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jeudi, 24 novembre 2016

Et maintenant, c’est l’Éducation nationale qui s’occupe des migrants !

 

 
 


« Très formatée » : ainsi la décrivait François Hollande dans Un président ne devrait pas dire ça. Avec le nouveau champ d’action de la réserve citoyenne, Najat Belkacem vient d’en donner une nouvelle preuve éclatante… s’il en fallait.

Rappel : cette réserve, créée par l’Éducation nationale après les attentats de Charlie Hebdo, « offre à tous les citoyens la possibilité de s’engager bénévolement pour transmettre et faire vivre les valeurs de la République à l’Ecole, aux côtés des enseignants, ou dans le cadre d’activités périscolaires ».

Et qui peut devenir réserviste ? Les personnes physiques, les personnes morales, tout le monde ! Enfin, tout le monde mais pas n’importe qui. Les « référents » de chaque académie – eux-mêmes triés sur le volet et formés — doivent « vérifier » les « profils ».
Ainsi s’exprimait le ministre au Centre Pompidou, en janvier 2015. C’est qu’il ne s’agirait pas – on l’a compris – de mettre un manifestant de la LMPT « devant des salles de classe pleines d’enfants », cela les traumatiserait…

Des réservistes également « fort utiles à dispenser des formations aux parents d’élèves »

Allez hop ! Éducation/rééducation, les mêmes devoirs pour tous ! Au fond, des missionnaires d’un genre nouveau propageant dans les établissements scolaires – mais aussi dans les institutions et les associations – « les valeurs de la République » (laïcité, vivre ensemble et tout le toutim…), et en lutte contre les « complotistes » des réseaux sociaux. Manquerait plus que ça, de développer esprit critique et curiosité chez les élèves !
 La réserve citoyenne ? Des hommes et des femmes formatés devenus formateurs au service de la pensée unique socialo-immigrationniste-mondialiste.

Eh bien, désormais, les 6.000 membres de cette « formidable » réserve qui en auraient ras la casquette de s’occuper des petits Français ou souhaiteraient élargir leur horizon « peuvent s’engager auprès des migrants et réfugiés : apprentissage du français et des valeurs de la République », vient de tweeter le ministre Belkacem.
Mais pourquoi confier à ces réservistes ce dont d’autres bénévoles et enseignants à la retraite s’occupent déjà, depuis les années 70, à savoir l’apprentissage du français aux « enfants allochtones » ? L’idée ne date d’ailleurs pas d’hier puisque, dès le 15 septembre 2015, sur francetvinfo, Najat Belkacem émettait cette hypothèse au cas « où l’afflux [de migrants] est particulièrement important ». Tiens, tiens, avait-elle déjà une idée derrière la tête ?

En tout cas, quelle aubaine, cette manne de « bonnes volontés », pour l’État socialiste qui n’aura pas à les rétribuer ! Sous le vernis de la générosité, une nouvelle forme d’exploitation de l’homme par l’homme est née. Et, au nom des droits de l’homme, la mise en place d’un maillage associatif socialiste qui, année après année, tend sa toile et resserre ses filets.

« S’il y a un service public qui est relativement bien armé pour faire face à l’arrivée des réfugiés, c’est l’Éducation nationale », s’enorgueillissait-elle, à l’époque. On l’aurait préféré aussi performant dans l’instruction de nos enfants.

Mais, comme le disait François Hollande, Najat, « ce n’est pas une intellectuelle ». Parfait profil de la fonction occupée ! 

Caroline Artus

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