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samedi, 06 janvier 2018

Musulmans en Europe : Des chiffres, des débats et des inquiétudes

Les statistiques, auxquelles on reproche de surestimer le nombre de Musulmans, nourrissent la peur en France, en particulier en lien avec l’immigration, l’altérité et le terrorisme

L'estimation du nombre de Musulmans en Europe anime de plus en plus les débats politiques ces dernières années. Lequel débat porte essentiellement sur la proportion de la population musulmane dans l’ensemble de la société européenne, notamment celle de la France.

Après l’étude publiée le 29 novembre 2017 par l’Institut de recherche américain Pew sur la population musulmane d’Europe d’ici 2050, les scénarios révélés sur le nombre de Musulmans ont suscité des discussions sur la méthode selon laquelle ces données ont été établies.

D’après le premier scénario (scénario d’immigration zéro), en 2050, le nombre des Musulmans en Europe pourrait passer à 7,4% de sa population totale (12,7% de celle de la France). Ceci s’explique par la fertilité (les Musulmans sont plus jeunes et ont un enfant de plus par femme que les autres européennes).

Un second scénario, à portée moyenne (la poursuite des migrations régulières vers l’Europe), suppose que les Musulmans pourraient représenter 11,2% de la population européenne en 2050 (dont 17,4% en France).

Enfin, le troisième scénario prévoit une forte immigration (l’accroissement des flux de réfugiés ajoutés au flux annuel des migrations régulières), où la population musulmane pourrait atteindre 14% de l’ensemble de la population européenne (18% en France). 

Les débats sur les chiffres de ces trois scénarios reflètent également les inquiétudes en rapport, d’une part, avec l’avenir de la société (la perception de la laïcité menacée) et, d’autre part, avec la question de la sécurité, liée au faits migratoires en Europe (la peur des salafistes ou des djihadistes). 

- Des réactions contre les chiffres de Pew : qu’est-ce qu’un Musulman ? 

Le rapport produit par l’Institut américain a suscité des réactions dans le monde scientifique, remettant en cause la fiabilité des chiffres avancés par ces projections.

La principale réaction concerne l’établissement des statistiques religieuses. D’après le monde scientifique, il faut d’abord donner une définition sur ce qu’être Musulman.

Il serait, d'après cette thèse, plus juste de partir sur la base du niveau de religiosité au lieu de l’appartenance religieuse pour dresser une statistique sur le nombre des Musulmans.

Ce point de vue avance qu’il faut faire la distinction entre le Musulman sociologique (la personne venant d’une famille musulmane) et le Musulman réel (la personne qui se considère comme musulman et qui pratique l’Islam).

Car, selon les chiffres projetés, toute personne d’origine musulmane en France est perçue comme musulmane, alors que ce n’est pas le cas pour certaines d’entre elles. Ce qui se traduit par une surestimation du nombre de Musulmans.

Un autre facteur de cette surestimation consiste en l’ajout à ces chiffres des descendants nés des mariages mixtes et qu’on ne peut présumer qu’ils sont tous Musulmans.

De part ces réactions, on constate une critique sur l’usage du terme «Musulman» qui agrège des pratiquants et des non-pratiquants.

Si on prend en compte les personnes qui s’auto-déclarent Musulmans et ceux qui pratiquent l’Islam au sens du terme, on estimerait le nombre de Musulmans en France à environ 2 millions. Ces débats sont accompagnés de recherches effectuées sur l’opinion religieuse des Musulmans.

Dans ce contexte, des discussions sur l’athéisme chez les Musulmans ont commencé à voir le jour dans toute la géographie musulmane (un article sur le Monde vient d’être publié dans ce sens).

- Pourquoi cette inquiétude sur le nombre des Musulmans ? 

Les statistiques, auxquelles on reproche de surestimer le nombre de Musulmans, nourrissent la peur en France, en particulier en lien avec l’immigration, l’altérité et le terrorisme en distinguant les différentes catégories d’Islam tels que les salafistes, les djihadistes, etc.

l’Islam et l’intégration surgissent comme deux faces de cette peur. Dans les débats sur l’intégration qui persistent depuis des décennies, le discours de la laïcité menacée domine l’opinion publique.

D’après l’enquête réalisée en octobre 2017 par Opinionway pour le compte de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), 57% des personnes interrogées estiment que la laïcité n’est pas suffisamment défendue en France et 53% pensent qu’il ne faut pas modifier la loi de 1905 sur la laïcité pour tenir compte des évolutions de la société.

90 % de ces personnes interrogées pensent qu’il ne faut pas tenir compte de l’appartenance religieuse dans le domaine sportif, 89% dans les entreprises et les services publics, 87% dans les écoles et 81% dans les hôpitaux.

À cet effet, tant dans la société que dans le milieu politique, l’inquiétude sur la proportion de la population musulmane en France provient d’une part de la gestion de l’Islam par rapport au discours de sécurité (le djihadisme croissant).

D’autre part, cette inquiétude provient du discours sur la laïcité qui est devenue la valeur la plus défendue face aux revendications identitaires et communautaires et face à la visibilité de l’Islam dans les débats sociaux.

Ainsi, l’affirmation du monde scientifique selon laquelle le nombre des Musulmans n’est pas aussi élevé que le prétend l’étude américaine, devient de plus en plus compréhensible, au vu de ces inquiétudes que vivent la France et les Français. 

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Erdogan pas le bienvenu en France !

 


Erdogan pas le bienvenu en France !



Les militants de Génération Identitaire Paris étaient ce matin au bord de l'autoroute A1 pour adresser un message à Erdogan lors du passage de son convoi : « Islamistes hors d’Europe ! Erdogan tu n’es pas le bienvenu en France ! »

Celui qui a déclaré dans le passé que « les mosquées sont des casernes et les minarets des baïonnettes » et qui encore récemment disait que « les Européens ne seraient nulle part en sécurité s’ils offensaient les Turcs » n’a pas sa place en France.

Son pays a largement contribué au développement de l’État islamique et soutient encore aujourd’hui des milices salafistes armées. On se souvient aussi que c’est en Turquie que la minute de silence en honneur des victimes du Bataclan a été sifflée.

La Turquie ne sera jamais l’Europe et son gouvernement islamiste actuel est particulièrement dangereux. Turquie hors d’Europe !

 


 

 

Retour des djihadistes : on n’en veut pas ! Qu’Émilie König reste là où elle est !

Arrêtée en Syrie, détenue par les forces kurdes avec d’autres Françaises, on nous a montré Émilie König en larmes, implorant l’État français de la récupérer avec sa progéniture. Enfin, quand je dis montrer, j’exagère, puisqu’elle était planquée sous sa burqa. Disons qu’on l’a entendue sangloter et demander pardon à sa mère, à ses concitoyens, à la France.

Il y a longtemps que les avocats connaissent la combine : l’accusé doit se tordre les mains, pleurer abondamment et se couvrir la tête de cendres devant les caméras. Il lui faut dénoncer d’affreuses conditions de détention, le viol et la torture, et battre sa coulpe en public pour arracher des sanglots à la ménagère puis aux jurés. Sur ce plan, les avocats d’Émilie König sont de grands professionnels. Ainsi Me Bruno Vinay a-t-il déclaré à l’AFP qu’il demande le rapatriement de sa cliente aux autorités françaises parce qu’elles « ont l’obligation de la juger ». Et puis, dit-il, elle « est la mère de trois enfants français » et « tout doit être mis en œuvre pour faciliter leur rapatriement, conformément aux engagements internationaux de la France ».

Pour ce qui est de la mère de famille exemplaire, on rappellera ici que lorsqu’elle est partie porter les armes en Syrie, en 2012, Émilie König a laissé ses deux premiers enfants au pays. Comme quoi l’amour maternel a des limites. On se demande, alors, ce qui fait du petit garçon âgé de quatre ans et de ses sœurs jumelles âgées de un an seulement des petits Français ! Qui est leur père ? Un barbu fanatique, sans doute, puisque la Lorientaise était, là-bas, l’égérie des fous d’Allah.

L’argument entendu de la bouche de son avocat dans un entretien télévisé ne manque pas de sel : sa cliente « se tient à la disposition de la justice […] dans un esprit de coopération ». Sans blague ?

Émilie König est l’une des pires furies que les islamistes aient pu produire, alors son « esprit de coopération », on s’assoit dessus. Radicalisée au sortir de l’adolescence, devenue propagandiste zélée puis recruteuse pour Daech, appelant à attaquer les institutions françaises et à s’en prendre aux épouses de nos soldats, elle a été placée en septembre 2014 par l’ONU sur la « liste noire des combattants les plus dangereux ». Et il faudrait, aujourd’hui, la sauver d’un sort qu’elle réservait aux autres ?

Le Figaro écrit aujourd’hui qu’une trentaine de djihadistes français ayant été arrêtés par les forces kurdes et les Irakiens, « le cas des femmes et de leurs enfants est le plus épineux ».

Pourquoi ? Est-ce parce qu’elles sont femmes, donc d’office présumées irresponsables et victimes, ou bien à cause de leurs enfants ? L’argument des avocats est, là aussi, connu : ces femmes, forcément abusées, ont servi de simples « génitrices », leurs ventres seulement recrutés pour fabriquer des combattants.

 Émilie König n’est pas une victime. Elle a revendiqué ses choix devant les caméras, entraîné des adolescents dans sa folie meurtrière, porté les armes contre son pays. Pourquoi devrait-on l’exonérer de ses crimes ?

Emmanuel Macron a affirmé, en novembre dernier, que le sort des djihadistes françaises serait examiné au « cas par cas ». Alors, si je peux émettre un avis : qu’Émilie König reste là où elle est ! Tentée par l’exotisme, qu’elle en profite pleinement et croupisse chez les Kurdes. Je ne veux pas devoir débourser un centime pour elle et ses enfants.

Je finirai sur une anecdote qui date de quelques années. J’étais avec un ami à attendre le métro quand sont venues s’asseoir à côté de nous deux adolescentes fièrement voilées jusqu’aux pieds et gantées. On voyait encore leur visage : teint de porcelaine, yeux bleus qui fixaient avec arrogance le petit peuple ébahi.

Répondant à leur regard insistant, mon ami leur a alors lancé cette remarque : « Décidément, le costume breton a bien changé ! »

Il ne croyait pas si bien dire…

Marie Delarue

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La mosquée de Paris quitte le Conseil Français du Culte Musulman

La mosquée de Paris a annoncé son retrait du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) après que son recteur Dalil Boubakeur n’a pas été convié aux traditionnels voeux du président aux instances religieuses qui ont lieu jeudi matin, ont révélé les médias français.

Les grandes instances religieuses et les représentants de culte ont été invités à la traditionnelle présentation des voeux, jeudi matin par le Président Macron. Dalil Boubakeur, recteur de la grande mosquée de Paris et président du CFCM jusqu’en 2015 n’a pas reçu d’invitation. La mosquée de Paris a décidé, en signe de protestation, de se retirer du CFCM, d’après l’Express.

« Prenant acte de cette injuste et inexplicable mise à l’écart, la grande mosquée de Paris décide de se retirer de toutes les instances du CFCM et de ne plus participer à toute initiative émanant des pouvoirs publics sur l’organisation du culte musulman », a expliqué Dalil Boubakeur, cité par l’Express.

Le CFCM, créé sous la présidence de l’ancien président Nicolas Sarkozy, est l’interlocuteur officiel de l’Etat concernant le culte musulman. Il sera représenté cette année aux voeux d’Emmanuel Macron par Ahmed Ogras, son actuel président d’origine turque, et par Anouar Kbibeche qui fût à sa tête de 2015 à 2017 après le départ de Dalil Boubakeur.

Son éviction aux traditionnels voeux présidentiels pourrait être liée au fait que Dalil Boubakeur ait refusé de s’impliquer dans le projet de construction de « l’islam de France » portée par Jean-Pierre Chevènement, Président de la fondation pour l’islam de France, et qu’il se soit également vivement opposé à la diffusion dans le pays d’une « charte de l’imam », comme le rappelle l’Express.

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