Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 28 juillet 2016

France/prêtre égorgé : Hollande refuse de durcir la législation contre le terrorisme face aux attaques de l'opposition

Le président français François Hollande a refusé les appels de l'opposition de droite et d'extrême droite à durcir la législation contre le terrorisme, suite à une prise d'otages dans une église dans le nord, au cours de laquelle un prêtre a été égorgé.

"Restreindre nos libertés, déroger à nos règles constitutionnelles n'apporterait pas d'efficacité à notre lutte contre le terrorisme et affaiblirait à coup sûr la cohésion nécessaire à notre Nation", a déclaré mardi soir Hollande lors d'un discours télévisé.

"Le gouvernement applique et appliquera avec la plus extrême fermeté les lois que nous avons fait voter et qui donnent à la justice, aux préfets, aux forces de l'ordre, la capacité d'agir, amplifiée par la prolongation et le renforcement de l'état d'urgence", a poursuivi le président.

Tandis que le gouvernement français appelle à l'unité nationale face au terrorisme, l'opposition critique vivement l'action du chef de l'Etat et appelle à durcir la législation contre le terrorisme.

"Cette situation doit nous conduire à la plus grande lucidité et à enfin comprendre que nous devons changer profondément la dimension, la mesure, la stratégie de notre riposte", a déclaré Nicolas Sarkozy, ex-chef d'Etat et président du parti d'opposition Les Républicains, demandant au gouvernement français de mettre en œuvre "toutes les propositions que la droite a présentées depuis des mois, sans délai".

Membre des Républicains, Nadine Morano, a quant à elle demandé "d'arrêter la naïveté" face à "ceux qui veulent détruire notre civilisation".

La présidente du parti d'extrême-droite Front National (FN), Marine Le Pen, estime que le mode opératoire "fait évidemment craindre un nouvel attentat de terroristes islamistes" et accuse les responsables politiques de gauche et de droite de "bavarder" face à ces actes.

Mardi matin, deux individus armés d'armes blanches sont entrés dans l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray et ont pris cinq personnes en otage, dont un prêtre, deux soeurs et deux fidèles. Les deux assaillants ont égorgé le prêtre et blessé un autre otage avant d'être abattus par la police.

Source : Xinhuanet

Les commentaires sont fermés.