lundi, 13 juin 2016
Bruno Mégret : "Il faut cesser d’affirmer que le terrorisme islamique n’aurait rien à voir avec l’islam"
Dans le dernier numéro du Chêne (n°83), Bruno Mégret publie un article dénonçant les responsabilité de la classe politique française quant aux attentats terroristes :
"Le terrorisme est devenu aujourd’hui une préoccupation majeure des Français et de ce fait un enjeu central du débat politique. Et à juste raison car la menace est maintenant claire et durablement installée. Le ministre de l'Intérieur, le premier Ministre et le président de la République expliquent d’ailleurs à longueur d'antenne que la France serait en guerre. Mais il ne s'agit là que de simples paroles. Car, si nous sommes en guerre, il conviendrait de désigner clairement l'ennemi et de prendre les mesures défensives et offensives qui s'imposent. Or, rien de tel n’a été accompli. Il y a certes l'état d'urgence, mais il ne fait que redonner à la police un minimum de moyens d'action que les dirigeants du système lui avaient retiré par l'accumulation de lois prétendument protectrices des libertés. Quant à la politique menée en Syrie et en Irak, elle est timide et ambiguë. Combattre Bachar el-Assad, seul capable de faire reculer l’Etat islamique sur le terrain, revient pratiquement à soutenir Daesch. Et ce ne sont pas les quelques bombardements symboliques que nous lui infligeons qui peuvent avoir une quelconque efficacité stratégique. Si Daesch n’avait que la France comme adversaire, il pourrait prospérer.
Il n’y a cependant pas lieu de s’étonner de cette impéritie car la situation dramatique que nous connaissons est la conséquence directe de la politique voulue par les dirigeants du système. Le terrorisme est en effet le fruit vénéneux de la politique d’immigration qu’ils conduisent depuis quatre décennies. En faisant venir sur notre sol des millions et des millions d'étrangers dont beaucoup sont musulmans, on a installé l’islam dans notre pays. Un islam dont chacun sait qu’il est incompatible avec les valeurs de notre civilisation, avec les principes de la République et avec notre mode de vie européen. Un islam qui véhicule de surcroît un projet hégémonique, offensif et guerrier à l’encontre de ceux qu’il considère comme des «infidèles». Ce sont donc bien les dirigeants du système qui ont semé les germes de la haine et du terrorisme.
Plus grave encore, les gouvernements successifs, refusant de voir le danger, ont tenu à ces populations un discours de faiblesse et d’autoculpabilisation. Au lieu de parler avec fermeté aux étrangers nouveaux venus en les sommant de se soumettre à nos valeurs et à nos lois pour prix des avantages économiques et sociaux qu’ils recevaient, on leur a laissé croire qu'ils n’avaient aucun devoir à notre égard et qu'ils avaient même tous les droits en réparation des prétendues injustices passées et présentes commises à leur encontre. On leur a ainsi instillé l’idée qu'ils étaient victimes de l’action colonisatrice de notre pays et qu’il subissaient aujourd’hui l’intolérance et le racisme de nos compatriotes. Les tenants du politiquement correct ont ainsi délibérément suscité au sein de ces populations un ressentiment profond à notre égard qui prend chez certains la dimension d'une haine agressive et meurtrière. De ce fait, une partie non négligeable de la population musulmane présente sur notre sol considère comme légitimes les actions terroristes lancées contre nous. Aussi faut-il cesser d’affirmer comme le fait encore M. Hollande que le terrorisme islamique n’aurait rien à voir avec l’islam. Il a au contraire tout à y voir puisqu’il se nourrit idéologiquement des sourates les plus agressives du Coran et qu’il trouve ses militants et ses soutiens parmi les adeptes de cette religion.
Face à cette situation profondément dégradée, il est donc illusoire de penser qu’on pourra résoudre le problème par de simples mesures sécuritaires. Il est en effet pratiquement impossible d'empêcher quelques individus inconnus des services de police de se procurer des armes et de se livrer à des exactions meurtrières. En réalité, le terrorisme ne pourra être durablement éradiqué que si l’on accepte d’en comprendre les causes et que l’on s'attaque enfin à la racine du mal. Si le terrorisme vient de la politique d’immigration conduite par nos dirigeants et s’il est lié à l’islam qu’ils ont ainsi installé sur notre sol, il est temps d’en tirer les conséquences par trois mesures d’envergure.
Il faut d’abord stopper toute nouvelle immigration. Chacun sait maintenant que ce phénomène provoque dans notre pays d’innombrables drames dont le terrorisme. Il est dès lors indispensable «d’arrêter les frais» et de cesser d’aggraver chaque jour un peu plus le problème en augmentant le nombre d’étrangers et de musulmans présents sur notre territoire.
Ensuite, il faut changer radicalement le discours officiel des autorités à l’égard des immigrés et exiger d’eux qu’ils respectent nos lois, nos valeurs et notre identité.
Enfin il convient d’être dorénavant très clair à l’égard de la religion islamique sur notre sol. Il faut dire aux musulmans qu’ils sont minoritaires dans une nation européenne et chrétienne et qu’ils doivent donc, comme le Coran les y autorise, renoncer à appliquer les préceptes de la charia contraires aux lois et aux principes de notre pays. Et pour ceux qui refuseraient d’adapter ainsi leur pratique, il est temps d’en revenir à un principe simple : l’assimilation ou le départ. Dans cet esprit, il est nécessaire de fermer les mosquées, d’expulser les imams et de dissoudre les associations qui refuseraient de s’engager dans cette voie, la seule qui permette à l’islam de subsister sur notre sol sans compromettre le maintien de notre nation.
Qui pourra mettre en œuvre une telle politique de sauvegarde de la France ? Sûrement pas ceux qui sont responsables des agressions qu’elle subit."
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