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vendredi, 29 décembre 2017

L’extrême droite banalisée en Europe

À l’épreuve de la crise des migrants, 2017 aura été témoin de la montée en force de partis d’extrême droite en Europe. Et de réactions confinant à la banalisation du phénomène de la part des ténors de l’Union européenne (UE).

 

Le phénomène reste minoritaire, en même temps qu’il continue de se répandre, comme une gangrène. Blessé, le Front national demeure en France une force politique en embuscade. En Allemagne, l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) donne froid dans le dos avec sa percée aux législatives de septembre dernier, d’autant que la chancelière sortante Angela Merkel a toutes les misères du monde à réunir une coalition gouvernementale. En Hongrie, l’extrême droite n’est pas au pouvoir, mais n’en est pas très loin, sous les traits du premier ministre ultranationaliste Viktor Orban. Comme en Pologne avec le parti ultraconservateur Droit et Justice (PiS). En Autriche, un accord de coalition vient de faire entrer au gouvernement le Parti de la liberté (FPÖ) du néonazi Heinz-Christian Strache.

 

Tout cela, sans oublier l’influence délétère de l’extrême droite aux Pays-Bas, au Danemark et en Finlande, ainsi que dans le débat référendaire qui a débouché sur la décision britannique de divorcer d’avec l’UE…

 

Le phénomène est multiforme, bien entendu, mais ses ressorts eurosceptiques et anti-immigration sont partout les mêmes. La formation, la semaine dernière, du gouvernement autrichien en constitue le plus récent avatar, peut-être le cas d’espèce qui annonce comme un cri d’alarme que l’extrême droite va irrésistiblement continuer de prendre trop de place à l’échelle de l’Europe si rien n’est fait pour soigner les maux qui lui donnent de l’allant.

 

Qu’il y ait accord de coalition entre les conservateurs du jeune chancelier Sebastian Kurz et la meute de M. Strache était attendu, ce qui était d’emblée fort troublant. On n’imaginait pas, cependant, que M. Kurz pousserait le mariage politique jusqu’à confier à son nouveau partenaire d’extrême droite six des treize ministères, dont plusieurs régaliens : les Affaires étrangères, la Défense et l’Intérieur — et, par conséquent, la police, l’armée et les services de renseignement !

 

Ainsi, donc, se présente le nouveau gouvernement autrichien, encore qu’avec une touche de modernité : en campagne, M. Kurz sera allé pêcher des voix dans le réservoir des électeurs penchant pour les partis d’extrême droite en durcissant ses positions en matières migratoires et identitaires. Tout néoconservateur, patriote et attaché aux valeurs familiales et chrétiennes qu’il soit, il s’est trouvé en parallèle à défendre des positions progressistes dans les domaines de l’égalité salariale homme femme et de l’environnement (il s’oppose aux énergies fossiles et au glyphosate, un pesticide controversé). L’un n’empêchant apparemment pas l’autre, du moins électoralement, cela rend sans doute ce jeune homme de seulement 31 ans d’autant plus dangereux et difficile à contrer.


 

En 2000, le FPÖ était déjà entré en coalition une première fois, ce qui avait suscité une levée de boucliers de la part de l’UE, avec sanctions à la clé. Cette fois-ci, rien. L’europhile Emmanuel Macron s’est tu. Obséquieux, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a déclaré que « ce qui a été écrit dans le programme de gouvernement [lui] convient presque à 100 % » dans la mesure où, tout critique de la construction européenne qu’il soit, M. Kurz « a pris position très clairement en faveur de l’Europe ». Pas un moindre mot sur les valeurs européennes, « pas le moindre bémol inquiet », s’alarme Jean Quatremer, correspondant de Libération. Ce qui revient à dire, conclut le journaliste, que « le fascisme est eurocompatible dès lors qu’il veut rester dans l’Union ».

 

Position européenne en effet intenable. L’UE a finalement eu un sursaut, il y a une semaine, en lançant contre la Pologne une procédure punitive jamais utilisée, étant reproché à Varsovie de « violation grave et persistante » de l’État de droit pour avoir voté des lois qui asservissent la justice au pouvoir exécutif et à la majorité parlementaire. Procédure nécessaire, certes, mais purement légaliste. Au-delà, il faudra que l’UE finisse par s’attaquer aux enjeux de fond : ce sentiment de dépossession citoyenne et nationale, ces économies qui creusent les inégalités, ces élites déconnectées… Mais cela, Bruxelles, Paris et Berlin refusent encore d’en prendre la mesure, laissant l’extrême droite capter les malaises et les colères.

 

Guy Taillefer

 

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Quatre enfants de djihadistes français bientôt de retour

Environ 70 djihadistes francophones sont détenus par les autorités irakiennes à Bagdad. Parmi ceux-ci, on compte seulement quatre Français, cinq veuves et cinq enfants, dont un orphelin, ont affirmé au Figaro des sources irakienne et française à Bagdad. Paris ne souhaite pas le retour des adultes et des veuves.

En revanche, le consul de France à Bagdad négocie avec l’Iraqi Counter Terrorism Service (ICTS) pour que les enfants soient remis à la Croix-Rouge internationale et puissent revenir dans l’Hexagone. Il s’agit des quatre enfants de Mélina B., originaire de Seine-et-Marne, et d’un jeune orphelin, âgé d’environ 3 ans, dont les parents sont morts dans la guerre contre Daech.

Sur ces cinq enfants, quatre seulement devraient rentrer bientôt en France, le dernier, âgé de moins de 6 mois, ne pouvant être séparé de sa mère, Mélina, selon la loi irakienne. Partie faire le djihad avec son compagnon en 2015, Mélina a été arrêtée à Mossoul début juillet, avant la chute de l’ancienne «capitale» de Daech. Les adultes sont interrogés par des juges irakiens et devront répondre de leurs actes devant la justice locale.

Le Jobbik prêt à mener un front anti-Orban

HongrieLe parti d'extrême droite, l'un des plus radicaux en Europe, veut devenir un «parti populaire» pour mieux contrer Orban aux législatives.

Le Jobbik, principale force d'opposition en Hongrie, veut augmenter ses chances de contrer le premier ministre Viktor Orban, a affirmé mercredi son chef Gabor Vona. Ce dernier est prêt à intégrer des élus centristes dans son parti à la veille de législatives.

Décrivant l'évolution de son parti comme «un processus par étapes», Gabor Vona, interviewé dans le quotidien autrichienDie Presse, assure: «je me suis décidé, soit je gouverne à la tête d'un parti populaire, soit j'arrête la politique».

Le Jobbik présentera des candidats dans toutes les circonscriptions aux législatives prévues ce printemps, a-t-il expliqué. Mais après l'élection, «si l'arithmétique parlementaire le permet, je serais prêt à mener des négociations de coalition avec deux jeunes partis, LMP et Momemtum (petites formations centristes)», a-t-il ajouté.

Agé de 39 ans, Gabor Vona dirige depuis plus de dix ans le parti d'extrême droite Jobbik, l'un des plus radicaux en Europe, jugé même infréquentable par le Front national en France et le FPÖ autrichien.

Alors que le parti Fidesz de Viktor Orban, qui gouverne depuis 2010, a asséché le terreau politique du Jobbik avec son propre nationalisme et son populisme, Gabor Vona dit avoir lancé en 2013 la «mutation» de son parti présenté désormais comme un parti conservateur moderne luttant contre la corruption des cercles du pouvoir.

«Orban n'est pas un démocrate», a-t-il encore déclaré mercredi, en ajoutant: «cela peut paraître prétentieux mais je suis le dernier bastion de la démocratie en Hongrie».

Formation plus respectacle

Dans Die Presse, il explique qu'il a longtemps «regardé ailleurs» lorsque des cadres et militants de son parti tenaient des propos racistes et antisémites. «En 2013, j'ai décidé de couper avec ce milieu. Depuis lors vous ne trouverez plus rien de cette orientation», dit-il. Le Jobbik a aussi renoncé à plaider pour une sortie de l'Union européenne.

Les polémiques suscitées par les élus Jobbik ont été nombreuses. Un député avait réclamé en 2012 l'établissement d'une liste de députés juifs «pouvant poser un risque pour la sécurité nationale». La «Garde hongroise», milice du Jobbik interdite en 2009, organisait également des marches d'intimidation dans les quartiers roms.

Avant le scrutin du printemps prochain, le Jobbik est largement devancé dans les sondages par le Fidesz de Viktor Orban, grand favori pour emporter un troisième mandat d'affilée.

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Le Jobbik hongrois ambitionne de devenir un parti populaire

Le Jobbik, principale force d'opposition en Hongrie, veut devenir un "parti populaire" pour contrer le premier ministre Viktor Orban, a affirmé mercredi son chef Gabor Vona. Ce dernier est prêt à intégrer des élus centristes dans son parti à la veille de législatives.

Décrivant l'évolution de son parti comme "un processus par étapes", M. Vona, interviewé dans le quotidien autrichien Die Presse, assure: "je me suis décidé, soit je gouverne à la tête d'un parti populaire, soit j'arrête la politique".

Le Jobbik présentera des candidats dans toutes les circonscriptions aux législatives prévues ce printemps, a-t-il expliqué. Mais après l'élection, "si l'arithmétique parlementaire le permet, je serais prêt à mener des négociations de coalition avec deux jeunes partis, LMP et Momemtum (petites formations centristes)", a-t-il ajouté.

Agé de 39 ans, Gabor Vona dirige depuis plus de dix ans le parti d'extrême droite Jobbik, l'un des plus radicaux en Europe, jugé même infréquentable par le Front national en France et le FPÖ autrichien.

Alors que le parti Fidesz de Viktor Orban, qui gouverne depuis 2010, a asséché le terreau politique du Jobbik avec son propre nationalisme et son populisme, M. Vona dit avoir lancé en 2013 la "mutation" de son parti présenté désormais comme un parti conservateur moderne luttant contre la corruption des cercles du pouvoir.

"Orban n'est pas un démocrate", a-t-il encore déclaré mercredi, en ajoutant: "cela peut paraître prétentieux mais je suis le dernier bastion de la démocratie en Hongrie".

 Formation plus respectacle

Dans Die Presse, il explique qu'il a longtemps "regardé ailleurs" lorsque des cadres et militants de son parti tenaient des propos racistes et antisémites. "En 2013, j'ai décidé de couper avec ce milieu. Depuis lors vous ne trouverez plus rien de cette orientation", dit-il. Le Jobbik a aussi renoncé à plaider pour une sortie de l'Union européenne.

Les polémiques suscitées par les élus Jobbik ont été nombreuses. Un député avait réclamé en 2012 l'établissement d'une liste de députés juifs "pouvant poser un risque pour la sécurité nationale". La "Garde hongroise", milice du Jobbik interdite en 2009, organisait également des marches d'intimidation dans les quartiers roms.

Avant le scrutin du printemps prochain, le Jobbik est largement devancé dans les sondages par le Fidesz de Viktor Orban, grand favori pour emporter un troisième mandat d'affilée.

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Etat des lieux de l’islamisme en France avec Joachim Véliocas

 

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Autriche : un Gouvernement de Résistance à « l’Islamisation »

La coalition du Parti populaire et du Parti de la liberté qui a accédé au pouvoir le 18 décembre 2017 est une alliance advenue entre un parti anti-immigration et un parti anti-establishment. Ce nouveau gouvernement catapulte l'Autriche à l'avant-garde de

 

Extrait de: Source et auteur

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Attaque contre une mosquée en Suède

Des matières explosives ont été lancées par une fenêtre de la mosquée, selon un TV locale

Des inconnus ont attaqué une mosquée de la localité de Saffle, dans le sud de la Suède.

La télévision publique suédoise SVT a rapporté que des matières explosives ont été lancées par une fenêtre de la mosquée, dont les murs ont été endommagés.

Le directeur du Centre culturel islamique supervisant la mosquée de la ville, Abdul Hakim Adan, dont les propos ont été rapportés par la chaîne, a qualifié l’attaque d’effrayante.

Il a souligné que les murs de la mosquée affichent désormais de nombreux trous dus aux pièces de métal placées à l'intérieur des matériaux explosifs.

Les fenêtres de la mosquée ont été brisées, a-t-il précisé.

Une centaine de fidèles font quotidiennement leurs prières dans la mosquée, a noté le directeur.

La police a achevé les enquêtes préliminaires, et a estimé qu’il pourrait s’agir d’un crime de haine.

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Sebastian Kurz : “Forcer des États à prendre des réfugiés ne fera pas avancer l'Europe”

Immigration. Le nouveau chef de gouvernement veut mettre fin au système de quotas de répartition des demandeurs d'asile dans les différents pays de l'Union européenne.

« Forcer des États à prendre des réfugiés ne fera pas avancer l'Europe. Cette discussion n'a pas de sens », a déclaré Sebastian Kurz dans une interview au journal dominical allemand Bild am Sonntag. « Les migrants qui partent pour l'Europe ne veulent pas aller en Bulgarie ou en Hongrie. Ils veulent aller en Allemagne, en Autriche ou en Suède », a ajouté le nouveau chancelier autrichien, qui gouverne avec l'extrême droite.

Depuis son arrivée à la tête du gouvernement autrichien cette semaine, Sebastian Kurz a pris le parti des pays voisins, comme la Hongrie de Viktor Orban, pour s'opposer au système de quotas de répartition des demandeurs d'asile au sein de l'Union européenne. Qualifiant la politique actuelle d'« échec », il appelle au contraire l'UE à soutenir les initiatives visant à aider les migrants dans leurs pays d'origine.

« Si ce n'est pas possible, alors il faut les aider dans des zones sécurisées sur leur propre continent. L'UE devrait soutenir cela, peut-être même l'organiser et le soutenir militairement », a ainsi expliqué l’ancien ministre des Affaires étrangères, qui avait vivement critiqué la décision de la chancelière allemande Angela Merkel d'ouvrir les frontières de son pays à plus d'un million de migrants en 2015.

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Autriche: Une entente de gouvernement scellée sur l’identité nationale et le refus de « l’invasion de masse ».

Pendant que les opposants peinaient à réunir 5000 personnes pour manifester leur désapprobation, le nouveau gouvernement formé par la droite conservatrice et la droite nationaliste a prêté serment. Un gouvernement directement élu en réaction aux grands flux migratoires en provenance des pays islamiques, qui ont fait sauter les frontières de l’Union à partir de 2015. Sebastian Kurz, 31 ans, est ainsi devenu officiellement chancelier et Heinz-Christain Strache, 46 ans, vice-chancelier. C’est donc une Autriche décomplexée qui a mis à sa tête le plus jeune dirigeant du monde après que celui-ci a conduit en octobre dernier son Parti populaire-démocrate (ÖVP) à la victoire lors des législatives.

C’est l’homme de gauche, Alexander Van der Bellen, le chef de l’État  au rôle représentatif, qui a du investir les 13 ministres du nouveau gouvernement dont six postes-clés sont occupés par le FPÖ du nouveau vice-chancelier,  Heinz-Christian Strache, -à gauche sur la photo ci-contre-, et notamment les ministères de la Fonction publique, de l’Intérieur, des Affaires étrangères et de la Défense, des ministères qui contrôlent en large partie la souveraineté du pays, alors que le jeune chancelier avait appelé hier l’UE a laissé plus de compétences aux États:

Le gouvernement a «un engagement européen clair, avec l’objectif de renforcer la subsidiarité» au sein de l’UE, a-t-il déclaré au cours de la présentation à Vienne de son programme de gouvernement aux côtés de Heinz-Christian Strache, le président du Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ).

Les limites de la souveraineté de ce gouvernement

Cette coalition semble avoir bien pris en compte l’échec dirigé depuis Bruxelles, de Marine Le Pen aux élections présidentielles françaises puisque le chancelier comme le vice-chancelier ont l’un et l’autre donné des gages de soumission à l’Union:ette dernière

«Nous souhaitons une coopération européenne plus poussée dans les domaines où cela se justifie, comme la défense des frontières, mais davantage de compétences laissées aux États à chaque fois que c’est possible»,

a expliqué Sébastian Kurz, qui ne remet donc pas en question l’Union ni la monnaie commune, il est vrai cette dernière beaucoup moins néfaste à l’Autriche qu’à la France.

l’identitaire Strache a souligné que le pacte de gouvernement entre leurs partis « exclue» la possibilité d’un référendum sur une éventuelle sortie du pays de l’Union. Ce fut le prix à payer pour conclure la coalition puisque H.C. Strache a expliqué que c’est à la demande de Sebastian Kurz, que «la question d’une sortie de l’UE a été exclue»  des points qui pourront être soumis à référendum, a-t-il indiqué. Ceci alors que lui-même a toujours milité pour une sortie de l’Autriche de l’Union.

Une prise de position habile de cette entente de gouvernement, qui explique que  le président du Conseil européen Donald Tusk se soit dit confiant dans « le rôle constructif et pro-européen » que jouera au sein de l’UE ce nouveau gouvernement autrichien. « C’est particulièrement important au moment où le Conseil européen s’engage plus directement dans des dossiers politiquement sensibles », probablement en raison des négociations sur la sortie du Royaume-uni de l’UE, mais entendait-il aussi englober dans cette formule les différends de la Commission européenne avec les pays de Visegrad sur l’immigration?  Car ce qui lie en premier lieu les deux formations de la coalition c’est la lutte contre l’immigration sauvage. Le vice-chancelier n’est-il pas célèbre pour avoir proclamé que  « l’islam n’a pas sa place en Autriche » ? En tout cas, le point-clef pour amadouer l’UE est de toute évidence de rester dans l’Union et la zone euro. Mais si du côté de l’ancien premier-ministre polonais Tusk, l’heure est à l’observation, le Français Pierre Moscovici,  commissaire européen chargé des Affaires économiques n’a pas manqué d’appeler à « la vigilance des démocrates attachés aux valeurs européennes », fustigeant « la présence de l’extrême droite au pouvoir [qui] n’est jamais anodine », admettant que « La situation est sans doute différente par rapport au précédent de l’an 2000. «  En effet une première coalition avec le le FPÖ avait été conduite à l’échec à cette époque sous la pression internationale.

1ère coalition identitaire de l’Ouest européen 

Il n’empêche que ce gouvernement devra se montrer très fort pour déjouer toutes les embûches auxquelles il devra faire face. Car, malgré sa soumission publique à l’UE, il est le premier pays de la zone euro à l’Ouest qui soit officiellement attaché à défendre son identité européo-chrétienne. Un pays qui n’est cependant pas isolé dans l’Union puisque la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et et la Tchéquie sont sur la même ligne souverainiste et identitaire pro-chrétienne, mais de tous les pays du groupe de Visegrad, seule la Tchéquie est intégrée à la zone euro, ce qui n’est pas le cas, ni pour la Hongrie, ni pour la Pologne, ni pour la Slovaquie. De ce fait l’accession au pouvoir des identitaires en Autriche est sans exemple et une grande victoire en faveur de l’identité européenne et chrétienne de l’Europe. L’Autriche constitue donc un exemple pour les autres peuples européens que certains essaieront par tous les moyens d’anéantir.  Il est notoire à ce propos,  que pendant que le nationaliste Strache était investi vice-chancelier en Autriche, sa formation était solidaire des autres formations identitaires des pays de l’Union qui étaient réunies à Prague. 

L’Autriche, un pays historiquement ancré dans le catholicisme

L’Autriche a fait tout au long de l’Histoire figure de pays très catholique et M. Strache a toujours défendu les racines chrétiennes de l’Europe, comme du reste le chancelier Kurz, qui, quoique vivant en concubinage, se dit proche de l’Église catholique. Les appels de la gauche immigrationiste, anti-chrétienne et politiquement correcte, malgré ses véhémentes tentatives de réductio ad hithlerum pour attirer le chaland, n’a réussi à mobiliser qu’au mieux 5000 personnes aujourd’hui, selon les chiffres de la police autrichienne, pour venir manifester leur opposition, alors qu’en 2000, lors de la précédente accession au pouvoir du FPÖ, 250 000 personnes avaient manifesté à Vienne.

Le tour succinct des réactions serait incomplet sans celui de l’ONU dont le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein. qui s’est voulu inquiet, a estimé que l’alliance de gouvernement autrichienne est « un développement dangereux dans la politique en Europe ».
 
Il convient à présent de suivre attentivement les premières mesures qui seront adoptées en Autriche concernant l’immigration dont la coalition promet de rogner les avantages au profit des Autrichiens, tout en reprenant la maîtrise de ses frontières. Gageons que Bruxelles, courroie de transmission de l’Oligarchie occidentale ne lui facilitera pas la tâche.
 
Emilie Defresne
 

Le prédicateur salafiste qui condamnait la fête de Noël est poursuivi pour avoir incité à rejoindre l’Etat Islamique

Zakir Naik, 52 ans, est un prédicateur musulman de tendance salafiste né à Bombay. Il dispose de sa propre chaîne de télévision, Peace TV, avec une audience estimée à plus de cent millions de personnes. La diffusion de ses émissions a cependant été interdite ou restreinte en Inde, au Bangladesh, au Royaume-Uni, aux États-Unis et au Canada en raison du contenu de ses prêches.

Certaines de ses interventions publiques ont fait le buzz, comme celle publiée le 20 décembre 2010, dans laquelle il avait déclaré que fêter Noël est un péché pour un musulman.

 Zakir Naik a élu domicile en Malaisie il y a cinq ans quand il a découvert que les autorités indiennes enquêtaient sur lui dans le cadre de la lutte contre le terrorisme islamique.

Mais cette semaine, les autorités indiennes ont demandé son extradition. Il est en effet accusé d’avoir encouragé les musulmans indiens à s’enrôler dans l’État islamique. Plusieurs djihadistes indiens ont suivi à la lettre ses recommandations.

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Attentat de Melbourne : le terroriste est un afghan musulman

Et un autre attentat terroriste à la voiture-bélier ! Décidément c’est devenu le mode opératoire favori de certains musulmans qui se réveillent un beau matin justicier… Le chauffard qui a foncé sur la foule hier à Melbourne a invoqué comme raison de son acte meurtrier les « mauvais traitements à l’égard des musulmans » !

L’homme est un Afghan d’origine arrivé en Australie comme réfugié. Selon la doxa officielle serinée par le Premier ministre Malcolm Turnbull lors d’une conférence de presse à Sydney , celle que l’establishment de tous les pays occidentaux ressort invariablement à chaque attaque terroriste du même genre, cet Afghan musulman aurait des « problèmes psychologiques » :

« Je souligne, à ce stade, car les investigations se poursuivent (…) qu’il n’y a aucun lien connu avec des sujets politiques ou avec des groupes extrémistes. On me dit qu’à ce stade aucun lien n’a été identifié avec le terrorisme. Rien ne doit être écarté. Il a dit (…) qu’il imputait ses actions à une perception de mauvais traitements à l’égard des musulmans. »

Sur les 18 blessés, trois sont dans un état critique.

Mais tout va très bien madame la Marquise… ce n’est pas une attaque terroriste islamiste… et que l’Occident continue sagement à recevoir des réfugiés…

Francesca de Villasmundo

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Egypte – Des centaines de musulmans attaquent une église

Egypte – Une église au sud du Caire a été violemment attaquée vendredi par une foule scandant des slogans hostiles et appelant à la «démolition» du bâtiment, a annoncé samedi l’archevêché d’Atfih, dont dépend cette paroisse.

Des centaines d’assaillants musulmans ont fait irruption dans l’église al-Amir Tadros, située dans la localité d’Atfih, à une centaine de kilomètres au sud du Caire, et ont détruit ce qu’elle contenait puis ont agressé les chrétiens présents.

 
Les forces de sécurité sont intervenues pour disperser les émeutiers et sécuriser la zone. Des chrétiens blessés ont été transportés à l’hôpital, selon l’archevêque qui n’a pas précisé leur nombre.
 

Immigration : L’UE va accepter 10000 migrants bloqués dans des camps de Libye

Des migrants évacués des centres de détention en Libye arrivent en Italie dans une base militaire

L’UE va accepter 10000 migrants bloqués dans des camps de Libye.

Jusqu’à 10 000 personnes bloquées dans des camps de réfugiés et des centres de détention en Libye pourraient être relocalisées en Europe en 2018, a annoncé dimanche le gouvernement italien. L’initiative ferait partie d’une tentative des pays de l’UE de faire face à la détérioration des conditions en Libye, où des milliers de personnes sont détenues dans des conditions inhumaines.

“En 2018, jusqu’à 10 000 réfugiés pourront venir en Europe sans risque, à travers des couloirs humanitaires”, a déclaré le ministre italien de l’Intérieur, Marco Minniti, dans une interview au journal La Repubblica.

L’annonce intervient après qu’un groupe de 162 personnes “vulnérables”, originaires d’Erythrée, d’Ethiopie, de Somalie et du Yémen, a été évacué de Libye et est arrivé par avion militaire vendredi à Rome.

Le groupe comprenait des mères célibataires, des enfants non accompagnés et des handicapés, et c’était la première fois que des réfugiés et des migrants avaient été transférés directement en Europe par l’agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Environ 400 000 migrants se trouvent en Libye, dont environ 36 000 enfants, a déclaré l’UNICEF et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) au début du mois.

L’Italie a connu de moins en moins d’afflux de réfugiés du sud de la Méditerranée cette année, principalement en raison d’un accord entre l’UE et les autorités libyennes visant à contenir le flux sur les côtes libyennes. Cependant, l’accord s’est avéré être un échec en termes de questions humanitaires car des vidéos et des reportages en provenance de Libye ont montré que des réfugiés étaient retenus captifs ou vendus comme esclaves sur les marchés.

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Europe : le chancelier autrichien veut en finir avec les quotas de migrants

Leonhard Foeger

Sebastian Kurz, qui gouverne avec l'extrême droite, détaille ses positions sur le sujet dans une interview accordée au tabloïd allemand Bild, dimanche 24 décembre.

Voilà Angela Merkel très officiellement prévenue : sa politique d’ouverture aux réfugiés est plus que jamais dans le viseur de son voisin autrichien. Tout sauf une surprise de la part d'un pays qui a intégré l’extrême droite au sein de son gouvernement.

Dans une interview donnée ce dimanche au premier journal allemand, Bild, Sebastian Kurz envoie un avertissement tant à la chancelière germanique qu’au reste de l’Union européenne. « Forcer des Etats à prendre des réfugiés ne fera pas avancer l'Europe », dit le chancelier, qui s’oppose ainsi frontalement à la répartition actuelle des migrants au sein de l’Union européenne.

Le groupe de Visegrad, qui regroupe la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie et la Hongrie, tous unis dans leur refus d’accueillir des réfugiés, a donc un nouvel allié.

Il faut dire que la position de Sebastian Kurz sur le sujet n’est pas nouvelle. Il n’avait pas de mots assez durs, quand il était ministre des Affaires étrangères, envers les quotas de migrants en Europe.

Le désormais plus jeune dirigeant d’Europe a fait du refus de l’immigration le thème central de sa campagne, à l’automne 2017. Il s’est présenté devant les électeurs comme celui qui a réussi à fermer aux réfugiés la route des Balkans. Il se dit également fier d’avoir été félicité par Viktor Orban, Premier ministre de Hongrie et farouche opposant à l’arrivée de réfugiés en Europe.

Lors du dernier Conseil européen, en décembre, les 28 se sont donnés six mois pour trouver un compromis dans ce dossier brûlant.

Texte initialement publié sur : RFI

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