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samedi, 23 décembre 2017

« Cela se passe bien ». Chronique d’un faux argument sur l’accueil des migrants

22/12/2017 – 06h00 Paris (Breizh-info.com) –« L’accueil des migrants se passe bien », « l’accueil des migrants se passe bien lorsque l’on sort des fantasmes » ou encore, dixit Bourdin, « Je vais vous parler des huit migrants qui sont arrivés à Campôme : ça s’est très bien passé ». A lire la presse subventionnée, tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes concernant l’installation des migrants dans les villes et les campagnes de l’hexagone. Cela est-il vraiment conforme à la réalité vécue?

Tout d’abord,  tout ne se passe pas bien concernant l’accueil des migrants en France depuis deux ans (et encore moins en Europe).

Nous avions révélé l’agression sexuelle à Arzon, mais de nombreux autres exactions ont été commises depuis, dans plusieurs régions de France. Le 3 novembre 2017, à Calais, un migrant Erythréen a été mis en examen pour viol aggravé sur une employée d’hôtel.

En Août, ce sont deux jeunes Erythréens qui avaient été écroués pour une tentative de viol sur une mineure, Erythréenne également. En octobre, un Soudanais a été interpellé pour tentative de viol sur deux jeunes mineures toujours dans la même région.

En décembre, à Calais, une menace au couteau sur un serveur de bar. En Bretagne, à Rennes et à Nantes notamment, les agressions et vols commis par des immigrés, migrants, mineurs (vrais ou faux) isolés étrangers, sont pléthore.

A Brest, un homme a été dépouillé en octobre par trois mineurs isolés. A Lyon, plusieurs tunisiens ont agressé en décembre des femmes qui sortaient de la messe. A Bordeaux, un homme n’a du son salut qu’à son blouson après avoir été agressé par des migrants, toujours en ce mois de décembre.

En Europe, les crimes et les agressions sexuelles impliquant des migrants ont doublé en 2016 en Allemagne. En Italie, cinq migrants tunisiens arrêtés pour avoir pillé et incendié leur centre d’accueil.  Toujours en Italie, une femme tabassée par cinq migrants récemment tandis qu’en août, une femme était violée sous les yeux de son compagnon tabassé. Faut-il continuer cette sordide liste ?

Des exactions de ce type, il suffit de prendre les gazettes des journaux locaux ou de regarder avec quelques mots clés sur Internet pour en trouver légion – la majorité étant rapportée par la presse subventionnée qui ne peut plus cacher les faits.

C’est donc un mensonge – et une insulte pour toutes les victimes – de dire que l’accueil des migrants se passe bien en France, comme en Italie, ou en Allemagne. Les décodeurs du Monde ont beau tenter de relativiser (tout en confirmant la hausse des agressions en Allemagne en 2015), les faits parlent d’eux mêmes.

Le fait que l’accueil de migrants se passerait bien dans certaines communes ou certains villages change t-il le problème de fond?

Mineurs isolés étrangers, migrants, les pouvoirs publics comme les élus le clament à longueur de journée : le pays est débordé. C’est pour cette raison d’ailleurs que le gouvernement prétend en public (tout en faisant l’inverse discrètement) vouloir mieux recenser et contrôler les migrants dans les centres d’hébergement. 

Des individus dorment à même le sol Porte de la Chapelle à Paris, dans des conditions scandaleuses. La Jungle de Calais se reconstitue petit à petit, et fait même des petits dans les environs.

Des populations non identifiées par les pouvoirs publics arrivent dans les grandes villes françaises, sont hébergées – parfois grâce à des collaborateurs produisant faux papiers, faux certificats – grâce à certaines associations (et non pas « aux associations  » comme l’écrivent de nombreux journalistes) faibles numériquement en adhérents mais puissantes médiatiquement, qui réclament toujours plus de moyens pour accueillir l’immigration. bien que très souvent déjà largement subventionnées avec l’argent de tous les contribuables.

Même lorsque les pouvoirs publics tentent timidement de rétablir l’autorité – en procédant ici ou là à des demandes de reconduite à la frontière ou à des non renouvellement de titre de séjour – ces mêmes associations militantes, jusqu’au boutistes, se mobilisent, comme encore récemment à Lorient, ou à Loudéac. A chaque fois, la figure d’un individu en particulier devient le centre d’une mobilisation locale, ultra médiatisée et destinée à émouvoir l’opinion. La stratégie est parfaitement rôdée.

A Nantes, l’extrême gauche violente (elle revendique et appelle à des violences contre les forces de l’ordre sur la page facebook Nantes Révoltée) est devenue interlocutrice de l’université concernant l’occupation illégale de la faculté pour y loger des migrants. A Morlaix, le collectif « les utopistes en action » a invectivé et insulté les élus – eux mêmes plutôt favorables à l’accueil de migrants – lors d’un récent conseil communautaire.

Dans les faits, l’État est obligé de pratiquer des réquisitions de logements – ce qu’il n’a jamais fait à ce niveau durant plusieurs années pour les plus pauvres de nos concitoyens – pour y mettre les migrants. Et de payer sur fonds publics des associations (Coalia, Amisep…) pour gérer ces nouveaux locataires.

Dans les faits toujours, il est impossible de connaitre le nombre d’immigrés clandestins et de migrants présents en France, puisqu’une partie d’entre eux (difficilement chiffrable) n’est par définition pas recensée. Les migrants hébergés ici ou là ne sont que la partie immergée de l’iceberg. Selon les statistiques officielles, la France a accueilli en 2016 un peu plus de 256.000 immigrants, selon les chiffres du rapport de l’OCDE.  Le regroupement familial en est la principale source. Les réfugiés et demandeurs d’asile ont totalisé 78.000 personnes.

Pour ces seuls 78 000 individus, le budget alloué en 2016 était de 703 millions d’euros. Cela représente un peu moins de la moitié du budget de la région Bretagne pour l’année 2017 (1,625 milliards d’euros), région administrative de 3,273 millions d’habitants au premier janvier 2014. Le contribuable appréciera, d’autant plus que le coût réel de l’immigration en France est – un peu comme celui des syndicats officiels –  secret bien gardé. Ceux estimés et fournis par le démographe Jean-Paul Gourevitch sont alarmants (17,4 milliards d’euros).

Outre le problème économique, se pose le problème  démographique, lié à cette immigration. Tout ne se passe pas bien non plus alors que c’est là une des questions essentielles lorsque l’on connait les conséquences démographiques des vagues d’immigration successives qui sont arrivées en France ces dernières décennies. Est-ce de la désinformation que d’affirmer que les rues de Paris et désormais de Rennes n’étaient pas aussi peuplées de populations africaines ou asiatiques il y a un siècle à peine ?

On sait que d’ici à 2050, les Blancs (si l’on ne compte pas les latinos) seront minoritaires aux États-Unis. En Angleterre, ils le sont déjà dans plusieurs villes et dans des quartiers de Londres. En France, l’interdiction des statistiques ethniques empêche tout recensement à ce sujet, et donc tout commentaire au risque de se retrouver trainer comme Eric Zemmour devant les tribunaux. Une chose est certaine, la proportion de naissances d’origine non  européenne en France augmente. Les chiffres de la drépanocytose, tout comme l’affirmation et la revendication de plus en plus prononcées de certains représentants auto proclamés des minorités dites « visibles », l’attestent.

Reste à savoir désormais si les populations autochtones sont prêtes – ce qui ne semble pas le cas en Europe centrale et de l’Est – à accepter leur effacement en quelques siècles. C’est là enfin que le rôle notamment de la presse et des pouvoirs entre en jeu.

Quand la presse subventionnée promeut le « tout se passe bien » et que l’oligarchie combat les sceptiques.

En Bretagne, la stratégie du « tout se passe bien » atteint des sommets. Pas un jour sans que la presse d’État ne se fasse le relaie de cette nouvelle doxa.

« L’afflux a été significatif, l’accueil bienveillant » rapporte le préfet Mirmand ici. Et la presse régionale de sortir l’artillerie lourde pour faire avaler la pilule : « Le rêve brisé d’Ibrahim » décrit l’exil d’un Ivoirien arrivé à Rennes (la Côte d’Ivoire n’étant pas un pays en guerre) mais aussi « du Soudan à Quimper, le témoignage de Mustafa »,  en passant par « fraternité Quimper en lutte pour les migrants », ou des « migrants, des individus au delà de la masse ». Mais aussi le traditionnel « comité de soutien pour Jamal ».

Jamais autant de plumes n’avaient servi pour défendre  » l’opprimé « , venu d’ailleurs, et pour le faire adopter par les autochtones, qui s’y plient plus ou moins bien.

Au niveau national, Cédric Herrou est devenu le symbole, fabriqué de toute pièce par les médias, de cette volonté d’immigration, d’abolition de la frontière, d’accueil à tout rompre.

Et malheur à ceux qui estimeraient que tout ne va pas bien. Malheur à ceux qui dénoncent, parfois avec virulence, les écueils du système. Censure tout azimut sur les réseaux sociaux, stigmatisation de toute opposition à l’immigration, travail entre journaux , institutions et gros groupes économiques main dans la main pour faire « la guerre aux fake news »., toutes les armes sont sorties pour imposer l’idée que l’immigration serait « une chance ».

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