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vendredi, 30 septembre 2016

La renaissance de l’extrême droite en Allemagne

 

 

Jusqu’à ces toutes dernières années, l’extrême droite était représentée en Allemagne par le Parti national-démocrate (NPD), menacé à plusieurs reprises d’interdiction à la demande du gouvernement fédéral pour menées contraires à l’ordre constitutionnel et qualifié à juste titre de « néo-nazi ». Depuis 1969, date à laquelle il a frôlé la barre des 5 % (au-delà de laquelle il aurait eu des députés au Parlement fédéral), il menait plutôt une vie politique dans l’ombre.

Ce n’est qu’au lendemain de l’unification allemande, en 1990, que ce parti a – pour l’essentiel dans les Länder de l’ex-RDA – connu quelques succès locaux qui ont alerté l’opinion allemande et internationale. En raison de la montée d’un autre mouvement protestataire radical de droite, sous le sigle d’Alternative pour l’Allemagne (AfD) et sur lequel nous allons revenir, on a porté peu d’attention à l’évolution du NPD qui mérite pourtant d’être regardée de plus près.

Le NPD, un parti surtout représenté à l’Est

 

Un premier constat s’impose : pour l’ensemble des élections qui ont eu lieu dans les Länder de 2012 à 2016, y compris donc lors des dernières élections régionales, le NPD ne n’a rassemblé que 1,1 % des suffrages, ses scores étant à l’Ouest tous inférieurs à 1 % (sauf dans le Land de Hesse où il atteint en septembre 2013 1,1 %). C’est à l’Est qu’il a obtenu ses meilleurs résultats.

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Depuis 1969 – quand le NPD a donc raté de peu la consécration qu’eût représentée son entrée au Bundestag –, l’électorat ouest-allemand semble immunisé contre ce parti par le souvenir du national-socialisme et des atrocités qui lui sont liées. Le débat politique démocratique et la politique de confrontation au passé entreprise à l’Ouest a réussi à isoler le NPD. En dehors de poussées de fièvre localisées qu’on ne peut exclure, ce dernier survit difficilement, mais n’a pas d’existence parlementaire sérieuse.
Le NPD et quelques autres formations d’extrême droite n’ont connu un renouveau qu’à compter de l’unification (1990), limité aux nouveaux Länder de l’Est pour trois raisons majeures liées à la RDA :
  • l’absence d’un apprentissage du dialogue démocratique public ;
  • l’émergence d’une réaction qu’on a pu qualifier d’« anti-antifa », consistante à défendre – par réaction – ce que l’idéologie officielle condamnait comme fascisme ;
  • l’existence d’une « xénophobie sans étrangers », par manque d’esprit d’ouverture à l’autre. Si ce phénomène ne se limite pas à l’Est, il y est depuis vingt-cinq ans ans beaucoup plus développé : actions contre des foyers de demandeurs d’asile sous forme d’incendies criminels et de manifestations haineuses de quelques populations locales.

La montée en puissance de l’AfD

 

Dans un Land comme le Mecklenbourg-Poméranie occidental, où le NPD avait obtenu 7,3 % des voix en 2006 et sept sièges au parlement de Schwerin, puis encore 6 % des voix (cinq sièges) en 2011, ce parti n’a obtenu, lors du scrutin du 4 septembre dernier, que 3,02 %. De ce fait, il n’est plus représenté au Parlement régional.

C’est sans doute, pour une bonne part, lié au fait que le groupe parlementaire national-démocrate ne s’est pas fait remarquer par un travail parlementaire significatif. Mais c’est aussi dû au fait que les électeurs du NPD ont largement reporté leurs voix sur l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), comme d’ailleurs des électeurs issus de l’électorat chrétien-démocrate, social-démocrate, de la Gauche (Die Linke, parti post-communiste et radical de gauche) et surtout, à vrai dire, des abstentionnistes. C’est là ce qui fait toute la différence entre le NPD et cette nouvelle formation qu’est l’AfD.
DR, Author provided
Fondé au tournant des années 2013-14 par Bernd Lucke, professeur d’économie à l’Université de Hambourg, pour demander la sortie de l’Allemagne de la zone euro, l’AfD est d’abord un parti eurosceptique, vite qualifié de « parti des professeurs ». En 2014, pour les élections européennes, une personnalité de poids s’y rallie en la personne de Hans-Olaf Henkel, ancien président de 1995 à 2000 de la Confédération patronale allemande (BDI), puis président de la société de recherche Leibniz-Gemeinschaft.

Bernd Lucke, le fondateur de l’AfD (ici en 2013). James Rea/Flickr, CC BY-NC-ND
C’est alors un parti conservateur de droite qui rassemble des déçus de la CDU, jugée trop « social-démocratisée » et trop embrigadée par l’Europe, mais qui agrège déjà autour de lui un électorat populiste à la frange de la droite radicale. L’AfD ne dépasse pas le seuil des 5,0 % aux élections fédérales de 2013 et n’est donc pas représenté au Bundestag. Ce scrutin marque un coup d’arrêt pour lui, il obtient toutefois 7 % des voix aux élections européennes en 2014, c’est le signe d’une progression encore lente.

La crise migratoire, une « aubaine » pour l’AfD

 

Il s’ensuit un long débat sur l’orientation et la direction du parti qui provoque le départ de son fondateur et de Hans-Olaf Henkel au profit de la tendance menée par Frauke Petry, son actuelle porte-parole, qui cherche à faire du parti une formation « attrape-tout », de caractère opportuniste.

L’AfD cherche dès lors dans la crise migratoire de 2015 à mobiliser autour de soi les sympathisants du mouvement Pegida, lancé en octobre 2014 à Dresde par Lutz Bachmann, dont l’acronyme signifie qu’il rassemble ceux qui se voient en « Européens patriotes contre l’islamisation de l’Occident. » Les manifestations organisées par Pegida, dont les plus importantes ont lieu dans les Länder de l’ex-RDA, ont un caractère ouvertement xénophobe, antimusulman, antidémocratique, tout en prétendant se réclamer de la tradition des manifestations de la révolution pacifique de l’automne 1989 qui provoqua l’effondrement de la RDA et son intégration dans la RFA.

Symptomatique de cette prétention est leur profonde suspicion à l’égard des médias, en particulier, mais de façon plus générale à l’égard de tous « ceux-là qui là-haut nous dirigent » (Die da oben). Il s’agit moins d’un réflexe contre un État autoritaire que d’une posture anti-démocratique qui refuse en fait le débat pour se contenter de s’opposer – l’inverse de la démarche des manifestants de l’automne 89 en RDA.

La crise migratoire de l’année 2015, avec son afflux d’environ un million de personnes vers l’Allemagne, en provenance pour l’essentiel de Syrie, d’Irak, d’Afghanistan, du Soudan et d’Afrique de l’Ouest via la Libye, provoque un certain regain d’intérêt pour Pegida. Mais c’est l’AfD qui récolte bien davantage le fruit de sa mobilisation autour de ce thème en cristallisant le mécontentement de tous ceux qui refusent en Allemagne la « politique de bienvenue » proclamée fin août 2015 par la chancelière, Angela Merkel. Ils y voient une ouverture inconsidérée des frontières allemandes aux immigrés de tout crin, non seulement aux réfugiés de guerre, mais aussi aux migrants dits économiques.

Quête d’honorabilité à la Marine Le Pen

 

Si les manifestations haineuses de Pegida ont provoqué des contre-manifestations tout aussi nombreuses au nom de la démocratie, des droits de l’homme et de l’ouverture au monde, les succès électoraux de l’AfD sont beaucoup plus insidieux parce qu’ils proviennent d’une classe politique souvent issue de la démocratie chrétienne. Ce parti a trouvé, à l’inverse de Pegida, la voie des médias, un processus rapide de conquête d’une certaine honorabilité qui n’est pas sans faire penser au souci du Front national d’apparaître modéré, sous la direction de Marine Le Pen.
Manifestation organisée par le mouvement Pegida en janvier 2015. Pascal Volk/Flickr, CC BY-SA
Il reste que l’électorat allemand, comme ailleurs en Europe, est devenu beaucoup plus fluide que par le passé. L’électorat de l’AfD compte une très nette majorité de protestataires qui veulent d’abord envoyer un message d’avertissement au gouvernement pour l’amener à pratiquer une politique plus restrictive de l’asile et plus soucieuse de la protection des citoyens au nom de la souveraineté nationale – ce qui participe d’ailleurs du mouvement général enregistré ces dernières années (et pas seulement en Allemagne) en faveur d’une Europe des nations et non plus d’une Europe supranationale.

Un tel phénomène lie intimement euroscepticisme et rejet d’une politique migratoire jugée trop généreuse. Les protestataires, selon les estimations des instituts de sondage, représenteraient facilement 75 % des électeurs de l’AfD contre seulement 25 % qui voteraient en sa faveur par conviction et seraient susceptibles d’être fidélisés.

Le réveil des abstentionnistes

 

Les succès électoraux de l’AfD confrontent l’Allemagne à plusieurs grands problèmes. En mobilisant comme jamais auparavant des abstentionnistes, ce parti peut s’enorgueillir de contribuer à une évolution nécessaire de la démocratie, les partis établis n’ayant cessé de déplorer, des années durant, l’augmentation du nombre des abstentionnistes. Ainsi en Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, le taux de participation a cru entre 2011 et 2016 de 10,2 points et à Berlin de 6,7 points.

Il semblerait qu’environ la moitié des électeurs de l’AfD, en septembre 2016, soient issus des rangs des abstentionnistes et des primo-votants. Ce qui est un progrès pour la démocratie ne fait que rendre plus sensible la crise de confiance à laquelle se trouvent confrontés les partis politiques dits « établis » qui incluent les Verts. Depuis qu’ils sont devenus force de gouvernement dans les communes, dans les Länder et au besoin au sein du gouvernement fédéral, ces derniers n’ont plus la réputation qu’ils avaient à leurs débuts d’être créatifs et contestataires.

Le succès de l’AfD pose également la question de la gouvernabilité du pays, des Länder à la Fédération. L’Allemagne a longtemps vécu dans un système bipartite avec un troisième parti, les Libéraux, qui faisait pencher la balance tantôt en faveur des Chrétiens-démocrates tantôt en faveur des Sociaux-démocrates. Cette période est révolue depuis le jour où les Verts, après être entrés au Bundestag en 1983, ont été intégrés au gouvernement fédéral en 1998.

Angela Merkel, obligée de tenir compte de la montée de l’AfD. Parti populaire européen/Flickr, CC BY
L’unification a donné de façon durable à l’Allemagne un système à cinq partis. Il est même, aujourd’hui, à six partis dans quelques Länder et risque fort de l’être également au Bundestag à l’issue des prochaines élections législatives, prévues au niveau fédéral en septembre 2017. Alors que l’AfD apparaît comme un parti protestataire, opportuniste, qui puise sa vigueur dans la crise migratoire, tout dépendra, en définitive, de la capacité du gouvernement à surmonter cette crise.

C’est, en tout cas, l’option envisagée par la Chancelière Angela Merkel qui a déjà largement adapté sa politique aux réactions de son opinion publique sans en abandonner les principaux fondements. Elle espère ainsi siphonner l’électorat de l’AfD, ou pour le moins en reconquérir une partie.

Le spectre d’une opposition extra-parlementaire

 

Il convient de noter que ces évolutions du système des partis n’ont pas induit de blocage dans le système institutionnel allemand. Le passage à un pluripartisme modéré a conduit les partis à prendre leurs responsabilités pour former dans les Länder des coalitions de gouvernement à deux ou à trois partis, chaque parti en dehors de l’AfD devenant acceptable pour les autres : aux négociations post-élections de faire apparaître ce que les partis ont le plus en commun pour pouvoir durablement gouverner ensemble.

Depuis le printemps 2016, la Rhénanie-Palatinat est ainsi gouvernée par une coalition dirigée par le SPD et soutenue par les Verts et les Libéraux. La ville-État de Berlin semble s’orienter, depuis les élections du 18 septembre dernier, vers une coalition « SPD+Les Verts+La Gauche ». On ne peut y voir, cependant, un modèle pour le niveau fédéral tant les questions de politique étrangère – qui n’interviennent pas au niveau des Länder – séparent les Sociaux-démocrates de la Gauche radicale.

Du fait de ce système à six partis, le SPD partira en campagne électorale sans projet affirmé de coalition, donc sans stratégie claire de (re)conquête du pouvoir. Mais il sera, en fonction des résultats, peut-être obligé de nouer une nouvelle grande coalition avec les Chrétiens-démocrates, bien que les uns et les autres soient peu favorables, en période pré-électorale, à une telle option.

En ce sens, la montée en puissance de l’AfD, qui induit en même temps le recul de l’extrême droite néonazie en Allemagne, bouscule le paysage politique allemand, mais elle n’en menace pas la stabilité. En risquant de favoriser la reconduction en 2017 d’une grande coalition si aucune autre configuration à deux ou à trois n’apparaît possible, elle créerait à nouveau une situation où l’opposition se retrouvant dispersée et sans vigueur au sein du Parlement pourrait être tentée de s’affirmer davantage en dehors comme nouvelle opposition extra-parlementaire.
 
Jerome Vaillant

Theconversation 

Femmes voilées : l’immigration nuptiale, grand accélérateur de l’islamisation

 

 


35 % des femmes musulmanes en France portent le voile, 60 % des musulmans estiment que les collégiennes et les lycéennes devraient pouvoir le porter à l’intérieur de leur établissement scolaire, 65 % des musulmans sont de manière générale favorables au port du voile, et 28 % au port du voile intégral (niqab, burka). Tels sont les chiffres révélés par un sondage IFOP, commandé par le très politiquement correct Institut Montaigne.

Des chiffres qui ne font que représenter une réalité indéniable : l’occupation croissante de l’espace public par des femmes voilées et même de plus en plus souvent « bâchées ». Une entreprise de « colonisation visuelle », selon Marion Maréchal-Le Pen.

Ce phénomène majeur a trois causes :

– les constructions de mosquées financées soit par les contribuables français (dons ou prêts de terrains, « aides culturelles ») et les États étrangers ;
– la présence, dans tous les appartements, des télévisions arabes qui véhiculent la mode et le modèle de la femme voilée ;
– l’immigration nuptiale.

Ce dernier phénomène est peu connu mais déterminant.

Chaque année, 10.000 conjoints ou enfants d’étrangers obtiennent un titre de séjour au titre du regroupement familial. Mais – et c’est là le chiffre essentiel – 40.000 conjoints entrent en France au titre du regroupement de « familles de français ». De qui s’agit-il ? De ressortissants étrangers qui ont été épousés à l’étranger, hors Union européenne, par des ressortissants français. Pour quelques centaines de cas, il s’agit de rencontres entre Français et Chinois, Philippins, Américains, Canadiens ou Australiens. Mais pour l’essentiel, il s’agit de binationaux, Franco-Maghrébins ou Franco-Africains, généralement inassimilés, qui se marient « au bled » dans le cadre de mariages communautaires souvent « arrangés ». Il peut s’agir de jeunes filles mariées, plus ou moins contre leur gré, avec des cousins. 

Mais le cas le plus fréquent est celui de jeunes hommes qui vont chercher « au bled » leur promise. Pour ne pas dire leur soumise. Car, dans les deux cas, la soumission de la femme est un élément essentiel de la décision. Et comme les pays les plus concernés par ces pratiques sont, dans l’ordre, l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et les pays africains musulmans, toutes ces femmes portent le voile et servent de modèle aux autres.

D’autant que ces mariages ouvrent des droits au regroupement familial pour les parents, pour garder les petits-enfants ou se faire soigner : d’où le nombre grandissant de vieilles femmes voilées arrivées récemment en France.

Il faut, évidemment, mettre un terme à ces regroupements en France. Un Franco-Maghrébin qui choisit de se marier « au bled » manifeste son absence d’assimilation et doit en tirer les conséquences : y rester pour construire sa famille. 

Il n’y a, d’ailleurs, aucune raison de faire du mariage un droit absolu au séjour. L’Australie est un pays libéral et parfaitement démocratique. Pour autant, le mari anglais d’une Australienne n’a aucun droit au séjour permanent en Australie. La règle, c’est l’alternance (un an d’un côté, un an de l’autre) et, pourtant, quoi de plus proche, culturellement, qu’un Anglais d’un Australien ?
Dans le cas qui nous occupe, des binationaux qui préfèrent le pays d’origine de leur famille – c’est leur droit — n’ont pas à nous imposer leurs mœurs. Comme le disait le général de Gaulle (cité par Alain Peyrefitte) : « Les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leurs djellabas ? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français. »

La conclusion est claire : il faut mettre un terme au regroupement familial et à l’immigration nuptiale, arme fatale de l’islamisation et du Grand Remplacement.

 Jean-Yves Le Gallou

Boulevard Voltaire 

Burka de bain de Villeneuve-Loubet : autopsie d’un mensonge

 



C’est en Australie que le fameux « burkini » fut inventé par Aheda Zanetti, une femme d’origine libanaise. Afin de pouvoir le vendre, elle fut obligée d’obtenir la fatwa du « grand mufti » de Sydney, qui déclara la tenue licite au regard de l’islam. De son nom Taj Aldin al-Hilali, le « cheikh australien » (sic) qui rendit cette farce possible n’est pas un personnage anodin.

Au début des années 1990, Chris Hurford, alors ministre de l’Immigration, tenta de le faire expulser en raison de propos peu amènes sur les israélites que le « cheikh » accusait de contrôler le monde grâce « au sexe, à la perversion sexuelle, ainsi que la promotion de l’espionnage, de la trahison et de la thésaurisation pécuniaire ». Devenu, depuis, un respectable invité permanent du pays des kangourous, il n’a pas renié ses idées de jeunesse.

Comme la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre, il ne sera guère étonnant d’apprendre que la vive polémique née autour de l’expulsion d’une emburkinée de la plage de Villeneuve-Loubet n’était en réalité que la manipulation d’une chaîne de télévision australienne. Coup monté par Channel 7, le départ forcé de Zeinab Alshelh a été entièrement manigancé par une équipe de journalistes avides d’images fortes à vendre aux gogos que nous sommes.

Le journal Nice-Matin a enquêté, interrogeant notamment une mère de famille qui se trouvait présente au moment de ce drame rappelant les « zeures-les-plus-sombres-de-notre-histoire » : « Nous étions installés sur la plage avec mes enfants, quand nous avons vu la caméra débarquer à quelques mètres de nous.

Ce n’est qu’après qu’un homme et deux femmes en burkini sont arrivés. Ils ont marché quelques minutes le long de la plage, puis sont venus s’installer juste devant l’équipe télé. »
  Ah, il est encore fécond, le ventre de la bête immonde ! Ces Français ignobles devaient être dévoilés sous leur vrai jour : cruels, xénophobes, islamophobes, médiocres, vulgaires, grossiers. Voilà ce que sont ces sales kouffars de Français selon la doxa dominante relayée par Channel 7 pour le plus grand plaisir des salafistes.

Dans le reportage diffusé en Australie, on aperçoit même un homme avancer vers la caméra et déclarer de façon agressive : « Vous faites demi-tour et vous partez. » La voix off de commenter : « Nous avons été forcés de partir, car les gens ont dit qu’ils allaient appeler la police. ». Bien entendu, tout cela était mensonger, l’homme refusant simplement que ses enfants soient filmés… Nice-Matin nous apprend aussi que les femmes en burkas de bain se sont installées à un endroit gênant la circulation des scooters de mer… C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on leur aurait demandé de s’écarter ! 

Zeina Alshelh et Channel 7 ont fait de l’agit-prop islamiste, comme certains le font aux États-Unis pour des causes différentes, telle celle défendue par Black Lives Matter. Alliés objectifs, les journalistes et les islamistes ont obtenu ce qu’ils voulaient : du sensationnel. C’est une bonne leçon pour ceux qui se laissent berner par le chantage victimaire des associations anti-France et des médias truqueurs. Ces gens doivent des excuses à la France et aux Français.

 Gabriel Robin

Boulevard Voltaire