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jeudi, 12 mai 2016

Syrie : Palmyre encerclée par Daech

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A peine libérée, déjà menacée. Alors que la ville syrienne de Palmyre a été reprise fin mars au groupe de l'Etat islamique (EI) et qu'un concert y a même été organisé la semaine dernière dans les ruines de son théâtre antique, elle se retrouve ce jeudi sous la pression de Daech, acronyme arabe de l'EI.

Daech est parvenu mardi «à couper la route entre Homs et Palmyre près de l'aéroport militaire de Tiyas après une attaque lancée à partir de l'Est de Homs», selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une organisation non gouvernementale (ONG). Homs et Palmyre, cité antique inscrite par l'Unesco (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture) au patrimoine mondial de l'humanité, sont contrôlées par le régime du président syrien Bachar al-Assad.

La coupure de cette route représente l'attaque la plus importante de l'EI depuis la reconquête de Palmyre par le régime avec l'appui de l'aviation russe, a déclaré le directeur de l'OSDHH, Rami Abdel Rahmane, faisant état de «violents combats» entre régime et EI. Le groupe djihadiste «encercle Palmyre de tous les côtés sauf au Sud-Ouest», selon lui. Ses combattants sont positionnés à 40 km à l'ouest de la ville, à 25 km à l'est, à 10 km au nord et à 12 km au sud. Ses combattants sont positionnés à 40 km à l'Ouest de la ville, à 25 km à l'Est, à 10 km au Nord et à 12 km au Sud. La route coupée est une «route principale», mais pas la seule entre Homs et Palmyre, a-t-il précisé.

Toujours dans la même région, l'aviation du régime a bombardé les positions de l'EI autour du champ gazier de Chaer, au Nord-Ouest de Palmyre, capturé la semaine dernière par les djihadistes, selon une source militaire. Dans la province de Homs, un soldat russe a succombé à ses blessures infligées il y a deux jours par des tirs de rebelles, selon l'armée russe.

La guerre est devenue extrêmement mouvante dans le désert syrien où l'EI mène une tactique de harcèlement contre l'armée en attaquant ses points faibles puis en se retirant lorsque le régime contre-attaque, pour lui infliger des pertes ailleurs. Le conflit sera au centre d'une nouvelle réunion le 17 mai, à Vienne (Autriche), du Groupe international de soutien à la Syrie (GISS), coprésidé par la Russie et les Etats-Unis, qui se sont engagés à «redoubler d'efforts» pour aboutir à un règlement politique.

Source : Le Parisien

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