Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 05 février 2017

Délinquance et insécurité, les commerçants de ce quartier lillois sont excédés

 

*****
Victime de la délinquance et de la violence suscitée par des bandes rivales, le quartier de Wazemmes à Lille voit ses commerces fermer les uns après les autres. Et pour cause, l’insécurité croissante fait fuir les clients. Selon certains d’entre eux, ce sont des « hordes de 50 gamins qui sont dans la rue et qui font leur loi ». Le renforcement de la présence policière et l’installation de caméras de vidéosurveillance l’année dernière n’ont pas suffi à enrayer le trafic de drogue qui continue à provoquer des violences

Eric Martin 

Source 

Attaque de militaire au Louvre : qui est le soldat agressé à la machette ?

 

 

*****
Légèrement blessé au cuir chevelu ce vendredi, le militaire attaqué par un terroriste au Carroussel du Louvre a été transporté à l’hôpital Percy de Clamart (Hauts-de-Seine). Il y restera en observation jusqu’à demain. Ce soldat sert dans le 1er régiment de parachutistes de Pamiers (Ariège). Il venait de s’engager pour une mission de deux mois à Paris

 

Immigration : L’UE va financer la Libye

L’Union européenne a décidé, ce 03 février d’accorder au gouvernement libyen 200 millions d’euros qui devraient servir à contrôler les flux de migrants clandestins en partance pour l’Europe à partir de ses côtes.
 
Cette décision  prise ce vendredi 03 février à La Valette, la capitale de Malte, par les dirigeants de pays membres de l’UE vise à renforcer la lutte menée par les garde-côtes libyens contre les passeurs. Ce financement constitue une bouée de sauvetage pour les autorités libyennes impuissantes face aux réseaux de trafic de personnes spécialistes dans le convoyage des migrants clandestins.
Les organisations de défense des droits de l’homme se disent, quant à elles, « préoccupées par la stratégie employée par l’UE et la Libye pour contrôler les flux migratoires », rapporte la BBC.
 
Médecins sans frontières a déclaré que « la Libye n’est pas un endroit sûr, et le fait de bloquer les gens dans ce pays ou de les renvoyer en Libye est contraire aux valeurs fondamentales de la dignité humaine et de l’état de droit ».
 
Amnesty International pour sa part a tweeté, indiquant que l’accord conclu entre la Libye et l’UE à La Valette pourrait causer « des souffrances horribles » chez les migrants.
 
La Libye, depuis la chute du gouvernement de Mouammar Kadhafi, en 2011, ne dispose pas de moyens pour endiguer le flux croissant de migrants venant d’Afrique subsaharienne.
 
Ces migrants traversent le territoire libyen, dirigé par le Premier ministre Fayez al-Seraj et soutenu par l’ONU, pour rejoindre l’Europe.
 
Le jeudi 02 février dernier, la marine italienne a déclaré avoir secouru plus de 1 750 migrants en 24 heures. Très peu de ces migrants atteignent l’Europe, tandis que la majorité d’entre eux périt dans la Méditerranée.
 
Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU
 

L’Italie et la Libye renforcent leur coopération contre le trafic de migrants

L’Italie et la Libye renforcent leur coopération pour lutter contre le trafic illégal de migrants en Méditerranée. C’est le sens d’un mémorandum signé à Rome entre Fayez al-Sarraj, le chef du gouvernement d’union nationale de Libye, et Paolo Gentiloni, le président du Conseil italien. Il intervient avant le sommet européen de Malte centré sur la crise migratoire.

samedi, 04 février 2017

Le CNESER complice de l’islamisation dans les universités !

Une étudiante musulmane avait reçu en janvier 2013 un avertissement de la part du conseil disciplinaire de l’université de Lille-I pour avoir eu une « manifestation ostentatoire d’une pratique religieuse dans l’enceinte de l’établissement ». Elle effectuait sa prière dans des toilettes de l’université.

 
L’étudiante avait fait appel de cette sanction devant le CNESER (Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche), l’instance administrative d’appel propre au ministère de l’Enseignement supérieur. La jeune fille avait été relaxée le 18 octobre 2016, décision rendue publique ces derniers jours.
Pourtant, selon l’université Lille I, la jeune femme s’était déjà fait remarquer : plusieurs signalements, par des administratifs de l’université, avaient rapporté des prières collectives ou individuelles dans les toilettes ou à d’autres endroits.
L’étudiante avait également refusé de fournir une photographie tête nue à l’administration pour l’établissement de sa carte d’étudiant. L’université Lille 1 faisait donc état d’un « comportement général ».
Comment comprendre cette décision alors que les locaux universitaires sont exclusivement affectés au service public de l’enseignement et ne peuvent être le siège d’activités religieuses ?
L’Islam ne cesse de tester notre république et notre justice. Celle-ci, au lieu de faire de preuve de fermeté, incite les apôtres d’une pratique rigoriste à poursuivre la fameuse méthode des petits pas.
Pour sa défense, l’avocat de l’étudiante avait insisté sur le fait qu’elle priait toujours dans des « endroits isolés ».
A venir, donc, la jurisprudence qui liste les lieux dans votre université où prier Allah est autorisé : toilettes mais également salles de travaux dirigés et amphithéâtres libres, local associatif, etc.
La justice administrative est bel et bien complice de l’islamisation de l’enseignement supérieur !
 

Corrèze (19) : sur les 26 migrants mineurs accueillis, 12 ont été reconnus majeurs

26 jeunes migrants avaient été accueillis dans un centre provisoire d’accueil en novembre 2016 à Sarroux en Corrèze. Ce site n’avait pas vocation à être maintenu dans le temps. Il a fermé le 30 janvier 2017.

 

 

Plus aucun migrant ne se trouve aujourd’hui au centre d’accueil et d’orientation provisoire de Sarroux en Corrèze. 26 jeunes (réputés mineurs) en provenance de la jungle de Calais étaient hébergés dans des locaux d’une colonie d’EDF depuis le 2 novembre 2016. Le site est aujourd’hui vide. Il a fermé le 30 janvier 2017.

Sur les 26 pensionnaires, 8 ont rejoint le Royaume-Uni, deux ont fugué, 4 sont pris en charge par l’aide sociale à l’enfance en Corrèze et en Gironde. Enfin, 12 ont été reconnus majeurs. Parmi ces 12 personnes, plusieurs pourraient obtenir le droit d’asile en raison de leur appartenance à une ethnie, les Oromos, victimes d’une forte répression par le gouvernement éthiopien.

 Source

Les grosses intox autour du "Muslim Ban"

Comme la grosse presse raconte n’importe quoi sur le décret (Executive Order) du Président Donald Trump, signé le vendredi 27 janvier, Daniel Hamiche a décidé d'apporter quelques éléments :

  1. Le décret ne le dit pas. Je l’ai lu. Vous pouvez aussi le lire : c’est ici. Il n’y a pas de discrimination religieuse.
  2. Le décret ne donne pas davantage la liste précise des pays dont les ressortissants sont interdits d’entrée aux États-Unis pendants toute la durée de ce moratoire (en principe 90 jours).
  3. 7 pays à population majoritairement musulmane sont supposés être visés, selon la presse, par ce décret. Il convient donc de rappeler que 43 autres pays à majorité musulmane ne le sont pas (en tout cas pas encore) : leurs ressortissants peuvent donc entrer aux États-Unis aux conditions ordinaires.
  4. Ces 7 pays “scandaleusement discriminés” – attention second degré… – par Trump, ne sont pas sortis de son chapeau pointu. Ils sont tirés d’une liste des « pays particulièrement préoccupant[s] » (Countries of Particular Concern, CPCs) établie par le département d’État du gouvernement Obama, car ces CPCs violent les droits de l’homme, les droits à la liberté de conscience et de religion ! Cette liste est mise à jour chaque année. Le décret de Trump la mentionne à sa section 3.
  5. Obama, lui-même, n’avait éprouvé aucune gêne à décréter un moratoire de 6 mois bloquant l’admission des réfugiés irakiens aux États-Unis, en 2011. A-t-on constaté alors un tollé général, des manifestations dans les rues, dans les aéroports ?
  6. Les musulmans de pays non majoritairement musulman – Union européenne, Amérique du Sud, etc. –, ne sont pas interdits de séjour aux États-Unis.
  7. Les musulmans originaires de ces 7 pays, et qui disposent déjà d’un titre de séjour ou d’une Carte verte (Green Card), les autorisant à travailler aux États-Unis, n’en seront pas chassés.
  8. Ceux des politiciens, de droite ou de gauche, en France ou ailleurs, qui prétendent que ce « Muslim Ban » aura pour effet d’attiser la haine des musulmans, sont en fait ceux qui l’attisent en dénonçant un « Muslim Ban » qui n’existe pas.
  9. Il y a eu, malheureusement, des cafouillages dans les premières applications de ce décret du fait de certaines de ses interprétations par l’administration fédérale – peuplée de beaucoup d’adversaires politiques de Trump –, faute, sans doute, d’y avoir été préparée à l’avance. Cela remet en cause, éventuellement, le timing de ce décret mais pas sa nécessité – laquelle, et on ne nous le dit pas, est soutenue par une majorité de citoyens des États-Unis.
  10.  
  11. Source 

Chasse aux "zidentitaires" : ils n'ont que ça à faire

Selon Charles de Meyer :

"[...] La chasse aux déviants, aux « identitaires », ne serait pas terminée, à peine entamée par un ouvrage médiocre et une campagne parisienne. Alors tout ce que le monde associatif et politique compte de militants ciblés se prépare, perdant un temps considérable à se protéger plutôt qu’à œuvrer au bien commun.
Mais d’où vient cette nouvelle division au cœur de la communauté des croyants ? Pourquoi les catholiques devraient-ils rejouer les mauvaises scènes d’une théâtrocratie qu’ils devraient combattre ? Jeunes esprits et ces esprits demeurés vifs ne comprennent plus pourquoi ils n’auraient pas le droit de passer de Marion Maréchal-Le Pen à Jean-Frédéric Poisson, de Valérie Boyer à Jacques Bompard sans risquer les procès en déraison et autres calomnies. Comme si une équipe paniquée s’ingéniait à les convaincre qu’une barrière politique abattue revenait à une impiété. Comme si notre foi nous obligeait à la crédulité et nos engagements à la vassalité.
Des pratiques d’un autre temps disparaissent et leurs propagateurs regardent, désespérés, l’émancipation d’une opinion qui ne voudra pas s’y laisser reprendre. Elle n’a ni mouvement ni candidat ni futur électoral proche. Elle ne possède que son indépendance. C’est d’ailleurs ce qui dérange le plus : les fidèles sont passés du panurgisme à l’entrepreneuriat militant, de la discipline partisane à la défense communautaire de leurs convictions. Ils s’associent, reçoivent des soutiens financiers, s’engagent, se voient, discutent.
Ils ne communient ni au frontisme aveuglé ni au fillonisme révélé. Ils sont nombreux et se battent pour des raisons diverses mais savent s’unir quand le péril guette.
C’est vrai qu’ils n’ont que mépris, mais pour les experts en fiches. Pas non plus inexact qu’ils s’opposent à l’immigration de masse, à l’européisme béat et à la marchandisation du monde. Ajoutons également que les tribunes demi-habiles de clercs s’arrogeant l’Index ne les impressionnent pas beaucoup. C’est le tort de savoir assez de latin pour connaître la racine de « prochain » et d’analyser assez l’opinion pour savoir que l’insécurité culturelle et l’ensauvagement forment désormais la première de nos périphéries.
Les rejetons de l’enfouissement craignent pour la prestance sociale du catholicisme. Leurs victimes craignent de voir leur nation disparaître et leur société finir de se dissoudre. Ils sont innocents de tous crimes de l’Histoire récente. Alors, ils attendent la prochaine campagne de calomnies mêlant réseaux de pouvoir, journaux tombés en désuétude et rapprochements fallacieux. Ils savent qu’ils n’auront ni écoute ni pardon ni justice. En somme, il leur est reproché de ne pas vouloir se rallier à ceux qui échouent. Et de connaître la belle phrase de Thierry Maulnier : « Le vrai problème n’est pas de demander aux Français de faire abstraction dans l’étude des problèmes politiques des considérations idéologiques, il est de leur donner une France telle que ces considérations puissent disparaître. »

Source 

Ouganda : 15 chrétiennes violées dans leur église par des islamistes

Dans le silence des médias aux ordres

"Le 15 janvier dernier, un pasteur et 8 chrétiens ont été portés disparus après l’attaque perpétrée par un groupe musulman, durant une réunion de prières. Les 90 hommes attaquants ont fait irruption dans la réunion de prières de l’église Katira, ont enfermé la congrégation, battu les 80 membres présents avec des bâtons et violé 15 femmes, d’après les sources locales.

Le pasteur de l’église, Moses Mutasa se trouvait dehors en train de discuter avec des visiteurs étrangers. Le pasteur Musa Mukenye, responsable de plusieurs églises de la région Iki-iki, confie au autorités locales et à la police, ne pas savoir ce qu’il est advenu de lui"

Source 

"Nous ne voulons pas nous retrouver dans la situation de la France avec une large population musulmane"

Dimanche soir, un haut responsable de l’administration Trump a briefé les journalistes en ces termes :

«La réalité est que nous ne voulons pas nous retrouver aux Etats-Unis dans la situation de la France, de l’Allemagne ou de la Belgique avec une large population musulmane.»

« On ne veut pas d’une situation où dans 20-30 ans il devient normal qu’il y ait régulièrement des attaques terroristes sur notre sol. Les Etats-Unis sont un pays souverain qui n’a absolument pas l’obligation d’intégrer n’importe quel immigré.»

Source 

Trump dénonce le « génocide » contre les chrétiens au Moyen-Orient

 

 
36ebce91-8aa7-45b0-bad2-34f3d57dbcef-large16x9_poster_fb85ac4e81764dc9b0ab4993b43685ee
 
Le Président Donald Trump participait ce matin à Washington D.C. au National Prayer Breakfast, un événement qui se déroule tous les ans, le premier mardi de février, depuis 1953, et auquel assistent tous les présidents des États-Unis. Ce petit-déjeuner qui réunit des milliers de participants de toute confession et de toute orientation politique, constitue un temps de prière pour les États-Unis et pour ceux qui les dirigent : il est organisé par le Congrès. Pour sa première participation à un National Prayer Breakfast, le Président Trump a fait deux annonces majeures.
 
Voici la première : « Je vais me débarrasser et détruire complètement l’Amendement Johnson, et permettre à tous les représentants de religions de s’exprimer librement et sans crainte de sanction. Je vais le faire. Notez-le bien ».
 
L’Amendement Johnson, qui tire son nom de Lyndon B. Johnson, alors sénateur du Texas, et qui le proposa et le fit voter, est une modification du code des impôts interdisant aux organisations religieuses auxquelles sont accordées des exemptions fiscales, de soutenir ou de s’opposer à des candidats briguant des mandats politiques électifs. Autrement dit, si un pasteur ou un curé s’opposent à un candidat qui professe des idées contraires à la loi naturelle ou à la loi divine, sa congrégation ou sa paroisse peuvent perdre leurs exemptions fiscales.
 

Les faits divers comme il plait à nos médias de nous les assaisonner

 
Deux exemples tout frais, tout chauds : un lycéen poignardé dans l’Est parisien, six musulmans tués dans une mosquée de Québec. Deux crimes qui, du fait de leur éloignement géographique, n’ont apparemment pas d’autre lien que leur concomitance, leur quasi contemporanéité. Voire !

Quand les annonces de ces sanglants forfaits tombent, annonces brutes, encore dépourvues de tous détails précis en éclairant le contexte et les circonstances, celui qui les apprend par la radio ou les découvre sur Internet s’interroge et se livre dans son coin à des conjectures : Qui ? Pourquoi ? Comment ? Demeurant dans l’expectative, il essaie d’interpréter les silences et les non-dits médiatiques, les évitements et les précautions plus ou moins acrobatiques auxquels se livrent journaux et sites Internet.
Pour le lycéen de 17 ans poignardé, l’observateur attentif de l’actualité en arrive assez vite à deviner (bien que les différents moyens d’information se soient bien gardés de nous fournir ce détail pourtant pas du tout anodin) que le malheureux était d’origine africaine et, en cherchant mieux, qu’il s’appelle Madiara. Alors, notre Sherlock Holmes poursuit sa réflexion, passe en revue toutes les hypothèses et, inévitablement, envisage celle d’un acte raciste. Mais sur ce plan, il est assez vite rassuré : si cela avait été le cas, le crime serait vite venu occuper la une des médias, lesquels, avec un empressement gourmand, n’auraient pas manqué de s’en emparer pour le monter en épingle et lui donner un retentissement majeur.

Alors, il en arrive, mais tout seul comme un grand, par simple déduction logique, en lisant entre les lignes de nos médias devenus soudain très discrets et fort pudiques, à la conclusion qui s’impose : les meurtriers sont d’autres jeunes Africains, ce que personne ne dit, pas même le Quotidien ou le JIR ! Entre temps, ce « grave incident », s’est d’ailleurs rapidement trouvé relégué à la dernière page des journaux et des bulletins d’information, comme si l’on était pressé de le mettre sous le boisseau. Le fait que l’on puisse ainsi assister à l’ensauvagement progressif de certains quartiers parisiens livrés à des sortes de guerres tribales, ne mériterait-il pas pourtant plus de considération et ne devrait-il pas interpeller de façon plus marquée nos si vigilants sectateurs du « vivre-ensemble » ?

Pour ce qui est du massacre perpétré dans la mosquée canadienne, après un moment de flottement lié au fait que dans un premier temps l’on a pu croire qu’il y avait deux tireurs, un Arabe et un « canadien de souche », les gens des médias et les hommes politiques locaux se sont d’abord montré fort circonspects dans leurs commentaires. Il semblerait que l’Arabe un moment soupçonné dût désormais être exonéré de toute participation à l’attentat. Il ne reste donc plus comme coupable possible que le « de souche », un dénommé Alexandre Bissonnette, étudiant de 27 ans, lequel saisi par le remords, semble-t-il, quelques minutes à peine après son forfait, s’est lui-même livré spontanément à la police… Alors, très perceptible soulagement général : le coupable est un Blanc, et un canadien de souche…

 On aurait pu en rester à ce simple constat, se contenter de parler, à propos de l’assassin d’individu dérangé, psychologiquement perturbé, comme cela avait été fait lors de différents attentats islamistes perpétrés ici et là par des musulmans en 2014. Mais pas du tout puisque, dans chaque bulletin d’information, on s’empresse maintenant de répéter haut et fort que l’assassin est « un admirateur de Marine Le Pen, de Donald Trump, du parti séparatiste québécois ou encore de l’armée de défense d’Israël ». Comme si mettre en avant l’idéologie « identitaire » dont se réclamerait ce garçon, permettait d’expliquer son geste insensé. Et comme si, à travers lui, on aurait impunément le droit d’incriminer Marine Le Pen ou Donald Trump ou quiconque celui-ci aurait déclaré apprécier… N’y aurait-il pas là un raccourci un peu trop facile et ne serait-ce pas le moment de ressortir le fameux « Pas d’amalgame ! », cette injonction naguère psalmodiée sur tous les tons comme un mantra sacré par toutes nos autruches antiracistes, dans le but de circonvenir le bon peuple et de tâcher de prévenir les légitimes réactions de colère à l’égard des musulmans qui auraient pu finir par s’emparer de celui-ci ?

 Je me souviens qu’il y a quelques années, le 26 mars 2002, un certain Richard Durn avait ouvert le feu sur le conseil municipal de Nanterre. Avant d’être maîtrisé, il avait eu le temps de tuer huit élus et d’en blesser dix-neuf autres (dont quatorze grièvement). Deux jours plus tard, il se suicidait dans les locaux de la brigade criminelle. Sur les affiliations politiques de Richard Durn, qui militait chez les Verts, était un ancien adhérent du P.S. et le trésorier en exercice de la section nanterroise de la Ligue des Droits de l’Homme, on a été à l’époque plutôt discret. Surtout je ne me souviens pas qu’aucun média, même de droite, se soit alors permis d’établir une corrélation, même ténue, entre les engagements politiques qui étaient ceux de l’assassin et la folle démarche meurtrière dans laquelle il s’était lancé. Personne alors n’avait osé incriminer les Verts, le PS ou la LDDH et personne n’avait cherché à leur attribuer la responsabilité du massacre.
 
Mais ce qui vaut apparemment pour certains assassins ne vaut pas pour d’autres et certains publicistes ne peuvent visiblement s’empêcher d’assaisonner l’information de façon à ce qu’elle puisse servir aux mieux les intérêts bassement propagandistes que prioritairement ils poursuivent.

André Pouchet
 

Tête de sanglier devant la mosquée de Jarny

Hier matin, très tôt, les fidèles de la mosquée de Jarny ont découvert une tête de sanglier déposée devant la salle de prière.

 La nuit noire, 6h30, hier : les fidèles de la mosquée de Jarny s’apprêtent à entamer la première prière de la journée. Ils passent à côté de la « chose », sans rien voir. Ce n’est finalement qu’à 8h, alors que le jour s’éveille paresseusement, que les religieux découvrent une tête de sanglier, déposée sur une palette juste à côté de l’entrée du lieu de culte. « C’est d’une lâcheté sans nom », s’exclame, indigné, Jacky Zanardo, le maire de cette localité du Pays-Haut. « Aujourd’hui, dans notre société, nous avons plutôt besoin de nous rassembler, de nous connaître et de nous tolérer, chacun dans nos croyances. Je suis effaré par une telle bêtise. » Sur place, les enquêteurs du commissariat de Conflans-en-Jarnisy s’affairent à retrouver la trace du moindre indice. Mais selon nos informations, aucune lettre revendicative ni tag n’accompagnent cet acte à forte résonance islamophobe.

Du côté de la communauté musulmane de Jarny, aucune voix ne s’est fait entendre hier. Un silence à peine troublé par cette sobre déclaration de Laid Messouci, le président de l’association islamique En-Nour : « On ne souhaite pas réagir ni mettre de l’huile sur le feu. » Un appel à l’apaisement, en somme.

Jean-Michel CAVALLI