« Boissise-la-Bertrand (77) : trois personnes âgées violemment agressées par des cambrioleurs | Page d'accueil
| 100 migrants secourus au large de Chypre »
lundi, 06 février 2017
Lyon : 32 interpellations dont 9 gardes à vue suite à des débordements
Ce samedi à Lyon, alors que se déroulait un meeting d'Emmanuel Macron, candidat à la présidentielle, et le premier jour des Assises présidentielles du Front National, 32 interpellations ont été effectué par les forces de l'ordre, dont 9 garde à vue et 23 vérifications d'identité.
©Tim Douet
"Pour empêcher les affrontements entre extrême gauche et extrême droite : 69 personnes d'extrême droite ont été contrôlées et 48 personnes d'extrême gauche, dont 21 sur le site du Palais des Sports", indique le préfet du Rhône, Michel Delpuech, dans les colonnes du quotidien Le Progrès. Au Palais des Sports, Emmanuel Macron tenait un discours face à ses militants et sympathisants, des militants du GUD ont tenté d'entrer dans la salle avec de faux billets d'un dollar à l'effigie du candidat et sur lesquels étaient inscrits "approuvé par Rothschild", en référence à l'ex-employeur d'Emmanuel Macron. Ils seront reconduits par le service d'ordre avant d'être intercepté par la police, tout comme des militants d'extrême gauche qui ont eux aussi tenté de s'infiltrer au meeting un peu plus tard. Précédemment, en fin de matinée, un rassemblement était organisé place Raspail, environ 150 personnes ont souhaité marquer leur "rejet de la mascarade présidentielle", mais ce n'est qu'en fin d'après midi, en fin de manifestation, que quelques casseurs auraient brisé des devantures dans la rue Sébastien Gryphe ainsi que celle d'une banque sur la place Jean Macé, rapporte le quotidien. Les services de police, préparés à cette éventualité, ont alors procédé à des vérifications d'identités et à des interpellations. Sur la journée, selon la préfecture, neuf individus ont été placé en garde à vue. Les services de police seront de nouveaux mobilisés ce dimanche à Lyon pour éviter tout débordements violents entre militants politiques pendant les discours de Jean-Luc Mélenchon et de Marine Le Pen. Mathilde Régis Source
Les commentaires sont fermés.