samedi, 18 juin 2016
À victime, victime et dhimmi
Une étudiante en hypokhâgne de Toulon a été prise à partie dans un bus par une bande de voyoutes reprochant violemment, à coups de crachats, lazzis et bousculades menaçantes, la tenue vestimentaire de cette dernière, jugée « irrespectueuse ».
À Rennes, une lycéenne de 19 ans a été grièvement blessée de trois coups de couteau par un mahométan ayant déclaré obéir à des voix lui enjoignant des meurtres propitiatoires pour le ramadan.
Le 6 juin dernier, à Nice, Ali E., un Tunisien de 32 ans en situation irrégulière, avait frappé une serveuse de bar accusée de servir de l’alcool pendant le ramadan. Il a été condamné, le 15 juin, par le tribunal correctionnel à huit mois d’emprisonnement ferme.
Trois faits divers qui en disent long sur l’état de décrépitude morale, intellectuelle et politique de notre pays livré à des incompétents par un peuple inconscient du mal qu’il se fait en les reconduisant, d’un mandat à l’autre.
La jeune Varoise a décidé de porter son affaire sur les réseaux sociaux sous le très recherché intitulé-manifeste « Bonjour, je suis une salope ». Sur sa page Facebook, elle narre sa triste mésaventure et, surtout, relate la façon dont elle s’est piètrement défendue contre ses agresseurs qui « n’ont visiblement pas apprécié tous les arguments que j’ai sorti (sic) en faveur de l’égalité homme-femme et de la liberté de disposer de son propre corps ». Propos consternants de naïveté, face à des harpies brandissant manifestement l’islam en étendard, en dépit des silences complaisants de la presse « mainstream » refusant de dévoiler leur identité (silence très éloquent, donc).
Notre candide, parfait surgeon de l’école républicaine, laïque et antiraciste, a bêtement récité son catéchisme féministe sans se rendre compte de la désarmante innocuité de sa mièvre rhétorique. « Maintenant, j’ai la très agréable impression d’avoir fait un bond de quelques siècles en arrière […] Nous sommes en 2016 et, malgré ce qu’en disent certains, le combat féministe est bien loin du compte. » Corrigeons. Ici, la naïveté cède le pas à d’autres substantifs que la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse ne nous autorise guère à employer. Nous nous bornerons à recommander à cette impétrante de la rue d’Ulm la lecture, entre autres, de La femme au temps des cathédrales de Régine Pernoud et du coruscant Adieu Simone ! Les dernières heures du féminisme de notre consœur Gabrielle Cluzel.
Quant à notre victime bretonne, il n’est pas sûr que justice lui soit rendue, son assaillant ayant, aux dires du procureur de la République, des « antécédents psychiatriques lourds » et ayant déjà effectué « plusieurs séjours en hôpital psychiatrique ». La cause est, dès lors, entendue car, en vertu de l’article 122-1 du Code pénal, « n’est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes ». Ce sera donc à la victime de se soigner en avalant ses pilules de PADAMALGAM 500 mg.
Enfin, que dire de notre Tunisien frappeur que le ramadan avait, lui aussi, inspiré, l’amenant à commettre son forfait ? Il ira croupir dans les geôles de Draguignan, aux frais de l’État, sera relâché et ira, derechef, gambader librement et illégalement sur notre sol.
Trois faits divers, parmi des dizaines quotidiens. Dans un climat de permissivité à peu près générale, au nom d’un Code civil religieux d’importation, on s’en prend à nos indigènes, lesquels, ayant tellement biberonné au lait aigre des « valeurs de la République », sont devenus les proies consentantes de prédateurs élevés au rang d’espèces protégées. À victime, victime et dhimmi.
Aristide Leucate
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