Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 05 décembre 2016

Attentat déjoué en France: un partisan de Daesh lié à la cellule terroriste arrêté au Maroc

Près de deux semaines après le démantèlement par les services de sécurité français d’une cellule terroriste à Marseille et Strasbourg, l’enquête se poursuit. Un homme a été arrêté au Maroc, ont annoncé les autorités ce samedi. Partisan de Daesh, comme les autres membres présumés de ce groupe identifié en France, il servait d’agent de liaison avec la cellule, qui est accusée d’avoir voulu commettre un attentat visant plusieurs cibles sur le sol français.

« A la suite du démantèlement par les services de sécurité français en date du 19 novembre 2016 d’une cellule terroriste affiliée à l’organisation dite Etat islamique, le Bureau central d’investigations judiciaires, a arrêté un élément dangereux partisan » de Daesh, indique le ministère marocain de l’Intérieur dans un communiqué.

Intermédiaire entre la cellule et le commandement de Daesh

 

Cet homme, dont l’identité n’a pas été dévoilée, faisait le lien entre le commandement des opérations extérieures de Daesh, basé dans la zone irako-syrienne, et une personne appartenant à la cellule française, d’après les autorités marocaines.
Le week-end du 19 et 20 novembre, sept hommes ont été arrêtés à Marseille et Strasbourg. Deux ont été ensuite relâchés, les cinq autres, quatre Français et un Marocain, avaient fait allégeance à Daesh, d’après les enquêteurs français. Le procureur de la République de Paris François Molins avait indiqué le 25 novembre que ces hommes étaient en contact avec « un donneur d’ordre dans la zone irako-syrienne ».

L’attentat déjoué, prévu le 1er décembre, aurait pu cibler au total une vingtaine de cibles, d’après les éléments retrouvés par les enquêteurs, qui suspectaient au moment du démantèlement un passage à l’acte imminent.

Source 

Les commentaires sont fermés.