La France est raciste. C’est Mario Balotelli qui l’insinue. À l’issue de la rencontre disputée par l’OGC Nice, club où l’attaquant évolue depuis le début de la saison, à Bastia, dans l’enfer de Furiani, l’attaquant italien d’origine ghanéenne s’est demandé, après avoir été l’objet d’insultes à caractère raciste, si le racisme était légal en France.
Les quelques cris de singe entendus à Bastia sont évidemment déplorables et ne grandissent pas les sympathisants du club insulaire qui les ont proférés.
En aucun cas on ne saurait justifier le racisme.
Rapidement, les médias, heureux de renouer avec leur grille de lecture traditionnelle – celle d’une France rance et repliée sur elle-même -, ont relayé l’information qu’ils ont agrémentée d’images « accablantes » pour les supporters corses. Ceux-ci, pourtant, n’étaient qu’une minorité à déraper.
Les autres insultes que l’on peut entendre sur les bandes-son, certes également regrettables, ne sont en rien racistes et sont à peu près celles que tous les joueurs, en tout cas les plus médiatisés d’entre eux, entendent sur les terrains du monde entier, toutes les semaines.
“Why always me ?” C’est la question qu’arborait fièrement Balotelli sur un T-shirt après avoir marqué un but sous la vareuse de Manchester City, un de ses clubs précédents, il y a quelques années. Pourquoi toujours lui, en effet ? Répondre à la question revient à comprendre pourquoi il est si souvent la cible des supporters adverses.
Mario Balotelli incarne ce que le football moderne a produit de plus détestable. L’homme fait éclater des pétards et des fusées sur le balcon de son appartement et trouve cela amusant, insulte tout ceux qui le contrarient, affiche partout ses richesses (« parce que je suis riche », répond-il à un policier qui lui demande pourquoi il a tant d’argent sur lui) et le mauvais goût qui souvent les accompagne, balance des fléchettes en direction de jeunes du club…
Footballistiquement, malgré quelques bonnes saisons, l’attaquant est pourtant bien loin de posséder les qualités d’un Ronaldo ou d’un Messi, voire même d’un Rooney qui est devenu, le week-end dernier, le meilleur buteur de l’histoire de Manchester United.
Partout, donc, Balotelli a fini par avoir des ennuis. En laissant sous-entendre, par un amalgame douteux, que la France était raciste, alors qu’il n’a été insulté que par une minorité de fans, il pourrait se mettre à dos un pays qui l’a pourtant bien accueilli après ses déboires passés.
Il ne reste qu’à espérer que le joueur italien se concentre à nouveau sur son sujet – le football — et que les incidents de Bastia ne portent pas à conséquence pour l’OGC Nice, club dont la forme actuelle rafraîchit le football français, lassé d’être dominé par un club certes mythique, mais qui n’a plus de parisien que le nom.
Gregory Vanden Bruel
Source
Les quelques cris de singe entendus à Bastia sont évidemment déplorables et ne grandissent pas les sympathisants du club insulaire qui les ont proférés.
En aucun cas on ne saurait justifier le racisme.
Rapidement, les médias, heureux de renouer avec leur grille de lecture traditionnelle – celle d’une France rance et repliée sur elle-même -, ont relayé l’information qu’ils ont agrémentée d’images « accablantes » pour les supporters corses. Ceux-ci, pourtant, n’étaient qu’une minorité à déraper.
Les autres insultes que l’on peut entendre sur les bandes-son, certes également regrettables, ne sont en rien racistes et sont à peu près celles que tous les joueurs, en tout cas les plus médiatisés d’entre eux, entendent sur les terrains du monde entier, toutes les semaines.
“Why always me ?” C’est la question qu’arborait fièrement Balotelli sur un T-shirt après avoir marqué un but sous la vareuse de Manchester City, un de ses clubs précédents, il y a quelques années. Pourquoi toujours lui, en effet ? Répondre à la question revient à comprendre pourquoi il est si souvent la cible des supporters adverses.
Mario Balotelli incarne ce que le football moderne a produit de plus détestable. L’homme fait éclater des pétards et des fusées sur le balcon de son appartement et trouve cela amusant, insulte tout ceux qui le contrarient, affiche partout ses richesses (« parce que je suis riche », répond-il à un policier qui lui demande pourquoi il a tant d’argent sur lui) et le mauvais goût qui souvent les accompagne, balance des fléchettes en direction de jeunes du club…
Footballistiquement, malgré quelques bonnes saisons, l’attaquant est pourtant bien loin de posséder les qualités d’un Ronaldo ou d’un Messi, voire même d’un Rooney qui est devenu, le week-end dernier, le meilleur buteur de l’histoire de Manchester United.
Partout, donc, Balotelli a fini par avoir des ennuis. En laissant sous-entendre, par un amalgame douteux, que la France était raciste, alors qu’il n’a été insulté que par une minorité de fans, il pourrait se mettre à dos un pays qui l’a pourtant bien accueilli après ses déboires passés.
Il ne reste qu’à espérer que le joueur italien se concentre à nouveau sur son sujet – le football — et que les incidents de Bastia ne portent pas à conséquence pour l’OGC Nice, club dont la forme actuelle rafraîchit le football français, lassé d’être dominé par un club certes mythique, mais qui n’a plus de parisien que le nom.
Gregory Vanden Bruel
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