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samedi, 01 octobre 2016

Laurent Obertone : « C’est le scénario de l’effondrement de la France en trois jours. »

 

 
Guérilla, c’est le nom du dernier livre de Laurent Obertone. Il y décrit la guerre civile dans une France très proche de la nôtre. Non pas un roman de science-fiction mais d’anticipation : selon les experts qu’il a rencontrés, ce scénario devient de plus en plus probable. 
 
Laurent Obertone : "C'est le scénario de l... par bvoltaire

L’immigration en Autriche va lourdement peser sur les allocations sociales

 

 

 

Immigration lourdement peser allocations familiales Autriche

C’est ce qu’indique une nouvelle étude en Autriche selon laquelle les personnes bénéficiaires d’aides sociales ont de plus en plus tendance à s’y enfoncer. La principale raison en est l’arrivée massive de migrants qui ont fortement fait augmenter le nombre de bénéficiaires d’un revenu minimum à long terme.

L’étude de l’Institut autrichien de la recherche économique indique qu’actuellement les deux tiers des bénéficiaires ont été totalement dépendants des aides pour plus de 13 mois consécutifs ; seuls 9 % ont trouvé un emploi permanent.

Selon les prévisions, les sommes à payer en 2017 au titre des aides sociales augmenteront de 35 % par rapport à 2014, la crise des migrants étant présentée comme principale responsable de cette hausse. « L’espoir de trouver un emploi est particulièrement faible pour les migrants », précise l’étude.

Le journal Krone, qui cite l’étude, présente l’exemple d’un couple de migrants qui avec ses cinq enfants, reçoit 3.300 € par mois ; un autre couple avec 11 enfants et sans emploi, a vécu à Vienne pendant des années en touchant 5.200 € par mois d’allocations familiales.

Nul doute que ces chiffres sont parfaitement bien connus de l’autre côté de la Méditerranée.


Réinformation.tv 

Migrants : que les maires organisent des référendums partout, comme à Allex !

 

 
Le préfet Spitz n’en est toujours pas revenu. Le 5 septembre dernier, au conseil municipal d’Allex, petite ville de la Drôme de 2.000 habitants, il annonçait (sans daigner se lever) à la population et aux élus qu’il allait installer cinquante « migrants » dans le château de Pergaud, et qu’il n’y avait rien à discuter.

Sonnés, les habitants n’ont pas tardé à réagir. Un Collectif de sauvegarde d’Allex (CSA) s’est mis en place. Une manifestation très tendue s’est déroulée dans cette paisible ville, où des militants d’extrême gauche extérieurs au village se permettront de contre-manifester pour exiger que les clandestins soient logés dans le château. Il se dit que, lors de la dispersion, un agriculteur local aurait étalé d’une droite un gauchiste immigrationniste…

Face à la révolte de la population, le maire, Gérard Crozier, a décidé de faire voter, en conseil municipal, le principe d’un référendu, qui se tiendra le 2 octobre. Les trois élus de gauche lui ont hurlé dessus et ont glapi que cette consultation était illégale. On leur souhaite bien du plaisir aux prochaines élections locales… Le préfet conteste, lui aussi, la légitimité de cette consultation.

On remarque la grande discrétion de l’Association des maires de France (AMF), présidée par François Baroin, qui n’a pas l’air de voir le moindre problème à ce que ses mandants se voient, sans consultation, imposer des clandestins, souvent hommes seuls musulmans, dans leur ville, avec tout ce que cela implique.

À Forges-les-Bains, à Saint-Denis-de-Cabanne, les choses ne se sont pas bien passées du tout, lors des premières réunions d’information. Et ce n’est qu’un début…

En effet, les préfets n’ont pas encore annoncé aux maires qui seraient les heureux « gagnants » du plan Cazeneuve.

Mais l’inquiétude est générale. Partout, les citoyens se mobilisent, dès qu’ils apprennent qu’il y a dans leur commune un risque d’implantations de « migrants ». Hier jeudi, à Montpellier, une trentaine de militants de la Ligue du Midi ont bloqué, une heure durant, l’accès d’un centre qui accueillait, dans la journée, cinquante clandestins. Au Trocadéro, ce vendredi, un rassemblement, organisé par Résistance républicaine et Riposte laïque, lancera une Quinzaine contre l’invasion migratoire et l’islamisation de la France, sur le thème « Paris ne doit pas devenir un nouveau Calais ».
À Versailles, ce samedi, un grand rassemblement se tiendra devant la mairie, face au projet, révélé par Valeurs actuelles, d’installer des migrants sur une friche de 24 hectares aux portes de la ville. Cette quinzaine se terminera à Montpellier, le 8 octobre prochain, par une manifestation de rue organisée par la Ligue du Midi. Une vingtaine d’initiatives sont programmées (rassemblement, manifestation, tracts). Les Bordelais du SIEL, le 6 octobre, veulent même offrir un Coran à Juppé !

Mais il sera instructif de suivre le résultat du référendum d’Allex. C’est la première fois que des Français pourront s’exprimer sur l’immigration, que notre peuple subit, sans consultation, depuis quarante ans. Heureux hasard, c’est ce même jour que les Hongrois se prononceront, à la demande de Viktor Orbán, sur la répartition des migrants que veut imposer l’Union européenne à tous les pays.

Gageons que le résultat sera identique, et que les électeurs, qu’ils soient d’Allex ou hongrois, refuseront massivement cette immigration-invasion que leurs dirigeants veulent leur imposer.

Espérons que Gérard Crozier ne reste pas isolé, et que nombre d’autres maires consulteront également leur population.

Faute de quoi ils paieront cher, en 2020, leur silence complice.


 Pierre Cassen

Boulevard Voltaire 

La Suède a changé, les Suédois de souche sont priés de s’intégrer

 

 
Pendant de nombreuses années, la Suède, avec sa politique généreuse en matière d’asile et d’immigration, se vantait d’être « une superpuissance morale et humanitaire ». Aujourd’hui, cette dernière fanfaronne moins… La criminalité liée aux migrants a simplement explosé, et plus particulièrement celle liée aux agressions sexuelles.


Par ailleurs, un récent rapport (révélé par NRK, un média norvégien) indique que 80 % des policiers suédois envisagent de démissionner, ne supportant plus les violences dont ils sont l’objet lorsqu’ils doivent intervenir dans des zones peuplées majoritairement par des migrants (tels des jets de grenades).
En parallèle de ces événements, un spot publicitaire est actuellement diffusé sur les chaînes de télévision suédoises. 



En voici quelques extraits :

« Il n’y a plus de retour en arrière. La Suède ne sera plus jamais comme avant. »
« Il est temps de réaliser que de nouveaux Suédois vont venir avec leur culture, leur langue et leurs traditions, et il est temps de le voir comme une force d’impulsion positive. Ce “nouveau pays” forme un nouvel avenir. 

Être suédois doit être accepté non plus comme une question de couleur de peau et lieu de naissance. Cela doit pouvoir être toi, moi et tous ensemble. »
 
« Ce ne sont pas uniquement les nouveaux Suédois qui doivent s’intégrer. Tout le monde doit s’intégrer, même les Suédois de souche. »

Cette campagne, dénommée « Det Nya Landet » (Le Nouveau Pays), a été créée par l’association Individuell Människohjälp (Secours individuel) qui, selon le journal suédois Fria Tider, recevrait des subventions publiques.

Cela fait maintenant des décennies que « la superpuissance morale et humanitaire » a fait du multiculturalisme sa religion d’État, l’inscrivant même dans sa Constitution. Pourtant, et jusqu’à présent, jamais il n’avait été aussi clairement dit aux Suédois qu´il leur fallait trouver une place sur la terre même de leurs ancêtres…

Quand on prête attention à ce qui se passe en Suède, on peut, à mon sens, facilement deviner l´avenir de l’Europe. Ainsi, je ne peux m´empêcher de penser à Raphaël Lemkin, et plus précisément au terme et concept de « génocide » qu´il élabora et sur lequel je conclurai afin de laisser aux lecteurs évaluer la pertinence de cette réflexion : « D’une manière générale, un génocide ne signifie pas la destruction immédiate de la nation. […] Il se propose plutôt de signifier un plan coordonné d’actions différentes visant à détruire les fondations essentielles de la vie des groupes nationaux (institutions politiques et sociales, culture, langue, sentiments nationaux, sécurité, dignité, etc.) dans le but de détruire les groupes eux-mêmes. »

 Xavier Scott

Boulevard Voltaire 

Désinfosphère : arme d’intoxication massive

 

 La désinfosphère est impayable. Dans un article paru dans Libération (21 septembre), Dominique Albertini, que l’on a connu mieux inspiré, revisite le marronnier de la « fachosphère » qu’il définit comme une « mouvance disparate où cohabitent les sphères complotistes, antisémites, anti-musulmans… ». Naguère, avant la chute du mur de Berlin, les fachos se caractérisaient principalement par leur anticommunisme viscéral. Autres temps, autres mœurs. Autres cibles aussi, visiblement, les anciens cocos votant désormais pour Marine Le Pen.

Surtout, notre plumitif déplore que « la fachosphère jouit désormais d’une audience telle qu’elle empoisonne le débat politique national ». Et si c’était l’inverse, à savoir le fameux débat politique national, cet entre-soi politico-médiatique borné de tabous, qui polluait, depuis des lustres, le vrai débat pluraliste et démocratique ? Car, que l’on sache, les lois Pleven, Gayssot et Taubira sont autant d’atteintes à la liberté d’expression destinées à imposer une doxa, cette pensée dominante qui n’est plus majoritaire, au grand regret manifeste d’Albertini et de ses épigones. 

Reconnaissant que le terme « fachosphère » « manque un peu de rigueur scientifique », il ne l’éclaircit pas davantage en le reléguant dans la catégorie fourre-tout de « l’extrême droite », laquelle serait, selon lui, le fourrier hétéroclite des « identitaires et catholiques traditionalistes, nationalistes-révolutionnaires et disciples d’Alain Soral »

Bref, la lecture du papelard n’apprend rien que l’on connaisse déjà sur Boris Le Lay, « le nazillon breton » exilé au Japon, Alain Soral, « l’entrepreneur conspirationniste », ou le site Le Salon beige« centré sur les questions identitaires, familiales et religieuses »
 Un enfilage ennuyeux de souverains poncifs… Les mêmes mots éculés sont employés pour discréditer, non pas des adversaires, mais des ennemis qualifiés d’« agents » remplissant un « rôle d’auxiliaire », comme s’il s’agissait, au mieux d’individus à la solde de l’étranger ou, pire, d’exécuteurs des basses œuvres d’une sordide police politique (on demande « die Gestapo, schnell ! »). Et si le mot « propagation » suggère le caractère viral et endémique d’une infection, critiquer l’islam revient forcément à mener une « croisade » contre lui (à nous, Urbain II !).

Notant l’influence grandissante d’un site comme Fdesouche consistant en « une compilation d’articles anxiogènes liés à l’islam et à l’immigration », il lui fait grief, néanmoins, de ne « jamais offrir de contrepoint à cet angoissant tableau », attendu que la particularité de ce site est de tirer ses sujets des grands médias et des réseaux sociaux, sans aucunement les « commenter ». En somme, le fait brut ne se suffirait pas à lui-même. Ainsi, Albertini nous livre, sous forme d’aveu, la définition actuelle du journalisme français et européen : une accumulation ininterrompue, et à grande échelle, de bobards, mensonges, mises en scène et autres canulars médiatiques ayant pour objet et pour effet la manipulation des masses.

Voilà LE problème majeur de la presse « mainstream », sous perfusion publicitaire, tenue en laisse par les financiers hors-sol qui gouvernent le monde : elle est foncièrement militante sous couvert d’objectivité douteuse, de fallacieuse neutralité déontologique, d’impartialité pseudo-éthique. Cette presse, bien que moribonde, ainsi qu’en atteste, année après année, la chute vertigineuse de son lectorat, demeure, cependant, résiliente. Nonobstant, Albertini a raison de souligner que « la fachosphère reste une marge, mais de celles où se fabrique peut-être le débat politique de demain ». Un oracle du vice à la vertu.

 Aristide Leucate

Boulevard Voltaire 

Villeneuve-Loubet (06) : une TV australienne a t-elle mis en scène l’expulsion d’une étudiante en burkini ?

 

 
L’hypothèse du coup monté agite l’Australie après l’expulsion d’une étudiante en burkini à Villeneuve-Loubet.

L’information, publiée par Nice-Matin mardi dernier est passée quelque peu inaperçue. Jusqu’à ce que la presse australienne s’en empare. Ce 20 septembre, plus d’un mois après les premières polémiques sur les arrêtés anti-burkini, toute la presse française (dont 20 Minutes) et internationale se fait l’écho du récite de Zeynab Alshelh, étudiante australienne en médecine de 23 ans forcée de quitter une plage à Villeneuve-Loubet dans le sud-est de la France à cause de son burkini. La séquence est filmée par la chaîne australienne Channel 7, dans le cadre d’un long portrait (visible ici) de Zeynab Alshelh, diffusé le 18 septembre.

La jeune femme, venue accompagnée de ses parents, spécifiquement venue en France pour « montrer sa solidarité avec les musulmanes françaises » en portant à la plage ce maillot de bain intégral avec voile, est depuis accusée, comme Channel 7, d’être à l’origine d’un coup monté. La charge est signée Emma-Kate Symons, journaliste pour l’un des plus influents quotidiens de l’île, The Australian, et titrée « Channel 7 et sa famille burkini doivent à la France des excuses ».

L’article, qui reprend exclusivement les témoignages publiés dans Nice-Matin le 20 septembre, dénonce un « exercice journalistiques sans éthique visant délibérément à dépeindre la France comme étant ‘hostile aux musulmans’ ». […]

Islamisme.fr 

Danemark : Cheanne Nielsen interrogée par la police pour avoir dit dans un meeting « Les migrants volent, violent et tuent »

 

 



La politicienne danoise Cheanne Nielsen, membre du parti DPP (Danish People’s Party) sera interrogée par la police pour ses allégations racistes proférées lors de la conférence annuelle du parti.

Lors de son intervention tenue à Copenhague, elle a accusé les migrants de mettre le foutoir dans le pays, de tricher, de voler, de violer et de tuer.

Le leader du DPP, Kristian Thuelsen, a admis que sa collègue avait été « un peu trop loin » dans ses remarques mais a toutefois refusé de l’exclure du parti.

La police fait suite à une plainte déposée par une personne présente dans le public, madame Mille Stockner, qui a estimée que les propos tenus par la politicienne du DPP étaient une escalade choquante dans la rhétorique anti-migrants.

« Ces commentaires sont une généralisation envers un groupe ethnique en violation avec la loi contre le racisme » a-t-elle déclaré.

Traduction FDS résumée du Daily Express

Islamisme.fr 

Paris est devenue la capitale des Roms, des racailles, de l’immigration contre les parisiens d’origine

 

 


Vous êtes arrivés à Londres par l’Eurostar du matin, et voilà qu’après une rapide journée de travail suivie de quelques heures de déambulation dans une ville que vous n’avez pas visité depuis 10 ans mais qui vous fait toujours le même effet, vous êtes contraint de repartir vers Paris. Vous n’avez croisé que peu de divers au cours de la journée, et la propreté impeccable de la gare de St Pancras ne vous incite pas vraiment à partir, mais il le faut bien.

Un rapide passage dans un Marks & Spencer vous permet d’acheter un sandwich hors de prix, car le défaut de Londres est d’être atrocement chère. Toute la journée, vous n’avez eu à faire qu’à des employés avenants et souriants, que ce soit dans les magasins ou au guichet où vous avez acheté votre billet. Voilà que pour payer, vous tombez sur la seule caissière qui semble écoeurée d’avoir à vous parler. Son teint olivâtre et son hijab noir parfaitement ajusté ne vous enchante pas, mais vous passez outre : il vous faut vous hâter vers les contrôles de sécurité drastiques avant de pouvoir embarquer dans le train pour Paris.

Il semble que la femme qui officie devant le tapis roulant de l’inévitable machine à rayon X soit la soeur jumelle de la caissière que vous venez de quitter : même teint olivâtre, même hijab noir, même visage revêche et blasé. Vous vous dites qu’après tout, ce n’est pas pire qu’en France, où les agents de sécurité des aéroports ne portent pas de voile mais vous parlent comme si vous étiez un habitant de la cité rivale de la leur. Vous passez le portique qui se met à sonner pour une raison inconnue, car vous avez pourtant pris soin de vous dépouiller de tous vos effets métalliques, et voilà qu’un autre agent de sécurité se met en devoir de vous fouiller. C’est un petit homme courtois mais distant qui lui aussi a l’air de prendre comme une punition le fait de devoir communiquer avec vous. Sur un faciès qui rappelle vaguement celui du nouveau maire de la ville, il arbore une barbe courte mais hirsute dont la moustache maintenue soigneusement rasée trahit à l’observateur avisé le salafiste convaincu. Que fera-t-il si un « frère » tente de passer un objet tranchant ? Vous ne pouvez que vous perdre en conjectures, tout en remarquant avec un mélange d’agacement et d’amertume que les mahométans sont à la fois ceux qui assassinent et qui ont le droit de vous contrôler. Par une ironie détestable, vous êtes au choix suspect ou victime alors que l’envahisseur est terroriste ou agent de sécurité. Ce sont en quelque sorte les mêmes qui veulent vous tuer et qui vous désignent comme suspects de terrorisme. Le désir monte de vous en ouvrir à un voisin d’infortune, voyageur autochtone tout comme vous, mais vous gardez vos réflexions pour vous car, n’est-ce pas, on ne sait jamais ce qui peut se passer et qui pense quoi. Monde orwellien de terreur et d’autocensure.

Passé ce désagrément, vous vous retrouvez dans la foule des cadres et des touristes aisés qui eux aussi vont vers Paris. Deux heures et quinze minutes plus tard, vous descendez sur un quai de la garde du Nord. Il est tard, la gare est quasi-déserte. Au bout du quai, vous découvrez une trentaine de personnes qui attendent les voyageurs et dont la moitié sont des chauffeurs arborant une petite plaque au nom de leur client. Vous vous éloignez et aussitôt un groupe de maghrébins agressifs tentent de vous proposer des taxis clandestins avec un mélange de mépris et d’intimidation. Vous les ignorez superbement en pensant au désarroi du touriste non-averti qui doit subir ce genre de sollicitation. À peine êtes vous sorti de la gare que vous tombez sur des Noirs hébétés par l’alcool qui titubent lourdement en proférant des paroles sans queue ni tête. Rapidement vous vous éloignez de ces tristes sires, mais à peine avez-vous passé le coin de la rue que ce sont deux Roms avachis sur un matelas en mousse qui, enroulés dans une couverture crasseuse, tendent mollement la main en proférant d’un ton geignard trop bien rôdé pour être crédible les quelques mots de mauvais français mille fois répétés pour obtenir quelques pièces qu’évidemment vous ne leur donnerez pas, quand bien même vous les auriez.

Vous soupirez et essayez de trouver dans le paysage de quoi vous réjouir d’être rentré, mais où que porte votre regard, ce ne sont que papiers gras, mégots négligemment jetés et chewing-gums fossilisés sur un trottoir marqué durablement par des coulées d’urine. Paris est une ville sale, et ce n’est que l’habitude qui vous avait fait oublier à quel point l’endroit peut sembler répugnant. Le contraste avec la propreté exemplaire de Londres vous frappe d’un coup et vous ne pouvez-vous empêcher de vous dire que là où Londres est une métropole dynamique, Paris n’est qu’une sorte de musée crasseux qui vit sur sa réputation. C’est l’accablement qui vous envahit, et le hideux visage du maire de Paris vous vient à l’esprit. Vous chassez cette image déprimante alors même que, quelques centaines de mètres plus loin, vous arrivez à Barbès. Vous constatez avec une satisfaction mesquine que l’endroit est en voie de réhabilitation : le magnifique café Barbès, manifestement destiné à une clientèle bobo-chic, illumine doucement l’endroit, et vous vous prenez d’envie d’aller dire aux inévitables maghrébins qui traînent encore à cette heure tardive en s’apostrophant dans une langue gutturale que leur temps ici touche à sa fin et que les bobos auront la peau de leur quartier. Puis vous songez que de toute façon, cette brasserie chic et tendance ne s’adresse pas vraiment à vous, et vous passez votre chemin.

Vos compagnons d’Eurostar, eux, sont déjà dans leurs taxis et leurs VTC, filant vers quelque appartement en ville. Ils n’auront rien vu de toute la crasse et la vermine. La ville pour eux ne se vit qu’à travers les vitres d’un taxi, d’un café branché à un bureau de verre. Paris et Londres sont des métropoles paradoxales, l’une en perpétuelle chute à force de socialisme et d’immigration, l’autre en expansion permanente à force de libéralisme et, aussi peut-être, d’immigration. Et vous en venez à vous demander si vraiment vous y avez encore votre place, vous qui n’êtes ni immigré, ni socialiste, ni bobo, ni financier.

Mais vous voulez encore croire que Londres vous émerveillera toujours, et vous ne pouvez-vous résoudre à abandonner Paris à la bobocratie et à la racaille. Et vous vous demandez si vraiment votre amour et votre foi seront assez fort pour tenir tête aux forces du mal et de la laideur qui partout s’immiscent et sporadiquement se déchaînent.

Notre lutte et notre outrage sont avant tout esthétiques et moraux.

 Paul Fortune

Lagauchematuer 

Suisse : les élèves musulmans obligés à serrer la main des enseignantes

L’élève musulman qui refusait de serrer la main de son enseignante a écopé d’une mesure disciplinaire. Qu’il conteste.  (…)

L’adolescent, qui refuse toujours de serrer la main de son enseignante, n’accepte pas la sanction et a déposé un recours. Mais il n’est pas seul: il est désormais soutenu par le Conseil Central Islamique Suisse.

Le CCIS n’en est pas à son coup d’essai. C’est lui qui était déjà intervenu pour contester l’interdiction faite à deux jeunes musulmanes de porter le voile en cours à l’école de St. Margarethen (SG). Le Tribunal fédéral avait désavoué les autorités communales.  (…)

Islamisme.fr 

La préfète interdit toute manifestation en lien avec la question des migrants, ce samedi

 

 
La préfète du Pas-de-Calais a pris un arrêté pour interdire «  toute manifestation revendicative en lien avec la question des migrants le samedi 1er octobre  ». L’arrêté concerne Calais où une manifestation de soutien aux migrants devait se tenir au départ de la « jungle », mais aussi Sangatte, Coquelles, Fréthun et Marck. Le collectif a toutefois annoncé maintenir son rassemblement, et avoir déposé un recours devant le tribunal administratif de Lille.


L’arrêté préfectoral a été pris ce jeudi par Fabienne Buccio, en réponse à la déclaration de manifestation faite par la Coalition internationale des sans-papiers et migrants (CISPM), qui envisage d’organiser un rassemblement à la « jungle » avant un défilé en direction du centre-ville.

La préfète du Pas-de-Calais motive sa décision en rappelant les incidents, à Calais, qui avaient émaillé le précédent rassemblement à l’appel de la CISPM. C’était le 23 janvier 2016 et ce jour-là, des «  troubles à l’ordre public  » avaient été enregistrés l’après-midi. La soirée avait été chaotique avec des centaines de migrants et des activistes qui étaient parvenus à déjouer le dispositif des forces de l’ordre . Plusieurs dizaines d’entre eux étaient parvenues à pénétrer dans le terminal car-ferry et à occuper, pendant quelques heures, un navire de la compagnie P&O.

 La préfète met également en avant «  le risque d’affrontement entre extrémistes d’ultra-gauche et d’ultra-droite présents dans le Calaisis en marge de cette manifestation, qui ne peut qu’exacerber les tensions sur la crise migratoire  ».

Dans un dernier point, la préfecture du Pas-de-Calais rappelle «  la très forte mobilisation des forces de l’ordre pour lutter contre l’immigration clandestine et prévenir la menace terroriste qui ne permet pas de dégager des moyens supplémentaires pour assurer la sécurité du cortège. »

Le collectif maintient son rassemblement 

 

Parmi les signataires de l’appel à manifester ce samedi à Calais, on relève, entre autres, l’Union syndicale solidaire, SUD éducation Paris, Collectifs sans papiers et sans droits 26/07… Ils réclament que la Grande-Bretagne «  assume ses responsabilités par rapport aux migrants  », la rupture des Accords du Touquet, la fermeture de tous les lieux de rétention, l’annulation du démantèlement de la « jungle »…

Sur la page Facebook appelant au rassemblement, la CISPM a indiqué avoir déposé «  un recours contentieux en référé au tribunal administratif de Lille  » (*). Le collectif assure que «  la manifestation est maintenue en attendant le jugement  ».

(*) Nous ne sommes pas parvenus à joindre le tribunal administratif de Lille ce jeudi. 

 Olivier Pecqueux (avec  J. PH. D.)

La Voix du Nord