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mercredi, 05 août 2009

PAYS-BAS : UN TIERS DES MUSULMANS ENVISAGENT UN DEPART DU PAYS...

Source NOVOpress Flandre

Selon un sondage récent, 36 % des immigrés turcs et marocains présents aux Pays-Bas songeraient à quitter le pays en raison de la popularité croissante de Geert Wilders et du parti de la Liberté.

Selon cette étude, plus de la moitié des musulmans néerlandais pense « de temps à autre» à émigrer hors des Pays-Bas. Dans le même temps, cependant, 76% des musulmans néerlandais disent se sentir chez eux aux Pays-Bas. 57% des musulmans néerlandais indiquent toutefois que ce sentiment s’est atténué depuis l’ascension de Geert Wilders, chef controversé du Parti de la Liberté, qui critique sévèrement l’Islam.

Deux musulmans néerlandais sur cinq affirment qu’ils ont subi plus fréquemment des discriminations depuis l’ascension du Parti de la Liberté. Presque un quart (24%) des musulmans néerlandais disent qu’ils subissent « régulièrement» des discriminations aux Pays-Bas. 75% ont le sentiment que les ressortissants néerlandais de souche ont une opinion plus négative des musulmans depuis la hausse de popularité de Wilders.

Fait remarquable, presque un cinquième des musulmans néerlandais (18%) sont partiellement en accord avec les idées politiques de Wilders, tandis que 30% déclarent comprendre pourquoi tant de Néerlandais de souche votent Geert Wilders.

Le sondage a été commandé à la suite de la victoire du Parti de la Liberté aux élections au Parlement européen du 4 juin. Le PVV, qui a participé à ces élections pour la première fois, a gagné quatre sièges, devenant le deuxième parti néerlandais au Parlement européen. Le 7 juin, une enquête nationale a révélé que si les élections générales pour le Parlement [néerlandais, ndlr] avaient eu lieu aux Pays-Bas ce jour-là, le Parti de la Liberté serait devenu le plus grand parti du pays : il aurait gagné 31 sièges, battant ainsi les partis de l’establishment (Chrétiens-Démocrates et Travaillistes), qui auraient alors eu respectivement 29 et 21 sièges.

Les Chrétiens-Démocrates et les Travaillistes, qui détiennent actuellement respectivement 41 et 33 sièges, constituent, avec l’Union Chrétienne (6 sièges), l’actuelle coalition au pouvoir.

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