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vendredi, 06 janvier 2017

« Dupont Lajoie » est devenu « Dupont la peur » : et dans son propre pays !


Quatre supporters de Chelsea, soupçonnés d’avoir empêché Souleymane Sylla, un père de famille franco-mauritanien domicilié dans le Val-d’Oise, de monter par deux fois dans une rame de métro à Paris en février 2015. Près de deux ans après les faits, ils étaient jugés pour violence volontaire à caractère raciste en marge du match de football ayant opposé le club de Chelsea au PSG. Le groupe avait chanté en chœur : « Nous sommes racistes, nous sommes racistes et on aime ça. » Intolérable !

Souleymane a expliqué ce mardi au Parisien : « J’attends ce procès depuis bientôt deux ans. J’espère qu’il me permettra de tourner la page et de me reconstruire. »

En février dernier, il avait été invité à assister au match Chelsea-PSG et avait affirmé que s’il n’était pas fan de football, sa présence symbolisait beaucoup. « Je veux montrer aux Anglais, et en particulier à mes agresseurs, que je suis toujours là, toujours bien vivant. » Devant la 14e chambre du tribunal correctionnel de Paris, le parquet a requis des peines allant de six à douze mois de prison avec sursis contre ces quatre supporters.

L’affaire avait été relayée en 2015 par tous les médias. Aujourd’hui, les télévisions sont revenues sur l’incident en interrogeant le Franco-Mauritanien. L’homme se dit toujours traumatisé : « Je me retrouve avec des médicaments, des rendez-vous chez le psychologue, ça a bouleversé ma vie professionnelle. Tout ça, c’est à cause d’eux. » Terminant par ces mots très forts : « Je ne pardonne pas ; je ne pardonnerai jamais. »
Les associations antiracistes SOS Racisme et la LICRA s’étaient portées partie civile.

Ce même mardi 3 janvier 2017, une vidéo est postée sur YouTube. On y aperçoit, malgré le flou, un homme apeuré, acculé dans un coin de ce qui paraît être les dépendances d’un hôtel. Face à lui, au moins trois jeunes Maghrébins. L’un d’eux filme la scène avec son téléphone. L’image est floue par moments. Un des acolytes prend de manière autoritaire l’adulte tétanisé par les épaules, les mots prononcés ne sont pas tous audibles, ils n’en sont pas moins forts…

Parlant des images qu’il filme : « Celles-là, je les garderai toute ma vie quand j’aurais 30 ans. » Puis, s’adressant à l’adulte : « Présentez-vous, qu’est-ce que vous faites dans la vie ? Vous êtes gérant de l’hôtel… vous travaillez pour l’hôtel ? » Puis il lâche, repris par une autre racaille : « On nique la France… On nique la France… Monsieur, vous êtes de quelle origine ? » L’homme murmure, on le sent apeuré : « Française »« Et nous, on dit nique la France, cela ne vous dérange pas ? » L’employé baisse les yeux et, prostré, répond : « Non ». L’agresseur poursuit :
« On a pris le pouvoir de la France, c’est aux Arabes… C’est pour ça qu’on nique la France… Vous savez, on est trop… tout à l’heure, je regardais Marine Le Pen, elle a dit qu’il y a plus d’Algériens, de Marocains, de Tunisiens et de Noirs que de purs Français… On vote, on est plus que vous… On va vous expulser de votre France… On va vous baiser… On va te niquer… »
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Scène banale : des Maghrébins humilient un Français qui, pétrifié, ne porte pas plainte. Et les médias toujours prompts à parler de racisme évitent de publier…

Ce racisme anti-français ordinaire se reproduit chaque jour dans l’Hexagone. Des hommes et surtout des femmes, dans le métro ou dans la rue, se font injurier voire malmener. Mais pour eux, pour elles : rien, silence total. Alors, pour une fois, et même si cela n’a aucun effet, envoyez comme moi cette vidéo à la LICRA. Arrêtons d’encaisser sans rien dire, car si c’est intolérable pour un Noir, cela l’est tout autant pour un Blanc.

Dans son propre pays, « Dupont Lajoie » est devenu « Dupont la peur » !

 J.-P. Fabre Bernadac

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