Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 04 avril 2016

Alain Juppé a tort : il y a des dizaines de Molenbeek en France

youtube-thumbnail-e1459029706763.jpg

Patrick Kanner, ministre de la Ville, déclarait récemment dans un éclair de lucidité tardif : « Il y a aujourd’hui, on le sait, une centaine de quartiers en France qui présentent des similitudes potentielles avec ce qui s’est passé à Molenbeek. » Molenbeek, quartier bruxellois observé attentivement par l’ensemble des médias mondiaux depuis les attentats de Paris, a envoyé une partie non négligeable de ses jeunes habitants au djihad en Syrie. Le problème ne date d’ailleurs pas d’hier. La ville est scrutée depuis le début des années 2000 par les experts du renseignement. En matière de terrorisme islamiste, tous les chemins mènent à Molenbeek : de l’assassinat du commandant Massoud à l’explosion de la gare d’Atocha en Espagne, en passant par l’attentat raté du Thalys ou bien encore les derniers attentats parisiens et bruxellois.

Laboratoire d’un communautarisme effréné à la sauce wallonne, Molenbeek est aujourd’hui universellement reconnue comme l’ambassade de l’État islamique en Europe. Ils furent nombreux à alerter, à commencer par Arthur van Amerongen. Ils n’ont jamais été entendus. Certains continuent d’ailleurs à ignorer la situation, bouffis d’orgueil par leur supposée supériorité morale qui les conduit à vouloir toujours plus d’immigration et d’islamisation. Ils n’ont que des « valeurs » et pas de racines. Pour eux, point de différences entre la Belgique, la France, l’Espagne, l’Algérie ou le Congo. Nous serions tous des « citoyens du monde ». Ils ne comprennent pas que c’est là le retour de la barbarie des temps protohistoriques, où l’homme ne bâtissait pas et se contentait de vivre au jour le jour.

Sarah Turine, « échevine de la jeunesse, de la cohésion et prévention sociales et du dialogue interculturel à Molenbeek » (ça ne s’invente pas), comme l’indique sa biographie sur le réseau social Twitter, semble être restée bloquée dans une faille spatio-temporelle : les années 1980 en France, quand SOS Racisme était un organisme puissant de lobbying communautariste. Naïve, la jeune socialiste belge l’est. Obsédée par le « vivre ensemble », la jeune femme est fière de la politique menée dans sa ville. Hier, sa seule obsession était de diaboliser les jeunes qui entendaient manifester contre l’islamisme alors qu’au même moment, une « islamo-racaille » du cru renversait une femme au volant d’une voiture de sport, tout entiére convaincue de son impunité.

Molenbeek est un quartier de Non-Belgique, ou de Belgique hors la Belgique. Il existe des dizaines de quartiers de Non-France sur notre territoire national. Si Patrick Kanner commence à s’en apercevoir, sans pour autant en tirer les conclusions qui s’imposent, c’est-à-dire démissionner pour mise en danger du peuple de France, des hommes politiques de « droite » n’en sont même pas arrivés à ce stade.

Ainsi, le favori des sondages pour les élections primaires des Républicains, Alain Juppé, s’est insurgé contre la déclaration de monsieur Kanner. Pour l’édile bordelais, il serait caricatural de compter une centaine de « Molenbeek » potentiels en France. Le Justin Trudeau des maisons de retraite démontre une nouvelle fois qu’il est totalement à côté de la plaque en sous-estimant le danger islamiste en France ; mais aussi son corollaire, et souvent son antichambre, qu’est la vie parallèle mafieuse que mènent de nombreux quartiers. Toulouse, Marseille, Lyon, Nice, Grenoble, Sevran, Roubaix, Tourcoing… la liste est longue. Il existe une France hors la France qui vit de trafics et d’expédients, qui ne respecte pas nos lois et qui privilégie le Coran au Code civil. Après l’explosion de violence de 2005, elle s’est un peu plus repliée sur elle-même. C’est une Cocotte-Minute. Alain Juppé ne le comprend pas. Il n’est pas à la hauteur du Président qu’il aspire à devenir. Mais ça, nous le savions déjà.

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire

 

Les commentaires sont fermés.