mardi, 09 août 2016
Fini les jérémiades… À la guerre comme à la guerre !
L’inflation des commentaires oiseux et des polémiques débiles démontre la confusion des gouvernants dont le verbiage révèle qu’ils ne savent plus que dire face à la fatalité subie. Désormais, les actes monstrueux répétitifs sont signés au nom de l’ennemi qui a déclaré la guerre à la France et à l’humanité. Face aux fous d’Allah, le peuple refuse de s’agenouiller et de se laisser égorger, car le mal n’a jamais terminé son œuvre de haine et de mort.
Seuls les actes immédiats et forts comptent plus que les paroles ou le report à la prochaine réunion du Parlement. Le gouvernement et la classe politique doivent se dépêtrer des embarras des droits de l’homme et de l’État de droit, qui sont invoqués comme un barrage infranchissable à la barbarie, dans l’esprit de la ligne Maginot qui évite de prendre les efficaces mesures de riposte. La réaction doit se situer sur plusieurs niveaux d’une politique globale, cohérente avec l’état de guerre et conforme à l’état d’urgence.
D’abord, il importe d’attaquer l’ennemi avant qu’il ne reprenne l’initiative et ne pas attendre le choc suivant pour compléter la liste à court terme des mesures à prendre. Au préalable, il importe de créer un climat de fermeté et de dissuasion. Il ne s’agit certes pas de stigmatiser ou de compromettre certains milieux, pour éviter les reproches de l’amalgame. Il suffit seulement de traiter différemment l’islam religieux, appelé à s’ouvrir à sa réforme, et l’islamisme, forme de barbarie terroriste.
Quelques décisions préventives feraient comprendre opportunément le sens de la lutte menée par le gouvernement :
– Convoquer les représentants de la population musulmane afin d’exiger, en toute clarté, la condamnation explicite, non pas seulement des actes mais également des auteurs de ces odieux assassinats. À cet effet, ces monstres devraient être exclus de la religion musulmane. L’Église catholique n’hésite pas à recourir à l’excommunication à l’encontre des hérétiques et des ennemis de la foi. Il n’est plus possible de tenir un double langage.
– Procéder à l’expulsion de plusieurs imams repérés et poursuivre la fermeture des mosquées salafistes.
– Interpeller systématiquement et progressivement les individus fichés « S », qui doivent être mis hors d’état de nuire, après interrogatoire et perquisition révélant des moyens juridiques de transfert à la justice. On ne peut pas attendre le prochain carnage pour anticiper la riposte.
– L’application stricte de la loi républicaine en obligeant le respect de la laïcité, excluant sur la voie publique tous les signes ostentatoires de religion (vestimentaires, alimentaires, langage).
Une politique globale doit également combattre à la source le terreau favorable au terrorisme, notamment deux formes d’immigration trompeuse. D’une part la suppression de la binationalité de circonstance, d’autre part la disparition du droit du sol, conformément au Code civil qui ouvre la nationalité française à l’enfant né d’un père ou d’une mère français. La voie de la naturalisation contrôlée demeure ouverte à tous ceux qui veulent sincèrement devenir français. La noble tradition française du droit du sol correspondait à la protection de ceux qui étaient victimes de persécutions, qui avaient besoin d’aide humanitaire, ou qui représentaient l’élite de la culture et de l’art. C’était l’honneur de la France d’en faire des citoyens français. Or, actuellement, le droit du sol fait naître une jeunesse, nationale malgré elle, qui éprouve de la haine pour la France, parce que la République, affaiblie et privée de ses ressorts, est incapable non seulement de proposer un emploi, mais surtout de délivrer un message exaltant de patriotisme.
Tout angélisme est faiblesse. Toute résignation est trahison. Toute résilience est hypocrisie. Toute passivité complice est signe d’intelligence avec l’ennemi.
Paul Bernard
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