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mercredi, 24 février 2016

La communauté turque veut créer sa mosquée, « autonome et indépendante »

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Vers une troisième mosquée à Bollène ? La rumeur a pris hier soir de la consistance. Selon plusieurs sources que l’on peut qualifier de “bien informées”, la communauté turque aurait pour projet d’installer sa propre mosquée, « indépendante et autonome, afin de s’éloigner des conflits qui perdurent entre les deux autres lieux. »

« On est sous le choc »

Dans la soirée d’hier, Xavier Fruleux, directeur de cabinet du maire de Bollène, confirmait avoir été mis au courant du projet : « On est sous le choc. On est encore pas dépatouillé de cette histoire de deuxième mosquée, qu’on nous parle d’une troisième. On attend de voir, d’être sollicité par une association, un collectif, un particulier… » Il ajoute que « pour l’instant on ne connaît évidemment pas les délais, combien de personnes pourraient être concernées, où la communauté turque a pour projet de s’installer… » En centre-ville, selon nos informations.

Les deux autres lieux de culte, c’est d’un côté la mosquée salafiste de Bollène Écluse, désertée par de nombreux fidèles.

Les locaux du Sactar ne sont pas aux normes

De l’autre, celle mise en place officieusement dans la zone artisanale du Sactar, par l’association “Solidarité et vivre ensemble”.

La commission de sécurité a indiqué vendredi que le bâtiment n’était pas conforme aux règles s’appliquant aux locaux recevant du public. Un procès verbal a été dressé.

L’association, qui ne partage plus « la même idéologie » (que celle de Bollène-Écluse) a, par ailleurs, signé un compromis de vente avec les propriétaires du hangar Minas, dans le quartier Saint-Ariès (lire nos précédentes éditions). Officiellement, pour quitter la zone du Sactar et y créer un centre socioculturel.

Mais les habitants et la Ville s’inquiètent de voir s’y édifier un nouveau lieu de culte. Une pétition a été lancée par les riverains. La mairie réfléchit à faire exercer son droit de préemption.

Hier matin, France Domaine s’est d’ailleurs rendu au hangar Minas pour une estimation du lieu, affiché à 330 000 euros. L’estimation faite par le service du ministère des Finances sera connue dans les prochains jours.

Sophie Moreau

Le Dauphiné libéré

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