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vendredi, 16 septembre 2016

L’armée française se préparerait-elle au pire scénario ?

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Depuis un an, des signes apparaissent qui montrent que l’armée — notamment l’armée de terre — pourrait avoir entamé une réflexion approfondie et discrète, pour ne pas dire secrète, sur une possible intervention face à des explosions qui éclateraient dans certaines zones du pays. Soyons clair : l’armée se poserait principalement la question d’une intervention programmée avec, comme objectif, des opérations contre des banlieues de plus en plus islamisées et criminalisées.

Les signes avant-coureurs de telles initiatives existent et sont à prendre au sérieux.

Premièrement : il y eut, suite à l’action du général Piquemal à Calais, la lettre ouverte de trois généraux français 2e section. La conclusion de ce courrier correspondait à celle de nombreux militaires (une bonne partie d’entre eux vote FN) : « Vous devez, Monsieur le Président, prendre la mesure de l’indignation que ce paradoxe provoque dans le cœur de beaucoup de Français… Il convient, au lieu de s’acharner sur un soldat, fût-il général et patriote, de rétablir l’ordre public à Calais, ce qui suppose l’éradication de la “jungle” et le renvoi de tous les clandestins dans leurs pays d’origine. »

Quand on connaît le milieu militaire, on devine que cette lettre n’était pas le simple ressenti de trois ex-patrons de l’armée. La camaraderie, la fraternité même qui existent entre officiers attestent que cette lettre reflète probablement le sentiment de nombreux chefs militaires d’active obligés de rester dans l’ombre.

Deuxièmement : les mots forts du général de gendarmerie Soubelet qui, négligeant son devoir de réserve, déclare dans son livre Tout ce qu’il ne faut pas dire : « Si les délinquants condamnés ne peuvent pas être incarcérés, ils continuent leurs activités avec, en outre, cette sensation de défier le système et de pouvoir échapper à la sanction.

Il est temps d’arrêter l’hypocrisie et d’affronter les difficultés telles qu’elles se présentent et où elles se trouvent. »

 

Troisièmement : un communiqué de l’armée de terre du 1er juin 2016 : « Placé sous l’autorité directe du chef d’état-major de l’armée de terre, le commandement terre pour le territoire national est appelé à devenir un véritable “pôle d’excellence” dédié à l’anticipation, à la préparation et à l’engagement opérationnel sur le territoire national. »

Quatrièmement : la création d’une Garde nationale de près de 200.000 hommes, divisée en plusieurs réserves opérationnelles, militarisée et territorialisée, avec pour but de répondre efficacement aux menaces de tous ordres susceptibles de frapper sur notre sol, notamment le terrorisme et les catastrophes naturelles, mais aussi des troubles graves plus probables aujourd’hui. On voit bien l’intérêt d’une telle force pour l’armée si la situation basculait, surtout que les capacités de l’active sont insuffisantes pour intervenir au même moment sur plusieurs foyers de subversion.

Cinquièmement : dans son dernier livre, Un quinquennat pour rien, Éric Zemmour nous renseigne sur les plans de l’état-major : « L’état-major de l’armée sait qu’un jour viendra où il devra reconquérir ces terres devenues étrangères sur notre propre sol. Le plan est déjà dans les cartons, il a pour nom Opération Ronces. Il a été mis au point avec l’aide des spécialistes de l’armée israélienne qui ont transmis à leurs collègues français leur expérience de Gaza. La comparaison vaut tous les discours. »

On le voit, les pièces du puzzle sont en train de s’imbriquer…

J.-P. Fabre Bernadac

Boulevard Voltaire

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