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lundi, 05 décembre 2016

Daech pourrait avoir recours à des voitures piégées en Europe, avertit Europol

 

 

Un rapport met en garde le Vieux Continent contre le risque d'attentats à la voiture piégée. Un mode opératoire utilisé au Moyen-Orient, qui pourrait être importé en Europe, redoutent les experts de l'Office européen de police. 

 

Les réseaux terroristes tels que le groupe Etat islamique (EI) changent de modes opératoires pour atteindre leurs cibles en Europe et ils pourraient avoir recours à des voitures piégées, a prévenu Europol ce vendredi. 

"L'utilisation d'engins artisanaux, d'explosifs militaires ou achetés dans le commerce dans des voitures piégées", comme cela a été fait en Syrie ou en Irak, "n'a pas encore été employée par le groupe EI en Europe", selon un rapport publié à La Haye. 

Un mode opératoire utilisé au Moyen-Orient

 

Mais "étant donné que les modes opératoires utilisés au Moyen-Orient ont tendance à être copiés par les terroristes en Europe... il est tout à fait concevable que le groupe EI les utilise à un moment", selon la même source. 

Jusqu'à présent, aucune voiture piégée n'a été utilisée sur le continent européen, mais Europol rappelle que le groupe responsable des attaques à Paris et Bruxelles l'avait envisagé avant de changer de plans face à l'intervention de la police.

La Libye, au coeur des préoccupations

 

En septembre à Paris, une voiture chargée de bonbonnes de gaz avait été découverte à proximité de Notre-Dame. Le commando de trois femmes de 19, 23 et 39 ans à l'origine de cette tentative d'attentat, téléguidé de Syrie par Daech, avait été arrêté dans la banlieue parisienne. 

Dans son rapport, l'Office européen de police souligne que des experts anti-terroristes s'inquiètent également de voir la Libye devenir, après la Syrie, "une nouvelle base-arrière pour le groupe EI à partir de laquelle il mènerait des attaques au sein de l'Union européenne et en Afrique du Nord". 

En 2015, les forces de sécurité européennes ont arrêté 667 personnes suspectées d'activités djihadistes, selon le même rapport. 

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