lundi, 15 janvier 2018
En Allemagne, 30% des étudiants musulmans prêts à mourir pour l’islam
Le site Observatoire de l’Islamisation vient de publier les résultats d’une enquête effectuée en Basse-Saxe auprès des étudiants musulmans. Un conclusion pour le moins explosive puisqu’elle révèle que 8% d’entre eux soutiennent l’État Islamique et pire encore, trouvent tout à fait sympathiques les attentats terroristes. C’est le très sérieux quotidien allemand Die Welt qui vient de faire découvrir à ses lecteurs ce chiffre assez effarant. C’était naturel que Nouvelles de France vous livre, à son tour, la traduction de l’article parue dans Die Welt selon la traduction qu’en a donné Joachim Velocias, patron de l’Observatoire de l’Islamisation.
Cette surprenante conclusion controversée apparaît dans le chapitre 4, sous-section 1. « L’extrémisme et l’islamisme fondamentaliste » est le sous-titre de ce paragraphe et comprend seulement quelques pages. Il fait partie de l’étude remise la semaine dernière sur les causes de la criminalité des migrants, menée par le scientifique criminel Christian Pfeiffer.
Pfeiffer, qui a effectué des recherches pour le compte du ministère fédéral des Affaires familiales, examine principalement dans son étude, le lien entre la violence et l’immigration. Les auteurs rapportent, entre autres, les résultats d’un sondage réalisé en 2015 auprès des étudiants, qui n’avait pas encore été rendu publique. Ils indiquent une proportion considérable d’élèves musulmans qui approuve la violence et la terreur islamiques.
Depuis 1998, l’Institut de recherche criminologique de Basse-Saxe (KFN) sonde régulièrement les étudiants de Basse-Saxe au sujet de la criminalité – en 2015, des données sur les attitudes islamistes ont également été collectées et ce, pour la première fois. 10.638 adolescents de neuvième année ont été interrogés, dont 500 ont déclaré être de confession musulmane. Tous les musulmans n’ont pas commenté l’ensemble des déclarations qui leur ont été présentées – environ 280 d’entre eux y ont répondu. Les auteurs soulignent que le groupe est relativement restreint, mais ils considèrent tout de même que les résultats sont dignes d’intérêt.
L’analyse a montré qu’une personne sur trois (29,9%) parmi les élèves musulmans qui ont fourni des réponses, peut « très bien imaginer devoir se battre et risquer sa vie pour l’islam » . L’affirmation selon laquelle « les lois islamiques de la charia, pour lesquelles, par exemple, l’adultère ou l’homosexualité doivent être sévèrement punis, sont bien meilleures que les lois allemandes » a trouvé un écho favorable chez 27,4% des sondés.
Il est frappant que même l’État islamique (EI) et les attentats terroristes soient perçus positivement par certains d’entre eux. Par exemple, 8,0% des jeunes musulmans qui ont répondu croient qu’il est juste que leurs frères croyants du Moyen-Orient essaient de fonder un État islamique par la guerre; 3,8 pour cent ont même répondu positivement à la phrase suivante: « Les musulmans sont autorisés à atteindre leurs objectifs, au besoin par des attaques terroristes. »
Près d’un cinquième des élèves était d’accord avec la déclaration: «Les musulmans sont opprimés dans le monde entier; ils doivent donc se défendre par la force»(19,8%). Presque autant tiennent pour exacte l’expression: « Il est du devoir de chaque musulman de combattre les incroyants et de répandre l’islam dans le monde » (18,6%). Un peu moins d’un cinquième a également trouvé que «les ennemis de l’Islam» doivent être attaqué avec la plus grande sévérité (17,7%). Le niveau d’approbation est légèrement plus élevée chez les élèves masculins que chez les femmes – mais les différences ne sont pas significatives.
Concernant cette fracassante révélation que près d’un élève musulman sur trois est prêt à donner sa vie pour l’islam, est à rapprocher de ce qu’un sondage, paru dans Le Figaro en septembre 2016, laissait entendre : en France, 28% des musulmans plébiscite le port du niqab et sont favorables à l’application de la charia.
A l’heure où le gouvernement se penche sur les lois migratoires, peut-on espérer que ces études le fasse réfléchir.
Floris de Bonneville
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