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lundi, 12 février 2018

Pour lutter contre l’antisémisme, l’Obs veut faire venir encore plus de « migrants »

Et de deux !

Après un reportage consacré à « l’inquiétant exode des juifs de Seine-Saint-Denis » en novembre 2017,  l’Obs récidive avec « les nouvelles haines antisémites » avec, en couverture, des jeunes (des jeunes quoi, au fait ?) brûlant un tissu imprimé de l’étoile de David.

Les médias se réveillent petit à petit de leur torpeur subventionnée mais quand on lira, au Monde ou à Libé, une tribune défendant l’honneur des Identitaires ou de Christine Tasin, les poules auront des dents…

La couverture de l’Obs montre donc des « jeunes de la diversité », attifés des traditionnels torchons de la cause palestinienne, immolant à Berlin, en décembre 2017, un Magen David de tissu.

Il était clair que ce n’étaient plus les mêmes allemands qui scandaient « morts au juifs » pendant la Nuit de Cristal (1938).

L’Obs allait-il mettre les points sur les i et appeler un chat… un chat ? La lecture de l’hebdomadaire de Jean Daniel promettait d’être alléchante.

« Que s’est-il donc passé pour qu’on assiste à l’expression décomplexée de cette haine nauséabonde vis-à-vis des juifs d’Europe ? » demande sa fille, Sara, journaliste spécialiste du Moyen-Orient.

Depuis longtemps, les lecteurs de Résistance Républicaine et toute la réinfosphère ont bien une petite idée du péril qui menace, et l’Europe, et les juifs, mais, classés définitivement « fachos » et n’ont pas droit au chapitre médiatique (ou si peu), sauf à se contenter de remplir les actualités judiciaires de la 17e chambre correctionnelle de Paris.

Jean Daniel et sa fille retombent dans le même travers en posant un parallèle entre antisémitisme musulman et montée des « populismes ». Pour parler des nazislamistes, on met d’abord en avant le bon vieux « facho » européen et on les renvoie dos à dos.

« Il y a d’abord eu, bien sûr, la montée des extrêmes : de la démocratie « illibérale » (NDA : néologisme macronien signifiant qu’un président « populiste » ne peut être légitime, même démocratiquement élu) de Victor Orbàn en Hongrie ; de l’AfD devenu troisième force politique du Bundestag ; du FPÖ en Autriche ou du Parti nationaliste flamand en Belgique. Ces partis institutionnalisent au cœur de l’État leur révisionnisme. »

Bon, les heures les plus sombres de l’histoire sont encore de retour, on connaît la chanson.

« L’Europe est confrontée à une vague de judéophobie ». Ha la peur du juif ? Nouveau ça. C’est peut-être la crainte d’être circoncis de force par un mohel fou ou de mourir empoisonné par un gefilte fish, un soir de shabbat ?

On sent bien quand même le rapprochement avec l’islamophobie, cette crainte qu’il est urgent de criminaliser.

Allez, direction la Suède, paradis des féministes dingos et du migrant-roi :

Rebecca Gellert, 19 ans, juive de Malmö, a « déjà intériorisé les interdits de sa communauté. Peur des skinheads ? Toujours. La mouvance néonazie, qui réserve la plupart de ses exactions aux musulmans – mosquées incendiées et ratonnades-, se rappelle aussi régulièrement au bon souvenir des juifs ».

Tandis que le cœur battant de Malmö est « désormais le quartier chatoyant de Möllevangen, avec son marché, ses épiceries irakiennes, ses cafés à chicha et ses restaurants de falafels », l’Obs note un petit problème : « Mais tandis que la communauté musulmane s’agrandit, que les bulbes des mosquées sortent de terre, les juifs plient bagage. Ils ne sont plus que […] 1500 tout au plus, tandis que les musulmans seraient plus de 60 000. »

Quittons la Suède pour l’Allemagne, là où de vieux démons ressurgissent :

« […] 470 actes antisémites ont été recensés par la police en 2016, et 681 rien que pour la première partie de 2017. »

A qui la faute ?

« Entre les déclarations révisionnistes des leaders d’Alternative pour l’Allemagne (AfD), la propagation de la haine sur les réseaux sociaux, et les agressions par des néonazis, les derniers tabous semblent sauter un à un. »

L’antisémitisme allemand, c’est l’AfD, d’accord… Mais là aussi, dure confrontation à la réalité pour l’Obs : « deux manifestations en faveur de la Palestine ont dégénéré à Berlin […] où des manifestants ont brûlé des drapeaux israéliens et crié « mort aux juifs ». Problème : des réfugiés faisaient partie des manifestants. »

Diantre, l’antisémitisme prussien n’est plus ce qu’il était.

Passons par la Belgique : il est où l’antisémitisme belge, hein, il est où ?

Et bien chez les salauds de la N-VA, le puissant parti nationaliste flamand tenu par Bart De Wever, bourgmestre d’Anvers.

« Historien de formation, il sait en revanche la collaboration proactive du bourgmestre et de la police d’Anvers durant la guerre. Il sait surtout la complicité entretenue par la Ligue nationale flamande avec le national-socialisme […] Il sait d’ailleurs que des enfants et petits-enfants de collaborateurs et de Waffen-SS adhèrent à son parti, la N-VA. »

En France, c’est pareil. Si ça se trouve, les arrière-arrière-petits-enfants de Drieu la Rochelle ou de Fernand de Brinon votent FN. L’antisémitisme, c’est bien sûr héréditaire : on ne le tête pas qu’avec le lait de sa mère, c’est génétique.

Pourtant, la haine contemporaine des juifs provient essentiellement de ces « nouveaux Belges » peuplant les quartiers « défavorisés » d’Anvers ou de la capitale.

« Plus d’un tiers des jeunes Bruxellois sont musulmans et, selon une étude de l’Université flamande de Bruxelles, la moitié d’entre eux se déclarent ouvertement antisémites. »

« Plus il y a de personnes provenant de pays musulmans  qui immigrent en Europe, plus l’antisémitisme augmente » conclut, lucide, le rabbin Menachem Margolin.

 


Mohsin Hamid, écrivain anglo-pakistanais

 

Lucidité que ne partage vraisemblablement pas l’Obs qui appelle à accueillir toujours plus de « migrants ». Preuve en est cet entretien avec l’écrivain anglo-pakistanais Mohsin Hamid intitulé « Macron ne peut empêcher l’arrivée des migrants ».

Il souligne que ceux-ci vont arriver en masse en Occident et qu’il y voit UNE CHANCE (mis en majuscules par l’hebdomadaire) pour l’humanité.

L’Obs fait la promotion de son livre « Exil West » qui narre la fuite de Nadia et Saïd du Moyen-Orient dévasté à Mykonos, puis à un squat anglais pour finir s’installer en Californie.

Mohsin Hamid dépeint une Grande-Bretagne « débordée par le flux migratoire, auquel elle répond par la haine et la coercition ». C’est fou comme ces gens peuvent cracher sur leur terre d’adoption. Mais pour l’Obs, c’est du « Voltaire et Orwell, qui écriraient avec la sensualité d’un conte oriental. »

Pour Hamid, le nombre de migrants finira par dépasser largement celui des autochtones. C’est logique, dans l’ordre des choses, inévitable et souhaitable.

Parce que c’est le sens de l’Histoire d’aller « vers plus d’égalité », de lutter contre les disparités : « pourquoi un individu né au Mozambique n’aurait pas les mêmes chances qu’un enfant né en Suède ? » s’offusque-t-il avant d’ajouter, « comment accepter le fait que, si vous êtes né à Mogadiscio, vous soyez condamné à mourir sous les bombes, alors que si vous êtes né à Minneapolis, vous puissiez mener une vie passionnante et jouir de l’existence ? ».

Bienvenue donc aux Mozambicains et aux Somaliens, NOS futures CHANCES pour l’humanité.

Quel sera alors le futur de l’Europe ? C’est simple : les vieilles générations identitaires vont crever.

« Que vous le vouliez ou non, les gens vont arriver […] La bonne nouvelle, c’est que ce que la génération d’avant jugeait intolérable […] finit par apparaître normal aux yeux de la génération suivante. […] Ce qu’il faut, c’est se demander comment on peut transformer cette apocalypse annoncée – l’arrivée massive des migrants – en quelque chose de très beau. »

Et pour lui, à l’instar de nombreux gauchistes du monde entier, l’État islamique et Trump, c’est du pareil au même car le langage de Trump est « raciste, xénophobe et violent ; très similaire à celui de l’État islamique. Et je ne sais pas qui a plus de sang sur les mains […] Il y a, entre les deux, une similarité très forte. »

Les Américains sont donc aussi sanguinaires que les nazislamistes, l’Occident toujours aussi raciste et xénophobe mais l’écrivain anglo-pakistanais et les « migrants » préfèrent quand même y vivre, dans l’attente de remplacer les générations précédentes. Si ce n’est pas de l’apologie du grand remplacement… ça y ressemble.

Mais il est vrai que pour la plupart des médias, cette thèse est complotiste. Et l’Obs, à propos de l’antisémitisme virulent des nouveaux-venus, de poser la question :

 « Est-ce à dire qu’il faut cesser d’accueillir des migrants […] ? Évidemment non ».

L’Obs n’a toujours rien compris.

Source

 

 

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