Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 03 décembre 2016

Ça se passe en Europe : Mystérieuse série d’alertes à la bombe à Bruxelles

 

 

Si ce n’est qu’une coïncidence, elle est pour le moins troublante. La journée de jeudi a été marquée par trois alertes à la bombe distinctes, à Bruxelles.

 

Ça se passe à Bruxelles : Mystérieuse série d'alertes à la bombe

 

Si ce n'est qu'une coïncidence, elle est pour le moins troublante. La journée de jeudi a été marquée par trois alertes à la bombe distinctes, à Bruxelles. 
 
Le matin, première menace : un périmètre de sécurité a été mis en place autour du siège social de Mercedes, tandis que 700 personnes étaient évacuées. Aucune information n'a été communiquée à ce sujet, mais la situation semblait être revenue à la normale. En début d'après-midi, une alerte à la bombe a visé l'université VUB et, d'après le coup de téléphone anonyme qui a entraîné l'évacuation des lieux, elle visait à protester contre les agissements supposés de cette université contre des animaux dans des laboratoires d'expérience scientifique. Puis, à 16h30, c'est la zone autour de la grande salle de concert de Forest National qui était, à son tour, évacuée, après que les autorités eurent reçu des informations faisant état de la présence d'explosifs. Le chanteur italien Eros Ramazzoti devait s'y produire dans la soirée.
 
Au final, difficile d'établir le moindre lien entre ces trois affaires, d'autant que les autorités sont restées discrètes. Mais sur internet, certains n'hésitaient pas à soupçonner une action coordonnée visant à déborder les services de police et de déminage. Dans le pays, la menace terroriste reste palpable. Mercredi, huit perquisitions ont été menées dans le cadre de l'enquête sur l'attaque à la machette qui s'était produite devant un commissariat de la ville de Charleroi, en août dernier, dont l'auteur avait été abattu. Ces perquisitions ont débouché sur la mise sous mandat d'arrêt de deux personnes.
 

Ça se passe en Espagne :

 

Le gouvernement espagnol n'a pas protégé les marais et lagunes du parc naturel andalou au bord de la disparition. L'Unesco avait pourtant instamment demandé à Madrid d'entreprendre des mesures urgentes, avant le 1er décembre 2016, afin de maintenir la diversité de la faune et de la flore dans le Coto de Doñana, situé dans le delta du Guadalquivir, au sud de Séville. Cette zone humide, particulièrement riche en biodiversité, est traversée par plus de 6 millions d'oiseaux migrateurs. Elle est aussi, entre autres, habitat du lynx ibérique, petit félin en voie de d'extinction. 
 
Doñana risque donc de devenir le premier site naturel européen à figurer sur la liste du patrimoine mondial en péril de l'Unesco. « Les autorités espagnoles ont trop longtemps ignoré les faits scientifiques et leurs engagements internationaux », dénonce le directeur de la branche espagnole de l'ONG World Wild Foundation, critiquant le fait que, si l'administration espagnole protège effectivement le parc, elle n'a pris aucune mesure pour éviter l'intense activité industrielle et urbanistique en bordure. Elle lui reproche en particulier de ne pas s'opposer au drainage du fleuve Guadalquivir qui trace coeur de Doñana, ni à la reprise de l'activité d'une mine qui avait déjà causé un grand désastre écologique dans les années 90. L'ONG calcule aussi que plus de 1000 puits illicites, 1700 étangs d'irrigation et 300 hectares de surfaces agricoles illégales contribuent à l'assèchement du site.
 
Le Coto de Doñana est pourtant à la fois parc national, zone protégée Natura 2000, réserve de la biosphère Unesco et Patrimoine mondial de l'Unesco.
 
 Cecile Thibaud, Gabriel Gresillon
 

Les commentaires sont fermés.