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vendredi, 22 décembre 2017

Arrivé en 1992 en tant qu’étudiant, l’imâm radical de Torcy va être expulsé

La mosquée de Torcy est épinglée dans l’enquête Mosquées Radicales parue en 2016.

Lu dans Le Parisien du 20 décembre 2017 (extrait):

Mohammed Tlaghi, l’imam suppléant de la mosquée Rahma de Torcy, est visé par une procédure d’expulsion. Considérée comme « un lieu de référence influent de la mouvance salafiste », la mosquée est fermée depuis le 10 avril dernier par le ministère de l’Intérieur.

De nationalité marocaine, ce père d’un enfant français de 14 ans, était présenté ce mercredi à la commission d’expulsion des étrangers qui se réunit au tribunal de grande instance de Melun.

« Il contribue à l’entretien d’un enfant mineur mais son expulsion constitue une nécessité impérieuse pour la sûreté de l’Etat ou la sûreté publique », a indiqué la représentante de l’Etat à l’audience, citant l’article L521-2 du code des étrangers.

« Le ministère de l’Intérieur a demandé son expulsion en raison de prêches à teneur radicale (…) et de sa contribution aux activités de l’association Rahma malgré sa dissolution », a-t-elle détaillé.

Dans la note blanche le concernant, il est indiqué qu’à compter de 2011, l’imam aurait « opposé les musulmans aux non-musulmans et incité les fidèles à la défiance envers ces derniers, encourageant un repli communautariste ».

Après l’incendie de Charlie Hebdo, en novembre 2011, il aurait suggéré que « les juifs étaient derrière tout ça » mais aussi que « la police avait provoqué » les émeutes de Trappes (Yvelines) de 2013 en contrôlant une femme portant le niqab.

Courant juillet 2013, il aurait « incité les fidèles à prier pour ceux qui ont été arrêtés, faisant allusion aux interpellations dans le cadre de l’affaire de la cellule terroriste Cannes-Torcy ».

« Les prêches récents sont plus modérés, mais il a légitimé le djihad les 20 et 27 janvier derniers demandant qu’Allah aide tous les djihadistes dans le monde », ajoute la représentante de l’Etat.

Mohammed Tlaghi a nié en bloc, dénonçant « une atteinte à son honneur ». Le quinquagénaire est arrivé en France en 1992 comme étudiant. Depuis 2009, il bénéficie d’une régularisation par délivrance d’une carte annuelle de séjour. Il vit en concubinage avec une ressortissante algérienne titulaire d’un titre de séjour. Auparavant agent d’entretien (SIC), il a cessé de travailler en 2012. Lire la suite dans Le Parisien.

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