Le récent périple accompli par le terroriste Anis Amri, traversant l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, la France et l’Italie, sans être repéré, prouve – mais cela n’était pas nécessaire – l’impuissance de nos moyens actuels pour lutter efficacement contre le terrorisme. Or, ce terrorisme ne peut que se poursuivre et peut-être même s’amplifier après que tous les combattants de Daech encore en vie se seront fondus à travers notre continent et seront devenus invisibles jusqu’à leur prochaine action meurtrière.
Quelle que soit l’efficacité des services de renseignement, ils ne pourront faire face et prévenir toutes ces attaques.
Il y a une solution, elle est imparable, il faudra y parvenir tôt ou tard, et il serait souhaitable que ce soit tôt avant de comptabiliser encore des centaines de victimes : le système de reconnaissance faciale, qui analyse les images en temps réel.
Les révélations d’Edward Snowden sur la surveillance faciale mise en place aux USA, illustrée par l’excellente série télévisée canadienne Person of Interest, en apporte la certitude.
Les traits marquants de chaque visage sont uniques : orbites, nez, menton.
Un visage peut être identifié en temps réel, parmi plus de trente millions d’autres visages, à partir d’une simple photo prise de n’importe quel appareil photo numérique compact grand public, soit d’une caméra de vidéosurveillance mais également d’un portrait sur les réseaux sociaux (par exemple Facebook), et cela grâce à un réseau de caméras de vidéosurveillance.
L’individu surveillé ou recherché peut donc être identifié dans une foule en temps réel et son portrait parvient instantanément à l’opérateur.
L’individu peut, ainsi, être filé quel que soit le lieu où il se trouve, où il se déplace.
Cette surveillance faciale peut être installée dans tous les points sensibles : aéroports, gares, grandes surfaces, rassemblement, stades, etc.
Tous les « fichés S » pourraient ainsi être identifiés en temps réel dans leurs déplacements. Si cette procédure avait été mise en place, de Mohammed Merah à Anis Amri (janvier et novembre 2015 à Paris, 14 juillet 2016 à Nice), tous connus, photographiés et recherchés, des dizaines de victimes auraient pu être épargnées.
Ce procédé a été présenté par Hitachi Kokusai Electric, Inc., au salon Security Show, au Japon. D’autres systèmes similaires sont également à étudier : le fameux Kinect de Microsoft ou le redoutable Wawi Xtion d’Asus.
Tout cela a évidemment un coût financier très important, mais est-ce que nos moyens de protection inefficaces actuels (90.000 militaires et policiers, des caméras qui ne servent qu’à constater le passage a posteriori – donc trop tard – d’un terroriste, des agents de sécurité en nombre insuffisant, et j’en passe) n’ont pas également un coût très important pour des résultats insuffisants ?
Ah, oui ! Il y aura bien des opposants, la Ligue des droits de l’homme par exemple ; ces opposants au seul moyen imparable de lutte contre le terrorisme se feront, ainsi, les complices objectifs de ces mêmes terroristes et porteront une part de responsabilité dans la longue liste des victimes à venir.
Manuel Gomez
Source
Quelle que soit l’efficacité des services de renseignement, ils ne pourront faire face et prévenir toutes ces attaques.
Il y a une solution, elle est imparable, il faudra y parvenir tôt ou tard, et il serait souhaitable que ce soit tôt avant de comptabiliser encore des centaines de victimes : le système de reconnaissance faciale, qui analyse les images en temps réel.
Les révélations d’Edward Snowden sur la surveillance faciale mise en place aux USA, illustrée par l’excellente série télévisée canadienne Person of Interest, en apporte la certitude.
Les traits marquants de chaque visage sont uniques : orbites, nez, menton.
Un visage peut être identifié en temps réel, parmi plus de trente millions d’autres visages, à partir d’une simple photo prise de n’importe quel appareil photo numérique compact grand public, soit d’une caméra de vidéosurveillance mais également d’un portrait sur les réseaux sociaux (par exemple Facebook), et cela grâce à un réseau de caméras de vidéosurveillance.
L’individu surveillé ou recherché peut donc être identifié dans une foule en temps réel et son portrait parvient instantanément à l’opérateur.
L’individu peut, ainsi, être filé quel que soit le lieu où il se trouve, où il se déplace.
Cette surveillance faciale peut être installée dans tous les points sensibles : aéroports, gares, grandes surfaces, rassemblement, stades, etc.
Tous les « fichés S » pourraient ainsi être identifiés en temps réel dans leurs déplacements. Si cette procédure avait été mise en place, de Mohammed Merah à Anis Amri (janvier et novembre 2015 à Paris, 14 juillet 2016 à Nice), tous connus, photographiés et recherchés, des dizaines de victimes auraient pu être épargnées.
Ce procédé a été présenté par Hitachi Kokusai Electric, Inc., au salon Security Show, au Japon. D’autres systèmes similaires sont également à étudier : le fameux Kinect de Microsoft ou le redoutable Wawi Xtion d’Asus.
Tout cela a évidemment un coût financier très important, mais est-ce que nos moyens de protection inefficaces actuels (90.000 militaires et policiers, des caméras qui ne servent qu’à constater le passage a posteriori – donc trop tard – d’un terroriste, des agents de sécurité en nombre insuffisant, et j’en passe) n’ont pas également un coût très important pour des résultats insuffisants ?
Ah, oui ! Il y aura bien des opposants, la Ligue des droits de l’homme par exemple ; ces opposants au seul moyen imparable de lutte contre le terrorisme se feront, ainsi, les complices objectifs de ces mêmes terroristes et porteront une part de responsabilité dans la longue liste des victimes à venir.
Manuel Gomez
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