La politique migratoire de l’Europe serait contraire aux valeurs de l’UE et aux droits de l’Homme selon cette ONG, aux prises de position sulfureuses déjà connues. Oxfam qui est une confédération d’ONG luttant contre la pauvreté, a récemment publié un rapport sur la politique migratoire européenne, accompagné de recommandations pour la rendre « plus humaine ». Elle appelle à un « changement de direction urgent. »
Selon l’ONG et les auteurs du rapport, l’UE et ses membres n’auraient fait presque aucun effort pour fournir davantage de possibilités d’immigration légale et sûre et que les politiques en place ont été instaurées sans tenir compte de leur impact sur les droits de l’Homme et les conditions des demandeurs d’asile dans l’UE et à ses frontières. Remarquons simplement que ces observations ne sont fondées sur aucun élément probant.
En deux ans d’application du programme migratoire européen, il est clair, selon Oxfam toujours, que les institutions et États membres se sont concentrés de manière disproportionnée sur les entraves à l’immigration illégale et au renforcement des frontières, sans prêter beaucoup d’attention aux solutions à long terme, jugent les auteurs du rapport. Oxfam considère-t-elle que les solutions à longs termes supposent que l’ensemble des nouveaux immigrés restent en Europe ?
Ainsi donc Oxfam, épousant tous les poncifs éculés d’une autre époque, n’hésite pas une seconde à demander, à sa manière, la légalisation des illégaux, l’« accroissement des quotas d’invasion par des populations allogènes violentes et conquérantes » – même si cela est présenté différemment – à la religion pour le moins intempestive et se considérant en guerre contre l’Occident, la démocratie.
Le rapport de l’ONG s’autorise ensuite à formuler des « lignes directrices » pour mieux gérer la migration, à la fois dans le cadre des affaires étrangères et de la gestion interne dans l’UE. Il est intéressant de noter que l’on ne parle plus d’immigration illégale, d’immigration hors-la-loi et criminelle, d’immigration d’invasion et guerrière, mais de « migration »… Il est en effet essentiel de bousculer et de remplacer les peuples d’origine.
Au niveau externe, la première recommandation, véritable tarte à la crème depuis 35 ans, est d’assurer que l’aide au développement atteigne réellement les personnes qui devraient en bénéficier, sans citer et détailler quelles mesures d’aide seraient concernées. Oxfam appelle donc les pays donateurs à adopter une approche complète afin de mieux gérer les crises et problèmes chroniques dans les pays voisins de l’UE, en omettant lourdement de citer l’attitude des pays arabes, totalement indifférents aux millions de réfugiés de leurs régions, produits par les guerres locales, à l’exception de la Jordanie et du Liban.
Les auteurs du rapport déconseillent également d’utiliser l’aide au développement et l’aide humanitaire pour « entraver l’immigration » ; c’est un aveu de complicité ! Oxfam, sous prétexte d’arguments humanistes, ne veut en aucune manière une fin de l’immigration-invasion et de rajouter que le succès des politiques de développement ne peut se mesurer en fonction du nombre de personnes qui traversent ou ne traversent pas les frontières.
Dans les lignes directrices formulées dans le rapport, irresponsable là encore, Oxfam dénonce la détention des demandeurs d’asile, qui « est devenue la norme, et non l’exception », à tort.
L’ONG appelle également à la poursuite des opérations de recherche et de sauvetage dans la Méditerranée, opérations qui doivent avoir comme unique but de sauver des vies, ainsi qu’un soutien continu aux actions des ONG dans ce sens. Rappelons que ces derniers mois, plusieurs gouvernements se sont alliés pour empêcher les ONG de mener ce type d’opérations, sans même respecter les bases du droit de la mer et la limite des eaux territoriales de chaque pays du sud méditerranéen, trop préoccupées à accroître au plus vite les « quotas d’invasion ».
L’ONG exige par ailleurs que les familles des demandeurs d’asile reconnus puissent bénéficier plus facilement d’un regroupement familial, comme le prévoit le règlement de Dublin.
« La définition de famille devrait s’appliquer, au minimum, aux jeunes adultes dépendants de la famille jusqu’au déplacement, aux parents, frères et sœurs, parents par alliance et tout parent dépendant », stipule le rapport.
On peut se demander pourquoi Oxfam, sur sa généreuse lancée, au nom du regroupement familial, ne demande tout simplement pas l’acceptation par l’Europe, de tribus et d’ethnies entières !
L’immigration pourrait être gérée de manière différente, en respectant les droits de l’Homme, assure Natalia Alonso, d’Oxfam International, en oubliant le respect des droits de l’Homme des populations indigènes d’Europe, se sentant peu à peu de plus en plus étrangères sur leurs terres, terres désormais d’invasion et de peuplement de remplacement, avec la complicité actives de nombre d’ONG. Elle insiste sur la possibilité et la nécessité de « changer de rhétorique » et de souligner l’impact positif que les migrants peuvent avoir sur les sociétés européennes.
Lorsque les inquiétudes objectives et légitimes développées dans le dernier ouvrage d’Ivan Rioufol (Cette guerre civile qui vient) deviendront réalité, nul doute que les « donneurs de leçons-collaborateurs » d’Oxfam, se seront évanouis dans la nature ! Les conseilleurs ne sont pas les payeurs…
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