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vendredi, 08 avril 2016

Tribune libre. Amis des métropoles, le Grand remplacement et l’islamisation, vous l’avez déjà accepté !

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"Non, on ne veut pas d’un nouveau centre pour migrants à Paris " peut-on lire ici ou là sur les réseaux sociaux après l’annonce de l’ouverture possible d’un centre prochainement, dans la capitale de France. Cette annonce semble faire trembler les bourgeois de Paris Intra-Muros, et semble heurter les habitants d’Ille de France, comme si ce centre de migrants aller changer la face de Paris.

Mais, en toute honnêteté, la face de Paris n’est-elle pas déjà à jamais changé ? Comme celle de Marseille, de Lyon, de Lille, de Toulouse …et de toutes les grandes villes en France ?

Un séjour à Paris pour le Breton que je suis permet de constater qu’Intra-Muros, dans les beaux quartiers, déjà une personne sur deux n’est pas de souche européenne.

Dès que l’on passe dans les « arrondissements sensibles », on devient une minorité ethnique.

Et quand on franchit la porte de la banlieue, le Breton que je suis à l’impression d’avoir remporté un séjour à Bamako ou à Marrakech.

Je dois vous avouer avoir du mal à comprendre votre raisonnement, vous, autochtones  de Paris, de sa banlieue, mais aussi de toutes les grandes villes de France devenues des jungles multiculturelles : vous parlez avec rage de Grand remplacement, de colonisation même parfois, d’immigration-invasion, mais dans les faits, vous avec intégré et accepté le fait de vivre « avec ou à côté d’eux ».

Dans le bus ou le métro, dans vos rues, dans vos boulots, dans vos bistrots et dans vos soirées, « ils » sont là, à côté de vous, que vous le vouliez ou non. Et encore une fois, vous l’avez accepté, vous l’avez choisi.

Certains prétexteront – pour rester dans cette jungle urbaine – la carrière professionnelle (« tout se passe à Paris », « il faut aller à la ville ») , quand dans le même temps, ils n’auront de cesse de vociférer contre ces femmes qui délaissent leur instinct maternel pour la même raison …

D’autres, y compris sans logement ou logés dans des chambres de bonnes qui équivalent à trois loyers de campagne, expliqueront sans rire, qu’ils ne peuvent pas faire autrement. C’est à devenir chèvre !

« Hé le  Breton, avec ta région qui vote à gauche, tais toi donc ! »

Oui sûrement. Il n’empêche que dans nos campagnes, dans nos villes moyennes, et même encore (pour peu de temps sans doute) dans nos villes de Bretagne, nous vivons encore « entre nous » , de façon apaisée et détendue, bien que certains furieux idéologues désirent absolument nous faire connaitre les joies de votre quotidien multiculturel.

La France des campagnes, cette « France périphérique » que tant d’urbains prétendent défendre du haut de leur métropole, attend pourtant avec espoir, toute une vague de forces vives désireuses de construire, d’entreprendre, de développer, de créer, pour nous mêmes, et pas pour les autres.

Refuser le Grand remplacement pour les autres, c’est d’abord le refuser pour soi-même, au quotidien !

Julien Dir

Source : Breizhinfo

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