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lundi, 26 décembre 2016

Noël : le Grand Remplacement culturel


Une autocritique.

Au sein de la mouvance nationale, nous entendons souvent nos amis identitaires réagir à raison contre le Grand Remplacement – dont les Modernes affirment qu’il est inexorable – d’un peuple par un autre. Mais s’il est bien un remplacement dont on parle peu, c’est bien celui de la culture, de l’essence, du dedans.

Oui, il est vital de lutter contre les causes du remplacement (immigration, chute démographique, etc.) mais, pour autant, cela ne nous exonère pas de savoir ce que nous sommes et d’être ce que nous sommes. Sommes-nous l’un des fruits de la modernité (par modernité, j’entends cette anti-civilisation libérale-libertaire, stérilisant le monde de toute fibre supérieure) ? Des générations n’existant que par rejet ? L’islam devient prépondérant et, donc, par réaction, je deviens, je suis chrétien, juif, athée, etc. ? Notre identité contemporaine n’est-elle devenue que le fruit d’une réaction ou est-elle quelque chose de plus profond ?

Pour être civilisation, nous ne devons pas être simplement dans une posture de réaction, mais dans une posture positive de civilisation. Je suis chrétien car c’est mon essence, mon échelle de valeurs, mon hygiène de vie. 

Mes modèles sont l’Iliade, l’Odyssée et la Bible ; Achille et le Christ sont mes héros.
 C’est le grand sujet : aimons-nous le Noël jouisseur, consumériste de la civilisation de l’avoir ou aimons-nous le Noël chrétien, fraternel, de la civilisation de l’être ? 

Noël ? Produit de la Tradition, naissance du Christ Roi, moment familial de solidarité, qu’est-il devenu ? Dans la logique totalitaire du marché, Noël s’est mû progressivement en une fête vidée de toute substance et réduite à la consommation et la jouissance – l’inverse d’une substance helléno-chrétienne.

L’islamisation n’est que la conséquence d’une cause qui est le véritable remplacement : celui de la civilisation helléno-chrétienne par le totalitarisme marchand nihiliste. La nature a horreur du vide. D’où est né ce vide spirituel et, donc, par continuité, ce vide culturel en France ? Vide que l’islam comble donc assez facilement. Qui sont les responsables ? Quels événements politiques, économiques, culturels ont participé à la situation de désarroi démographique et culturel dans lequel nous sommes ? 

Une civilisation et sa nuance nationale sont construites sur trois piliers : un peuple (dont une ethnie majoritaire et unificatrice), une culture et une transcendance. Répondre à toutes ces questions, c’est s’attaquer aux causes, dont nous remarquerons que l’islamisation n’est qu’une conséquence.

 David Berton

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