Les Sardes n'ont plus qu'à bien se porter ou aller se faire soigner ailleurs. Lu ici :
"Cagliari en Sardaigne, le mercredi 13 décembre 2016. Les directeurs de hôpital "San Giovanni di Dio" et de la polyclinique "Casula" de Monserrato ont reçu une circulaire "choc" provenant de la direction des hôpitaux de Cagliari dont le président est Giuseppe Ortu.
L’objet de cette circulaire est de faire bloquer toutes les admissions déjà programmées et de renvoyer chez eux tous les patients qui peuvent être démis, afin de pouvoir faire face à une éventuelle urgence.
Quelle est cette urgence ?
Ce même jour, 13 décembre, le navire le "Diciotti", entre dans le port de Cagliari en Sardaigne, chargé de 858 migrants. 818 d’entre eux sont des hommes, 40 sont des femmes et des mineurs. 6 cadavres de femmes complètent le chargement.
Ces clandestins récupérés sur des canots à moteur le long des côtes de la Libye et ont été pris en charge au cours de différentes opérations et portés en Sardaigne.Quant aux patients sardes, de série B, hospitalisés pour un motif, - autrement ils ne seraient pas à l’hôpital - et ceux qui parfois attendaient depuis des mois de subir un examen de contrôle ou une visite par un spécialiste, devront rentrer chez eux en attendant une nouvelle et hypothétique convocation.
L’ex président de la région sarde, Mauro Pili, commente scandalisé : « Il s’agit d’une communication imposée par les services responsables de la santé du gouvernement de la Région, qui en arrivent à planifier l’évacuation des hôpitaux. C’est une situation de folie dans la gestion de l’immigration. Mais qu’est-ce que la « machine » de l’accueil est en train de programmer, et à quoi pense le ministre chargé de la santé en Sardaigne, au de-là du renvoi des patients pour faire de la place, pour ce qui ressemble à une urgence jamais vue à ce jour ? »
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