Islam. En décembre 2015, la mosquée de Lagny-sur-Marne avait été fermée car des fidèles avaient été soupçonnés de prôner le djihad. Depuis, des prières de rues sont organisées dans la ville.
Par la suite, neuf personnes avaient été assignés à résidence et vingt-deux autres interdites de sortie du territoire. Mais cette fermeture a provoqué une conséquence inévitable : la multiplication des prières de rues dans la ville. “Ils sont là cinq fois par jour. Ils sont une quinzaine en semaine. Le vendredi, quand ils sont plus nombreux, ils débordent sur des espaces publics. Il est important que cette situation ne perdure pas”, affirme le maire de la ville, des propos que rapporte Le Parisien. Il souhaite rouvrir la mosquée alors que l’Etat ne le souhaite pas.
Pour le maire de la commune, “à partir du moment où l’Etat accepterait qu’il y ait de nouveau un lieu de culte, il faut qu’une association se forme, qu’elle soit validée par les services de l’Etat”. Au contraire, si l’Etat pense que cette mosquée constitue toujours un danger, alors il faut que ce soit à l’Etat de faire “cesser les prières de rue”.
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