Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 26 février 2016

Migrants de Calais. Le point sur la répartition imposée à la Bretagne

migrantstshjyulokil.jpg 

Entre octobre 2015 et début février 2016, ce sont 218 « migrants » de Calais qui ont été amenés en Bretagne. D’autres devraient suivre, comme nous l’avions révélé hier, à propos de Kerlaz mais aussi comme cela a été confirmé directement par le maire, à Cancale. Ces chiffres sont exclusifs à la Jungle de Calais, et ne prennent pas en compte l’arrivée d’autres immigrés, ici dans le cadre de la répartition par quotas dans toute l’Europe, là dans le cadre de l’immigration clandestine traditionnelle qui ne cesse d’augmenter.


Le gouvernement a décidé d’étaler le problème de la Jungle de Calais dans toute la France ; pour cela, les préfets sont chargés de réquisitionner des bâtiments dans les régions, en collaboration avec des associations (et sans demander l’avis aux municipalités) . Les collectivités locales n’ont pas leur mot à dire, dans ce qui ne manquerait pas d’évoquer pour certains les « heures les plus sombres » du jacobinisme en France.


Dans le Finistère, ils sont 27 à Fouesnant (dans une résidence Vacances) et 19 à Pleyber Christ . Dans les Côtes d’Armor, ils sont 30 à Langueux. Dans le Morbihan, 33 à Sarzeau, et 19 à Lorient. En Loire-Atlantique, ils sont 42 à Getigne. Enfin, en Ille-et-Vilaine, les « migrants de Calais » sont 48 à La Guerche de Bretagne.
En France, rares sont les départements à avoir été épargnés par ces décisions prises par le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve. 102 centres d’accueil et d’orientation ont ouvert leurs portes depuis le mois de septembre en France. Le pouvoir central a en effet adopté une attitude « humanitaire » à défaut d’être capable de résoudre ce que les responsables politiques de l’Europe Centrale qualifient de submersion migratoire et même de suicide de l’Europe en tant que civilisation, comme le soulignait l’ancien président Tchèque Vaclav Klaus.
L’Ile de France étant déjà totalement « engluée » par l’immigration, comme le rapporte Le Figaro, elle n’accueille pas ces « migrants de Calais » qui rêvent d’Angleterre pour beaucoup. A noter que la Corse non plus n’a pas ouvert de centre d’orientation et d »information .

En Bretagne, certains craignent désormais que les ports de Saint-Malo, mais aussi de Roscoff – tous deux beaucoup moins sécurisés que ceux du Nord de la France – servent désormais d’ultime recours à ces « migrants » que seule une résolution diplomatique et militaire semble désormais pouvoir arrêter dans leur volonté de venir massivement s’installer en Europe.


Ces craintes, qui se sont déjà exprimées lors de manifestations, à Quimper, à Saint-Brieuc, à Pontivy, ne semblent pas entendues par les autorités. Et encore moins par la presse subventionnée ou par les télévisions d’État, qui voudraient séparer une Europe centrale qui craindrait l’immigration d’une Europe de l’Ouest qui l’accepterait, alors même qu’hormis en Hongrie, aucun référendum populaire n’a été annoncé ou mis en place à ce sujet.

Breizh-info

Les commentaires sont fermés.