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vendredi, 05 janvier 2018

L’homme de l’année : le migrant. Le scénario Raspail mais sans « camp des saints »

Raoul Fougax ♦
Journaliste.

On ne parle que d’eux. Ils sont l’objet de toutes les compassions médiatiques. Ils permettent à notre démagogie pleurnicharde de continuer sa stratégie de culpabilisation pour vitrifier toute résistance identitaire. Le migrant, le réfugié, le clandestin, l’ immigré… voià en France, l’homme de l’année.

Il est présenté comme une victime que l’on doit aider. Même le pape s’y met.

On est bien dans le scénario de notre prophète de la disparition sous les masses migratoires du « camp des saints ».

Il y a quand même des différences

Cette migration essentiellement musulmane s’inscrit dans un contexte où une partie de l’islam mène une guerre mondiale contre tout ce qui n’est pas elle et contre nous en particulier.
Et puis surtout il n’y a pas de camp des saints. On a cru un moment que le Fn pourrait, au niveau politique institutionnel, jouer ce rôle. Même cet espoir c’est envolé.
Mais un camp des saints est encore possible, une forteresse, un réduit, d’où pourrait éventuellement partir la reconquista de nos valeurs historiques et de notre identité.

Quand on voit le phénomène Macron, pourquoi pas un Macron de chez nous? Certains y pensent. Quand ils voient les succès en librairie des livres d’un général de Villiers ou ceux historiques de son frère, ceux d’un Buisson ou la résistance d’un Ménard, ils se disent que tout peut-être n’est pas définitivement perdu. Ils pensent à l’émergence d’un grand capitaine.

J’entends même parfois que finalement Macron pourrait jouer ce rôle.

Il est vrai que tout n’est pas à jeter dans le Macron et que parfois on le sent se croire investi d’une mission divine et président providentiel du retour de la France. Mais il est prisonnier de l’idéologie qui l’a façonné. Pour lui la colonisation et la guerre d’Algérie sont des crimes contre l’humanité. Il bégaye l’histoire qu’on lui a enseigné. Il ne ressent rien vis-à-vis d’une œuvre civilisatrice, de grandeur mondiale et de sa gloire. Sur l’immigration et les migrants, il sent bien qu’il faut arrêter, mais il ne le pourra pas, car ceux qui l’ont porté au pouvoir et notamment cette masse d’élus incultes de notre histoire et abrutis par la propagande de l’idéologie médiatique, ne le lui permettront pas.

Toute cette fin d’année les médias ont valorisé le migrant au nom de la lutte contre le racisme et l’exclusion. C’est le levier qui doit permettre d’imposer l’immigré, serai- il clandestin comme au cœur de leur république anti-nationale.

Oui c’est le migrant, l’homme de l’année et Raspail le prophète de la submersion démographique, de la misère mondiale des nations européennes qui après avoir conquis et dominé le monde lui apportant le meilleur et le pire sont au risque de disparaître.

Y aura-t-il chez nous un camp des saints… pas sûr et pourrait- il mieux résister que celui du roman, sans doute pas.

Mais nous ne sommes pas seuls en Europe et, de l’Allemagne à la Bulgarie en passant par l’Autriche, la Pologne et la Hongrie, des nations refusent la culpabilisation mortifère et le déferlement d’une invasion qui n’est pas que pacifique et humanitaire.

Aucun peuple ne veut disparaître même par bonté pour les autres. Le totalitarisme de la compassion se heurte de plus en plus à l’instinct de survie.
Le migrant est l’homme de l’année certes, mais l’Européen pourrait être celui de l’année prochaine, car si à l’ouest rien de nouveau, ça bouge à l’est.

Là bas, il y a des camps des saints. A quand le nôtre ?

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