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samedi, 10 décembre 2016

La guerre civile est à nos portes, arrêtons de parler de l’âge du capitaine !

 

 


La célèbre formule de l’officier prussien Carl Clausewitz dans son ouvrage « De la guerre » (« La guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens ») est toujours autant d’actualité. Il suffit simplement d’en modifier quelque termes et elle se change en : « La guerre civile est la continuation des fractures communautaires par d’autres moyens. » En effet, examinons lucidement l’état de notre nation :

– Les avancées, religieuses avec l’islam, ethniques avec les migrants, progressent de plus en plus vite. Or, elles ne peuvent générer qu’un destin conflictuel.
– La greffe du multiculturalisme, malgré la propagande de tous les partis de gouvernement, n’a pas fonctionné. Elle engendre simplement un repli territorial de la « France périphérique » et de nouvelles délimitations.
– Le retour de l’identité, la quête de notre histoire et l’affirmation de nos racines prennent, avec le temps, de plus en plus d’ampleur.
– Le déni de réalité des gouvernants conduit la « France profonde » vers un désarroi aussi bien social que culturel qui engendre une sourde colère. Celle-ci est de moins en moins freinée par les anathèmes lancés par le politiquement correct avec les accusations de racisme, nazisme, fascisme ou islamophobie. 

Il est évident que les digues de la bien-pensance sont prêtes à se rompre. 

Il suffit d’un incident issu des cités ou d’un fait divers meurtrier pour mettre le feu aux poudres.
 Ces tensions sous-jacentes mais visibles entraîneront l’action de groupes armés de chaque côté. Sera-t-il trop tard ? Là est la question.

Quel est l’intérêt, alors, de l’élection présidentielle face à cette conflagration programmée ? Il est à la fois superflu et fondamental :
– Il est superflu car la machine à détruire les peuples est en marche et celle-ci suscitera indubitablement une réaction immunitaire. S’il est impossible de savoir quand, il est aussi impossible d’imaginer par le vote des changements cruciaux.

– Il est fondamental car il peut faire émerger de nouvelles entités dans les domaines du social, du religieux, du fait migratoire et des médias. Pour aborder au mieux ce conflit avec le vieil ordre mondial, ces entités anti-système nous aideront à savonner la planche des libéraux-libertaires.

Aujourd’hui, les mouvements identitaires et patriotes sont d’abord des baromètres de l’état d’esprit de nos concitoyens. Mais ils recèlent aussi une autre capacité : celle, une fois au gouvernement, de préparer le terreau fertile de la réaction des peuples.
L’arrivée, au sommet de l’Etat, des partis souverainistes doit être, même si ceux-ci n’en sont pas conscients, un prélude à la victoire dans la lutte clanique qui, inexorablement, embrassera le monde occidental.

Il est donc important, en France, que le FN accède au pouvoir. Il est le seul mouvement à placer les valeurs d’une solidarité ancestrale au sommet de l’État. Dans cette perspective, et sachant la probabilité d’un affrontement, il est irritant d’observer que les seules questions faisant débat dans nos rangs sont : 

Faut-il que le FN se débarrasse ou pas de Philippot ? Faut-il que Marion prenne plus ou moins de recul ? Marine doit-elle se situer plus à droite pour contrer Fillon ? L’IVG doit-elle être interdite ou, au moins, ne plus être remboursée ? 

La guerre civile est à nos portes, elle risque d’être effroyable, elle n’épargnera aucun de nous, alors arrêtons de nous préoccuper de l’âge du capitaine !

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