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vendredi, 31 octobre 2008

Cités de non droit : l’enfer pour ceux qui ont osé résisté à la délinquance pluriethnique

2570396.jpgPARIS (NOVOpress) – Enquête vérité dans Aujourd’hui en France de ce jour. Deux pages consacrées au calvaire des habitants de banlieues ayant osé dénoncer la terreur exercée par des bandes composées essentiellement de jeunes originaires d’Afrique. Une vérité terrible trop souvent occultée par les médias officiels. Cette fois, la langue de bois est au placard. « Zones de non droit, loi du silence. Derrière ces expressions un peu vagues se cache une réalité. Bien concrète celle-là. Celle qui pousse des familles entières à quitter un quartier où elles ont souvent leurs racines. Pourquoi ? Juste parce qu’elles ont un jour, excédées, osé porter plainte ou parce qu’elles ont dit tout haut ce qu’une majorité n’en finit plus de penser tout bas contre une poignée de gens qui peuvent pourrir le quotidien de dizaines d’autres. Soumis ensuite à des pressions, des menaces, voire des violences », écrit Damien Delseny. Des Français courageux qui n’ont qu’une alternative : « Celle de supporter l’insupportable ou de partir, de s’exiler afin de pouvoir sortir de chez eux sans crainte ».

Sylvie et Romain habitent le quartier de Lugny à Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne). En 2006, à bout de nerfs, le couple contacte la police pour dénoncer les exactions de « jeunes » en bas de chez eux. « Ils ont su que ça venait de nous et, depuis, c’est l’enfer », souffle la mère de trois enfant qui « vit la peur au ventre ». Menaces de mort, insultes, voiture volée et brûlée, vitres brisées, porte d’entrée de leur habitation défoncée. Son mari ne travaille plus, il est en dépression comme la gardienne de l’un des immeubles du quartier. Une voisine déclare vivre « en permanence avec un nœud à l’estomac. Mais si on râle ou si l’on prévient la police, ils se vengent ». « Ils » ? Une voyoucratie dont les visages sont masqués sur la photo de l’article…

Autre témoignage, celle d’Irène Henneton. Avec son mari et ses deux enfants, cette femme a dû fuir en Picardie. Elle a aidé la police en juillet 2006 à démanteler un réseau de drogue à Goussainville (Val-d’Oise). Résultat, la famille a dû rester cloîtrée deux mois dans son appartement : « On nous menaçait à l’interphone, même en pleine nuit. Mes enfants ne pouvaient plus aller à l’école. Ils étaient en danger, donc nous sommes partis », témoigne cette Française rongée aujourd’hui par un cancer. La racaille pluriethnique a chassé cette femme qui vivait à Goussainville depuis 48 ans. « Toute ma vie est là-bas. Ici, nous n’avons pas de vie sociale », confie-t-elle à Damien Delseny.

Michel Kokoreff constate que la situation est toujours aussi anxiogène depuis les émeutes pluriethniques de 2005 : « On assiste à la dégradation du climat dans certains quartiers. Les policiers pris pour cible, les heurts dans le milieu scolaire et les tensions dans le voisinage sont monnaie courante. On relève également une montée de la violence et des dégradations en tout genre. » Ce sociologue, maître de conférences à l’université Paris V René Descartes, note que l’Etat a baissé les bras dans de nombreuses cités de non droit : « Les pouvoirs publics décident parfois de retirer les forces de l’ordre pour ne pas faire de vague. Réaction immédiate : les jeunes étendent leur mainmise sur les quartiers et vivent dans un sentiment de toute-puissance et d’impunité. Ils font alors régner le désordre ». Avec courage, Irène Henneton a fait le choix de la résistance malgré sa persécution : « Je ne regrette pas ce que j’ai fait. Il ne faut pas se taire, il ne faut pas avoir peur ». Face à la démission de l’Etat devant la racaille, les patriotes n’auraient-ils donc pas d’autre choix que de prendre leur destin en main ?

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