mercredi, 06 avril 2016
L’immigration massive produit des djihadistes radicalisés
Les observateurs du terrorisme sont frappés par l’origine sociale des jeunes gens qui décident, ou sont décidés par d’autres barbus, à se transformer en bombes humaines : une majorité d’entre eux sont nés en Europe, et ont grandi à l’intérieur du système scolaire et médico-social des démocraties occidentales. Leur ascendance culturelle marquée par l’Islam explique t-elle tout ? Ce n’est pas certain.
Le moins qu’on puisse dire est que les démocraties occidentales sont dans le brouillard depuis trop longtemps. Devant la barbarie qui se déchaîne à ciel ouvert, alors que, ne nous cachons pas la face, d’autres barbaries qui nous sont propres, notamment contre les enfants privés de vie ou plus récemment interdits de leurs parents naturels, couvent dans le même berceau. Face aux actes terroristes donc, comment pouvons nous comprendre l’enchaînement des causes ?
Adoptons trois échelles d’observation : tout d’abord l’échelle des individus-terroristes qui sont les acteurs visibles de ces drames. Ces individus, les Merah, les Coulibaly, les Abdeslam, sont-ils réellement des éléments déterminants du système terroriste ? Ont-ils agi sous l’empire aveugle de certains versets du Coran ? ou bien ces jeunes sots ont-ils été simplement instrumentalisés au profit d’un objectif masqué ?
Ensuite, à l’échelle des opinions publiques occidentales. S’il y a manipulation du terrorisme, l’objectif n’est-il pas simplement d’empêcher les opinions publiques occidentales de réagir aux décisions anti-nationales ou liberticides des «élites» politiques dans notre propre pays ? Cela se serait déjà vu, et les décisions à l’emporte-pièce d’une Union Européenne «hors-sol» qui commence à se méfier des peuples récalcitrants à se laisser plumer, tendraient à le suggérer. Les démagogues moqueront une «théorie de complot», mais il serait irresponsable de ne pas l’envisager, au moins comme une hypothèse à explorer, car les attitudes des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France, de l’Allemagne et de la Turquie, pays de l’OTAN, apparaissent de plus en plus ambiguës dans le conflit syrien, sans oublier leurs alliés et clients, l’Arabie Saoudite et le Quatar.
Enfin, envisageons l’échelle géopolitique de la carte des États, carte qui mélange des intérêts multiples et indiscernables, idéologiques et religieux, économiques et politiques. La déstabilisation organisée des États du proche-Orient et de l’Afrique du Nord est-elle à l’origine du terrorisme ? ou bien le terrorisme n’est-il pas seulement un des aspects de la grande manipulation géo-stratégique dans laquelle les États-Unis ont entraîné avec eux les pays de l’OTAN ? Le terrorisme ne serait alors qu’un instrument parmi d’autres.
La juste réponse est probablement dans la synthèse de ces trois analyses, mais quelle qu’elle soit, la situation actuelle dans laquelle la démocratie réelle a été confisquée par un super-système d’États européens baptisé «Union Européenne», sous contrôle d’une administration corrompue et d’une Amérique manipulatrice, et pour tout dire «pas claire» dans ses mensonges et revirements multiples, est insupportable.
Or, s’il est un fait indiscutable, parce que démontré par les chiffres de l’immigration depuis les années 1970, c’est bien la corrélation entre l’importation massive de populations culturellement marquées par l’Islam, et l’exportation des djihadistes qui forment aujourd’hui les milices armées et criminelles du terrorisme. Cette semaine, Valeurs Actuelles fait état d’une étude parue aux Pays-Bas, selon laquelle la France est le pays européen qui fournit le plus de combattants à l’État islamique en Syrie et en Irak.
La Belgique, l’Allemagne et le Royaume-Uni suivent, mais la France domine clairement ce classement. Plus de 900 Français ont pris le départ pour la Syrie ou l’Irak selon cette enquête. La statistique permet même de prédire la suite, puisqu’un million d’habitants génère 41 départs pour le djihad chaque année. Faites le comptes. Mais plus démonstratif encore est ce fait indiscutable : la grand majorité de ces combattants ont grandi dans les périphéries des grandes villes européennes, dites «les banlieues». Molenbeek est le parfait archétype de l’usine à djihadistes. La quasi-totalité des terroristes des 13 novembre et 22 mars en sont issus, une quasi-marque de fabrique.
Autrement dit, les démocraties occidentales ont inventé un système à produire des terroristes. Que certains petits malins sachent en tirer profit pour alimenter leur sale guerre, qu’elle soit économique ou hégémonique est une chose, mais que les populations occidentales continuent à le supporter en est une autre. Or, l’Union Européenne ne semble toujours pas comprendre, que les peuples européens ont enfin compris qu’elle est LA source du problème.
Oui, l’Union Européenne est LE problème, parce que le calcul économique fondé sur l’importation massive d’une main d’œuvre bon marché, en plus d’être amoral, ne fonctionne plus. Oui ce système injuste ne fonctionne plus, tout simplement parce qu’après 40 années d’immigration massive, les équilibres sociaux élémentaires des démocraties occidentales sont maintenant rompus par l’insolubilité des cultures, la dissolution du lien social, et les tensions paralysantes qui en découlent. Si les évolutions actuelles durent encore, les tensions ne pourront que s’aggraver. C’est probablement le but recherché par nos ennemis.
Aujourd’hui, Il nous faut de toute urgence démembrer les usines à terroristes que le mercantilisme d’inspiration américaine a installé dans nos territoires. Il nous faut cesser de faire confiance aux technocrates de Bruxelles qui veulent à n’importe quel prix nous imposer encore et toujours la continuation de ce système inique et mortifère. Comme le Chrétiens d’Orient, disons nous bien, sans nous voiler la face : «C’est une question de survie», pour nos enfants.
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