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mardi, 02 janvier 2018

Indignation après le passage à tabac de deux policiers en banlieue parisienne (VIDEO)

Le passage à tabac de deux policiers dans la banlieue de Paris dans la nuit de la Saint-Sylvestre a soulevé une vague d’indignation en France et le président Emmanuel Macron a dénoncé un «lynchage lâche et criminel».

 

Source et Video

Réveillon en France: Une policière rouée de coups par des jeunes issus de l’immigration (Vidéos) [Mise à jour]

Mise à jour: Selon le site Actu17, un autre policier aurait aussi été frappé:

 Deux policiers ont été victimes d’un véritable lynchage la nuit dernière par une soixantaine d’individus. Plusieurs vidéos des faits ont été diffusées sur les réseaux sociaux.

Tout s’est déroulé la nuit dernière lors de la Saint-Sylvestre, à Champigny-sur-Marne, vers minuit lorsque deux policiers ont été très violemment pris à partie par de nombreux individus, alors qu’ils intervenaient pour mettre fin à une rixe, rue Benoit Frachon.

Rapidement les deux fonctionnaires se sont retrouvés encerclés et acculés par des dizaines d’individus hostiles à leur présence.

Une policière jetée au sol et rouée de coups

La policière a alors été projetée au sol et littéralement passé à tabac, recevant de nombreux coups de pieds sur l’ensemble du corps. Cette dernière a été conduite à l’hôpital et souffre de nombreuses contusions au visage et à la tête. 7 jours d’ITT (incapacité totale de travail) lui ont été prescrits.

Le capitaine de police a été au même moment roué de coups, notamment au visage, par des dizaines d’individus. Le fonctionnaire a le nez cassé et souffre de multiples contusions. Ce dernier a été lui aussi conduit à l’hôpital

Sur ces images, il est également possible d’apercevoir l’un des assaillants qui tente de dérober l’arme de service de la policière frappée au sol.

Les renforts de police sont arrivés rapidement sur les lieux mais selon nos informations, aucun suspect n’a été interpellé.

Source Actu17

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Une soirée de réveillon a tourné à l'émeute à Champigny-sur-Marne. Sur des images diffusées sur les réseaux sociaux, on peut voir une dizaine de jeunes passer à tabac une policière étendue au sol, et se livrer à des dégradations.

«Pathétique» : c'est ainsi qu'un internaute a décrit une scène qui s'est déroulée lors de la soirée du réveillon de Nouvel An le 31 décembre à Champigny-sur-Marne.

Sur une vidéo des incidents qui se sont déroulés diffusée sur les réseaux sociaux, on peut notamment voir une dizaine de jeunes retourner une voiture, monter dessus puis la saccager.

Dans une autre scène, on voit des dizaines d'individus encercler une policière au sol et la rouer de coups de pieds.

 

Source et Video

L’Europe Unie de l’invasion migratoire

Durant les Golden Sixties, il y avait du travail et même beaucoup de travail, plus que les Européens ne pouvaient en assumer

Le résultat ne se fit pas attendre. On introduisit massivement des travailleurs, soit des hommes faits, provenant de Turquie (Allemagne), du Maghreb (France, où les Noirs ne sont arrivés que secondairement), d’Afrique noire et maghrébine (Belgique), d’Insulinde et de Guyane (Pays-Bas), des Antilles, des Indes et d’Afrique noire (Grande-Bretagne).

Là-dessus, se produisit un phénomène imprévu, tant il est vrai que les experts ne servent strictement à rien : ils ne prévoient jamais que ce qui ne se produit pas ! Dès le premier choc pétrolier et la montée en flèche de toutes les matières premières, en 1973, les Européens – qui n’étaient pas, alors, des réplicons de Nord-Américains –, réduisirent leur consommation et en revinrent aux ancestrales habitudes d’économie.

La grande distribution d’Europe occidentale, qui rêvait aux superbénéfices des cousins d’Amérique du Nord, se lança dans une opération de propagande humanitaire : il fallait absolument, au nom du Seigneur et des Droits de l’Homme réunis, regrouper les familles des pauvres travailleurs immigrés.

En France, deux politiciens très sensibles aux ukases des hommes d’argent, les sieurs Giscard d’Estaing et Chirac, édictèrent le Décret 76-383, du 29 avril 1976 (paru au JO du 2 mai), légalisant le regroupement familial. Et affluèrent femmes, enfants et vieillards ; coran, mosquées et imams ; jeunes (et moins jeunes) délinquants-vandales ; trafiquants de haschich (Maroc), d’héroïne (via la Turquie), ecstasy, méth-amphétamine, cocaïne et autres merveilles de la chimie.

Il ne manquait plus que quelques guerres néocoloniales, induites par les maîtres des USA et imposées à leurs valets des États européens, pour que surgissent le Djihâd et ses attentats aveugles, prouvant que l’on peut tuer beaucoup d’innocents avec des moyens rudimentaires.

En résumé, l’on en est arrivé là, parce que les opinions publiques européennes se sont laissées berner par de faux sentiments humanitaires. On avait besoin de travailleurs et on importa la misère, sous-douée et sous-productive, du Tiers-Monde. S’enrichit beaucoup la grande distribution, tandis que la foule des glorieux parasites d’associations humanitaires trouvait à s’occuper de façon particulièrement flatteuse pour l’ego de ses membres.

Manifestement, au moins 45 % des citoyens des États d’Europe occidentale et scandinave ont compris l’origine de leur malheur, mais beaucoup n’osent s’affranchir de la propagande niaise et catastrophiste : que vont devenir nos gentils immigrés et notre économie si compliquée, lorsque les méchants populistes seront arrivés démocratiquement au pouvoir ?

C’est à répondre à ces questions que les populistes doivent s’attacher. Les remèdes existent, puissants, impitoyables, car adaptés à la situation très périlleuse des Européens. Il importe de les faire connaître en assurant les Nations autochtones qu’ils seront appliqués dans toute leur rigueur.

Retour intégral des Extra-Européens dans leurs continents d’origine, une fois terminées leurs études et leurs stages de formation.

Retour à une politique économique de préférence continentale en matière d’emploi, de ré-industrialisation européenne, d’accords commerciaux négociés de pays à pays.

 

Quand l’AFP confirme la tyrannie médiatique à propos des migrants

« Migrants: la presse approuve le pape et craint la surdité des croyants »Tel est le titre révélateur d’une dépêche de l’AFP (Agence France Presse) parue le 26 décembre après les propos – contestés par de nombreux catholiques – tenus par le Pape François à propos des migrants à l’occasion de son homélie de Noël.

L’AFP confirme ainsi la tyrannie médiatique qui est à l’oeuvre aujourd’hui en France – tout en laissant coi les observateurs qui s’inquiètent d’une généralisation de la pensée unique dans la presse subventionnée française, «presse d’État», disent certains.

« Après l’homélie de Noël dans laquelle le pape François a exhorté dimanche les catholiques à ne pas ignorer le drame des migrants, la presse applaudit tout en craignant la surdité des croyants.». Hormis la presse d’opinion qui s’assume comme telle, le rôle de la presse n’est pourtant pas d’applaudir ou de craindre, mais bien de transmettre l’information aux lecteurs.

« La mission essentielle du journaliste consiste à transmettre une information sur n’importe quels sujet et support, en la rendant compréhensible et accessible à divers publics (lecteurs, auditeurs, téléspectateurs, internautes…). Le rôle du journaliste est de faire avancer ces fins en recherchant la vérité et en fournissant des comptes rendus équitables et simples des événements et sujets importants qu’il est amené à relater. Quel que soit son média, le journaliste s’efforce de servir le public avec minutie et honnêteté. L’intégrité professionnelle est la pierre angulaire de la crédibilité d’un journaliste », écrivent Julie Chang-Leng, Sébastien Grenier et Agnès Judith.

Pourtant, l’AFP cite les éditos des journaux La Croix, l’Humanité, Le Figaro, Sud-Ouest, La Presse de la Manche, L’Union, Le Courrier Picard (et pourraient citer presque tous les titres de la presse subventionnée en France) qui appellent ouvertement le lecteur à accueillir avec bienveillance les propos du Pape François – qui oeuvre depuis des mois à l’ouverture des frontières de l’Europe et à l’invasion migratoire masquéesous l’appellation d’accueil inconditionnel des migrants.

« Jésus, Marie et Joseph étaient des migrants », a ainsi affirmé le Souverain pontife, applaudi de façon unanime, y compris par la presse de gauche qui n’a pourtant jamais eu, traditionnellement, de mots assez forts pour dénoncer ou pour moquer les catholiques.

Ce titre de l’AFP a en tout cas fait réagir la journaliste catholique Charlotte d’Ornellas – qui elle n’avance pas masquée vis à vis de ses lecteurs :

« Sans même discuter du fond, le rôle de « la presse » n’est ni d’approuver le message d’un Pape, ni de craindre la réaction de tel ou tel fidèle catholique à la parole de celui-ci. Je rêve. »

Des lecteurs qui n’épargnent pas la presse, comme Philippe Léon, qui écrit : « La “presse” montre superbement à quel point elle s’estime comme une caste sage, supérieurement éduquée (alors que ses diplômes ne volent pas bien haut !), et surtout, distincte du peuple. »

« L’AFP est une agence partisane »

Et Gérard Auzou, de commenter : « En revanche, quand il s’agit de l’avortement, du mariage dit pour tous, de la PMA ou de la GPA, de l’euthanasie, « la presse » craint la surdité du pape… Cela dit, s’agissant des déclarations du Pape François sur la question des migrants lors de son homélie de la Nuit de Noël, on ne peut manquer de relever des erreurs factuelles par rapport à l’Évangile (Matthieu, 2.1 et 2.13; Luc, 2), lesdites erreurs ne pouvant évidemment être imputées à une ignorance de la part du Souverain Pontife. Sans revenir ici sur le détail du dogme de l’infaillibilité pontificale défini par le Concile Vatican I le 18 juillet 1870, prenant en l’occurrence position sur des problèmes particuliers, le pape ne s’exprimait pas comme pasteur universel. De même a-t-il exprimé des positions personnelles ou un enseignement de circonstance. Enfin, la question toute politique des migrants ne relève pas de l’infaillibilité pontificale, les définitions devant toucher à la foi et aux mœurs. Catholique, je ne me sens en conséquence nullement lié ou obligé par les déclarations de Jorge Mario Bergoglio.».

Pour rappel, l’AFP est aussi cette agence de presse, reprise par tous les médias mainstream en France, qui s’inquiétait récemment du lancement de la chaîne Russia Today et de la possible influence russe… Pour le journaliste Jean Robin, auteur du Livre noir de l’AFP« l’AFP (Agence France Presse) est sans doute le plus méconnu des médias français, et le plus puissant. On estime que 80% de l’information fraîche en France provient de l’AFP, et qu’elle est en situation de monopole depuis sa création, en 1944. C’est aussi l’une des trois plus importantes agences de presse dans le monde (avec AP et Reuters), qui compte environ 3 000 collaborateurs dans le monde entier. Tout cela serait parfait si son engagement statutaire de neutralité et de pluralisme était réel, or l’AFP est une agence partisane, qui censure sciemment ce qui ne convient pas à sa ligne, et qui met en avant ce qui va dans son sens, tant en politique intérieure qu’à l’international.  Ce secret de polichinelle est bien connu de la plupart des journalistes honnêtes, il reste inconnu pour les autres. Sachant que la plupart des Français ignorent le rôle central de l’AFP, tandis qu’on leur parle sans arrêt de la multiplication des médias et de l’information. Or si l’AFP ne remplit pas ses missions de service public, et les trahit, alors 80% de l’information fraîche en France s’en trouve biaisée. »

Jean-Yves Le Gallou, dans son ouvrage La Tyrannie médiatique, paru en 2013 – avait déjà cerné la guerre d’influence à l’oeuvre aujourd’hui en France – guerre qui vise ni plus ni moins à la manipulation des masses. « Les médias ne sont pas un contre-pouvoir. Ils ne sont pas davantage le quatrième pouvoir. Ils sont progressivement devenus le premier pouvoir : celui qui s’exerce sur les esprits. Plus inquiétant, ils semblent même prendre le contrôle des autres pouvoirs, intellectuels, politiques et judiciaires. Or journaux, radios, télévisions et même certains sites d’information en ligne ne sont ni indépendants, ni libres. Ils subissent la loi d airain publicitaire des banques et des financiers, prisonniers des préjugés de ceux qui les font, la caste journalistique. C est l’alliance du grand capital et de la pensée unique de salle de rédaction qui passent tout au crible de l idéologie mondialiste : ouverture des frontières, dérégulation économique et financière, rejet des traditions, « antiracisme » et « mariage gay ». Pour rééduquer, ils conditionnent par la désinformation, la Novlangue, la censure, la diabolisation et le bobard sont leurs instruments, au mépris de l identité, de la souveraineté, de la démocratie française et des libertés.».

Pour conclure, on lui reprendra volontiers l’une de ses phrases : «Pour redonner vie à une véritable liberté d’expression, il faudra bien chasser les assassins de l information. »

Article paru sur le site Breizh info.

Territoires perdus, zones de non-droit : “il y a un déni de réalité” selon Daniel Rondeau

 

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Mathieu Kassovitz charge la police, s’excuse… et recharge à nouveau les forces de l’ordre !

 

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Allemagne : hommage à une jeune fille de 15 ans poignardée par un immigré afghan

Les habitants de Kandel (Allemagne) ont rendu hommage à une jeune fille de 15 ans poignardée à mort dans un supermarché par un immigré afghan prénommé Abdul qui affirme avoir 15 ans :

La Video

4e viol collectif à Malmö en Suède… en deux mois !

Les autorités ont la solution : elles demandent aux femmes de ne plus sortir de chez elles le soir… Voilà à quoi mène le féminisme immigrationniste, en plus de conduire à élargir les trottoirs :

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L’Allemagne prend des mesures pour protéger ses femmes durant le réveillon

La nuit du réveillon du Nouvel An 2016 était entrée dans l’Histoire suite aux agressions sexuelles de masse perpétrées au sein des villes allemandes de Cologne, située en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, et de Hambourg par des Nord-Africains à l’encontre de femmes allemandes. Un an plus tard, la police avait dû déployer de gros moyens matériels et humains afin d’empêcher que de tels événements ne se reproduisent, alors que la gent féminine évitait le centre de certaines cités allemandes. À Francfort-sur-le-Main, les forces de l’ordre avaient même placé des blindés dans les rues.

Alors que la nuit du réveillon de 2018 approche, les autorités allemandes prennent les devants. Le ministre de l’Intérieur démocrate-chrétien (CDU) de l’État de Rhénanie-du-Nord-Westphalie Herbert Reul recommande aux femmes de ne pas se promener seules à la Saint-Sylvestre, mais en groupe, tout en affirmant que tout a été fait pour assurer la sécurité lors du Nouvel An : « Je dirai à mes trois filles : si vous en avez la possibilité, n’allez pas seules, mais en groupe », avant d’ajouter : « Quand cela devient critique, faites-vous remarquer bruyamment et si cela ne vous aide pas, appelez aussi vite que possible le 110, plutôt une fois de trop qu’une fois trop peu. » En Rhénanie-du-Nord-Westphalie, 5.700 policiers seront déployés, dont 1.400 à Cologne.

Après les agressions de 2016, le maire de Cologne, sans étiquette, élu avec le soutien de la CDU, des sociaux-démocrates du SPD et des écologistes, madame Henriette Reker, avait recommandé aux femmes allemandes de se tenir à une distance d’au moins la longueur d’un bras des étrangers, de rester en groupe et, le cas échéant, d’appeler à haute voix à l’aide. En 2017, suite aux contrôles renforcés mis en place par la police à Cologne, visant les personnes au profil nord-africain ou de type arabe lors du Nouvel An, ainsi que l’utilisation par les forces de l’ordre (dans un tweet) du jargon « Nafris » (Nord-Africains), des critiques visant ces dernières avaient vu le jour.

Le ministre Herbert Reul précise que la police n’a pas pour objectif de surveiller plus les étrangers, mais que si des groupes déterminés d’étrangers sont visiblement suspects, cela doit être dit clairement.

 La télévision allemande retransmet habituellement le rassemblement festif de la Saint-Sylvestre qui se déroule au sein du cœur politique de l’Allemagne, à Berlin, devant la porte de Brandebourg, à quelques pas de la Chancellerie et du Parlement national, lorsque les douze coups de minuit retentissent. Cette année, pour la première fois, un domaine réservé aux femmes est érigé. Au sein de ces « zones de sécurité pour femmes », des aides formés à la psychologie de la Croix-Rouge seront à la disposition, sous des tentes, des femmes harcelées sexuellement ou qui se sentent en insécurité.

Depuis l’ouverture des frontières aux migrants par la chancelière allemande Angela Merkel (CDU) en 2015, le visage de l’Allemagne a bien changé. Les femmes n’y sont plus en sécurité comme autrefois. Un réveillon du Nouvel An ne peut plus s’y dérouler sans que les forces de l’ordre doivent déployer des moyens importants afin d’éviter les agressions sexuelles de masse.

Lionel Baland

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Le soutien au terrorisme islamiste sur notre sol

Selon un rapport de la commission d’enquête du Sénat publié en avril 2015, le nombre d’individus à surveiller, à cette époque-là, était de 3.000 environ. Parmi eux, près de la moitié étaient, et sont encore pour certains d’entre eux, impliqués dans les filières syriennes. Les motivations de ces jeunes hommes et jeunes femmes ayant rejoint les zones de combat en Syrie ou en Irak ont longtemps été débattues. Elles ont même parfois été raillées, comme pour exorciser une démarche qui, à certains égards, paraissait effrayante. Partis de nos banlieues et parfois de nos villages, ces djihadistes français, instruits ou pas et issus de différentes classes sociales, ont pris les armes contre leur propre pays. Beaucoup sont morts lors des combats et des bombardements de la coalition. D’autres ont survécu et cherchent désormais à rentrer au pays. C’est le prochain défi sécuritaire qui nous attend. D’autres, encore, ont été arrêtés ou faits prisonniers ; ils seront déférés à la Justice.

Parmi ces derniers se trouvent quelques figures emblématiques de la « filière française ». Ainsi, l’Albigeois Thomas Barnouin, qui aurait été arrêté à la mi-décembre dans la région d’Hassaké, au nord-est de la Syrie, par les unités de protection du peuple kurde. Considéré comme l’un des cadres de l’État islamique en Syrie par les services de renseignement, c’est un vétéran de la nébuleuse djihadiste du Sud-Ouest, proche des frères Clain – ceux qui ont revendiqué les attentats du 13 novembre pour le compte de Daech -, qui vient ainsi d’être mis hors d’état de nuire. Deux autres Français auraient également été arrêtés, Romain Garnier et Thomas Collange. Le premier avait quitté la France avec sa compagne pour rejoindre l’État islamique, dont il était devenu l’un des principaux chroniqueurs radiophoniques francophones. Le second combattait dans les rangs de Daech depuis plusieurs années.

Parmi les questions qui se posent, celle de l’appartenance de plusieurs de ces djihadistes français à une même ville, un même quartier, voire à un même village est récurrente. Ainsi le développement de l’islamisme dans le département du Tarn n’est-il pas sans interroger certains observateurs. En effet, ce département, avec plus de 150 tenants d’un islam radical suivis par les services spécialisés dans la lutte antiterroriste, figure au « Top 10 » national en nombre de radicalisés par habitant.

 Les raisons de ces concentrations inattendues sont multiples. Elles peuvent tenir, tout d’abord, à la présence d’imams ou de prêcheurs radicaux. La région de Toulouse et de ses environs vit justement sévir Olivier Corel, surnommé « l’émir blanc », lequel provoqua la radicalisation d’individus qui allaient, par la suite, défrayer la chronique. Parmi eux, Mohammed Merah et Thomas Barnouin. Le groupe est, ensuite, potentiellement facteur de propagation du radicalisme. Il en est ainsi du cercle familial – souvenons-nous des frères Kouachi – ou des fréquentations habituelles de la vie sociale ou cultuelle. C’est en leur sein que vont se créer des cellules actives souvent à l’origine d’attentats meurtriers. Là encore, les exemples ne sont que trop nombreux. Enfin, souvent issus du milieu de la délinquance, qui emprunte les mêmes modes d’organisation, et ayant fait des séjours répétés en prison, la radicalisation de ces individus passe également par des réseaux de circonstance. Si ce mode de fonctionnement collectif et concerté peut rendre ces personnages plus forts et plus dangereux, il les rend également, par sa visibilité, plus vulnérables. C’est notamment sur cette vulnérabilité que travaillent les services de renseignement.
 
Olivier Damien
 
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