On ne saurait, par définition, qualifier le royaume de Belgique de « république des juges ». Pourtant, dans le plat pays, plus encore qu’en France, les juges, auréolés d’une couronne, sévissent.
Un juge vient, ainsi, d’empêcher l’expulsion d’un Algérien de 41 ans considéré comme dangereux et détenu depuis deux mois dans le centre fermé de Vottem.
L’homme, le dénommé Mohamed Bouhafara, n’est autre que l’époux de la première femme à avoir été arrêtée en Belgique après son retour, il y a trois ans – une éternité, sur le front de la guerre -, de Syrie.
Le secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration Theo Francken (Nieuw-Vlaamse Alliantie) qui, dans un passé récent, avait déjà (courageusement) refusé d’accorder un visa à une famille syrienne malgré une décision de justice, est à nouveau monté au créneau : « Je pense qu’il y a beaucoup d’éléments manifestes pour dire que c’est absolument nécessaire de le rapatrier le plus vite possible. »
Alors que tout semblait en ordre en vue de l’expulsion, notamment avec l’Algérie qui avait accordé un laissez-passer à Mohamed Bouhafara, un juge du tribunal de première instance de Liège vient donc, après un recours déposé par l’ex-futur expulsé, d’annuler les décisions de justice précédentes.
L’homme invoquait des problèmes de santé pour faire annuler son expulsion.
Seulement, dans le passé, en 2010, la Belgique, pour les mêmes motifs, avait réussi à faire libérer, avec l’appui de politiciens appartenant aux partis traditionnels, un autre individu, retenu quant à lui dans les geôles irakiennes. Son nom ? Oussama Atar, soupçonné aujourd’hui d’avoir été un des planificateurs des attentats de Paris et de Bruxelles.
Le juge a également imposé une astreinte de 500 euros si Mohamed Bouhafara restait détenu. Cet homme dangereux est donc désormais libre comme l’air.
Au royaume des juges, terroristes et magistrats marchent main dans la main et l’on ne sait, des uns ou des autres, qui sont, finalement, les plus dangereux.
Gregory Vanden Bruel
Source
Un juge vient, ainsi, d’empêcher l’expulsion d’un Algérien de 41 ans considéré comme dangereux et détenu depuis deux mois dans le centre fermé de Vottem.
L’homme, le dénommé Mohamed Bouhafara, n’est autre que l’époux de la première femme à avoir été arrêtée en Belgique après son retour, il y a trois ans – une éternité, sur le front de la guerre -, de Syrie.
Le secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration Theo Francken (Nieuw-Vlaamse Alliantie) qui, dans un passé récent, avait déjà (courageusement) refusé d’accorder un visa à une famille syrienne malgré une décision de justice, est à nouveau monté au créneau : « Je pense qu’il y a beaucoup d’éléments manifestes pour dire que c’est absolument nécessaire de le rapatrier le plus vite possible. »
Alors que tout semblait en ordre en vue de l’expulsion, notamment avec l’Algérie qui avait accordé un laissez-passer à Mohamed Bouhafara, un juge du tribunal de première instance de Liège vient donc, après un recours déposé par l’ex-futur expulsé, d’annuler les décisions de justice précédentes.
L’homme invoquait des problèmes de santé pour faire annuler son expulsion.
Seulement, dans le passé, en 2010, la Belgique, pour les mêmes motifs, avait réussi à faire libérer, avec l’appui de politiciens appartenant aux partis traditionnels, un autre individu, retenu quant à lui dans les geôles irakiennes. Son nom ? Oussama Atar, soupçonné aujourd’hui d’avoir été un des planificateurs des attentats de Paris et de Bruxelles.
Le juge a également imposé une astreinte de 500 euros si Mohamed Bouhafara restait détenu. Cet homme dangereux est donc désormais libre comme l’air.
Au royaume des juges, terroristes et magistrats marchent main dans la main et l’on ne sait, des uns ou des autres, qui sont, finalement, les plus dangereux.
Gregory Vanden Bruel
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