En France comme en Europe, les villes et particulièrement les métropoles sont le théâtre de violences de plus en plus fréquentes.
À Lyon comme ailleurs, nous avons pu en faire le douloureux constat. L’agression ayant fait le plus parler d’elle dans la deuxième région de France est probablement celle du jeune Marin, sauvagement assailli par plusieurs individus à coup de béquilles dans un bus tandis qu’il défendait un couple pris à parti parce qu’il s’embrassait en public. Néanmoins, l’attaque de Marin ne fut pas exclusive dans la ville de Lyon. En effet, de multiples incidents ont pu être dénombrés. Beaucoup moins médiatisés, ces incidents sont ceux que vivent les Lyonnais au quotidien : violences verbales, physiques, crachats… certains, exaspérés, décident d’en parler expressément. D’autres, bien moins promptes à prendre conscience de la réalité, préfèrent évoquer des événements « isolés », n’étant donc pas la cause du surplus migratoire que connait l’Europe depuis les trente années passées.
La dernière affaire en date dans les médias lyonnais, est celle du 16 novembre, où une conductrice de transport en commun a été violemment agressée à Bron, en périphérie lyonnaise. Celle-ci a été frappée et s’est fait tirer les cheveux par des passagères avant qu’un homme intervienne pour mettre fin aux brutalités. À peine quelques semaines précédemment, à Vénissieux, un chauffeur avait été roué de coups devant les voyageurs, après que trois individus aient brisé la fenêtre du véhicule. À Villeurbanne, cet été, une adolescente giflait un conducteur pour avoir attendu. Le mercredi 15 novembre, les chauffeurs se sont réunis à Villeurbanne pour protester contre les violences.
Quelques jours plus tôt, début novembre, un groupe de jeunes gens était brutalement attaqué sur le parvis de la cathédrale Saint-Jean au Vieux-Lyon. Aux abords de 2h du matin, deux individus, ne connaissant vraisemblablement pas les jeunes en question, se sont rués sur eux et les ont battus, sans aucune raison. Une fille a été frappée au visage, jetée au sol et rouée de coups. L’équipe a déposé plainte contre les agresseurs, mais ceux-ci n’ont pas été retrouvés par la police. Chose étrange, notamment compte tenu du nombre de caméras de vidéosurveillance qui équipent les lieux.
Agression beaucoup plus grave, le 29 octobre dernier, où un jeune homme est poignardé de trois coups de couteaux dans le 1er arrondissement de Lyon. Celui-ci avait pris la défense d’une fille d’environ 17 ans qui se faisait importuner dans la rue par deux individus à 1h30 du matin. La victime sera admise aux urgences dans un état préoccupant. Au début du mois de juin, dans le 7ème secteur de Lyon, c’est un homme de 30 ans, qui, à 2h30 est violemment poignardé pour avoir refusé de donner une cigarette ! Le blessé, retrouvé dans une mare de sang, le bras gravement endommagé, est hospitalisé avec un pronostic vital engagé. Le 25 juillet dernier, à Villeurbanne, un piéton muni d’un couteau et d’un Coran se jetait sur des policiers aux cris de « Allah Akbar ».
Le samedi 18 novembre au soir, ce sont des pompiers qui étaient pris à parti dans le quartier des Buers à Villeurbanne : ils ont été caillassés pendant une intervention. À peine trois semaines plus tôt, dans la nuit d’Halloween, du 24 au 25 octobre, d’autres secouristes étaient visés par des jets de pierre et de cocktails Molotov à Feysin. Le lundi 6 novembre, ce ne sont pas moins de 300 pompiers qui s’étaient mobilisés à Lyon pour protester contre les agressions récurrentes qu’ils subissent au quotidien.
Le 19 septembre, dans l’Hérault, c’est une femme de 72 ans, accompagnée de sa mère, qui est agressée chez elles lors d’un cambriolage. Josette, la septuagénaire, aura le visage littéralement fracturé par coups qui lui ont été portés. Odile, âgée de 90 ans, ne supportera pas de voir sa fille violentée, les os brisés, et hurlant de douleur ; elle décédera d’une crise cardiaque. Mourad Chaloukh, Hedi Bennamar, Radouane Quabbari, auteurs de cette sauvagerie ont de 25 à 33 ans. Tous trois seront écroués.
Selon nos confrères de Breizh-Info, en Allemagne, au cours du premier semestre de 2017, ce sont 685 cas de viols qui ont été signalés. Pour la même période en 2016, c’est une progression de 48% qui est déplorée. Le nombre d’agressions sexuelles impliquant des clandestins aurait augmenté de 91%. L’immigration massive sur le continent européen est donc bel et bien l’une des causes indubitables de l’accroissement fulgurant des violences, en France comme en Europe, et la ville de Lyon, directement touchée, en est clairement l’exemple.
Armand Desargues
Les commentaires sont fermés.