% des sondés demeureraient indécis.
Cent jours après sa prise de fonction, les résultats du sondage confortent la ligne politique de Theresa May et du gouvernement britannique.
Ainsi, en septembre, la ministre de l'Intérieur, Amber Rudd, a annoncé que les entreprises pourraient avoir l'obligation de publier une liste de leurs employés non-britanniques et à privilégier la main d'oeuvre nationale. «Ce n'est pas parce que je suggère que les étrangers prennent les emplois des Britanniques que je suis raciste», s'est-elle défendue.
De son côté, le ministre de la Santé, Jeremy Hunt, a expliqué qu'il voulait rendre le système de santé public «autosuffisant en médecins britanniques». Actuellement, 25% des effectifs du National Health Service est constitué d'étrangers.
Enfin, en ce qui concerne les trois millions de citoyens européens - dont 300 000 Français - déjà établis au Royaume-Uni, Lian Fox, le ministre du Commerce international, a indiqué qu'il n'était pas possible à ce stade de garantir leurs futurs droits.
Nouvel ordre mondial
Les Britanniques seraient prêts à subir les conséquences financières et économiques difficiles de la rupture avec le marché unique et les mécanismes communautaires européens, à condition que l'immigration soit plus fermement régulée et contrôlée.
L'immigration a souvent été pointée du doigt comme l'une des principales explications du résultat en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE) lors du référendum du 23 juin. Le gouvernement s'est, depuis, engagé à abaisser le nombre d'immigrés en dessous de la barre des 100 000 personnes.
Le démantèlement «en grande pompe» du camp de Calais, commencé lundi 24 octobre, joue sans doute dans l'accentuation des craintes britanniques vis-à-vis d'une arrivée massive d'immigrés.
La stratégie de Theresa May plébiscitée malgré la chute de la livre sterling
L'effondrement de la livre sterling - la devise a perdu 18% de sa valeur depuis le Brexit - ne semble pas avoir réfréné la volonté des Britanniques de quitter l'Union européenne. Si la City s'alarme de perdre son rôle de centre financier, le sondage réalisé par Survation Ltd ne laisse pas de doutes sur le souhait d'une très grande majorité de la population de poursuivre le processus du Brexit.
Ainsi, 58% des sondés soutiennent la Premier ministre britannique Theresa May dans sa démarche de rupture avec l'Union européenne. Seulement un quart des sondés désapprouveraient sa méthode. De plus, d'après le sondage, 47% des Britanniques revoteraient en faveur du Brexit, contre 46% pour le maintien du Royaume-Uni dans l'UE. 7% des sondés demeureraient indécis.
Cent jours après sa prise de fonction, les résultats du sondage confortent la ligne politique de Theresa May et du gouvernement britannique.
Une stratégie d'un Brexit «dur» articulée autour de la question de l'immigration
La locataire du 10 Downing Street pose en priorité la question du contrôle migratoire dans le cadre des négociations avec l'UE. Le gouvernement de Theresa May s'est employé ces derniers mois à durcir le ton du Royaume-Uni envers les immigrés, à la fois européens et extra-européens.
Ainsi, en septembre, la ministre de l'Intérieur, Amber Rudd, a annoncé que les entreprises pourraient avoir l'obligation de publier une liste de leurs employés non-britanniques et à privilégier la main d'oeuvre nationale. «Ce n'est pas parce que je suggère que les étrangers prennent les emplois des Britanniques que je suis raciste», s'est-elle défendue.
De son côté, le ministre de la Santé, Jeremy Hunt, a expliqué qu'il voulait rendre le système de santé public «autosuffisant en médecins britanniques». Actuellement, 25% des effectifs du National Health Service est constitué d'étrangers.
Enfin, en ce qui concerne les trois millions de citoyens européens - dont 300 000 Français - déjà établis au Royaume-Uni, Lian Fox, le ministre du Commerce international, a indiqué qu'il n'était pas possible à ce stade de garantir leurs futurs droits.
Nouvel ordre mondial
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