lundi, 15 janvier 2018
Paris : la facture Vélib continue de s’alourdir
La nouvelle année signifie pour certains la prise de résolutions, parfois bonnes (comme le retour à un peu d’exercice physique, l’arrêt de la cigarette, en finir avec la croyance enfantine que l’Etat fait du bon boulot, etc.) et parfois moins bonne comme on pouvait s’y attendre de la part de la Maire de Paris. Vous l’avez deviné : Anne Hidalgo et son équipe ont encore sévi.
Tout part du constat que vous connaissez déjà : la voiture est officiellement pourchassée hors des confins de la Cité et si on l’autorise encore à trottiner (à vitesse modérée, oh, là !) sur un périphérique de plus en plus mal entretenu, il en va autrement dans les rues de la capitale où sa présence est officiellement indésirable.
Il faut bien comprendre que ces engins sont polluants, dangereux et occupent une place bien trop importante sur la chaussée, ce qui rend d’ailleurs beaucoup plus compliqués les déplacements (en voiture, n’est-ce pas) de la Maire de Paris. À cette fin et entre deux déplacements en voiture banalisée sous escorte policière, elle recommande donc chaudement de prendre les transports en commun, à la fois propres, fiables et ponctuels ou d’emprunter alternativement l’un des nombreux vélos en location dont la ville s’est officiellement affublée il y a maintenant dix ans.
Oui, le Vélib, cette réussite cyclo-urbaine à portée de toutes les bourses éco-conscientes, permet aux Parisiens petits et grands de se faire écraser par un bus de la RATP pour des tarifs extrêmement modiques et pour les autres de pavaner dans les réunions pince-fesses en prétendant arriver à vélo, le jarret frétillant, même si le taxi vient de vous déposer.
02:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
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