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mardi, 25 octobre 2016

Le Parlement européen va-t-il lever l’immunité de Jean-Marie Le Pen ?

 

 






En juin 2014, Jean-Marie Le Pen avait parlé de « fournée » à propos d'artistes hostiles au FN. Va-t-il pouvoir être jugé en France pour incitation à la haine malgré son statut d'élu européen ? Le Parlement européen vote mardi 25 octobre sur la levée de son immunité parlementaire. La commission des affaires juridiques du Parlement européen a déjà donné son accord.

Jean-Marie Le Pen est accusé d’avoir publiquement incité à la haine raciale dans un enregistrement vidéo publié le 6 juin 2014 sur le site internet du Front national. Dans son « journal de bord », Jean-Marie Le Pen s'en était pris à plusieurs artistes hostiles au FN, dont Patrick Bruel à qui il a promis de faire partie d'une prochaine « fournée ». La polémique avait entraîné l’ouverture d’une enquête.


Des propos tenus en dehors de toute activité parlementaire européenne


Les deux juges d’instruction du Tribunal de grande instance de Paris ont demandé la levée de l’immunité parlementaire de Jean-Marie Le Pen en tant qu’eurodéputé. Celle-ci sert normalement à protéger les élus du Parlement européen pour leur garantir leur liberté d’expression et d’éviter toute entrave de leur travail parlementaire.

Or, comme le souligne le rapport porté par l’eurodéputée autrichienne Evelyn Regner, « il n’y a aucun lien entre les déclarations attaquées et l’activité parlementaire de Jean-Marie Le Pen et que celui-ci n’a donc pas agi dans l’exercice de ses fonctions de membre du Parlement européen ». Pour cette raison, la commission des affaires juridiques de l’hémicycle européen avait voté en faveur de la levée de l’immunité de Jean-Marie Le Pen.

À cette occasion, seuls les députés frontistes membres de cette commission avaient voté contre (Gilles Lebreton et Marie-Christine Boutonnet), les 15 autres membres ayant voté pour (pour deux abstentions). Il est de coutume sur ce genre de question que les eurodéputés suivent le vote de la commission.


Une affaire à l’origine de la séparation politique entre le père et la fille


C’est à l’occasion de cette polémique que le « journal de bord » de Jean-Marie Le Pen a été retiré du site du Front national. À l’époque, Wallerand de Saint-Just, l’avocat du parti d’extrême droite avait évoqué des « raisons juridiques ». Le FN avait changé le nom du directeur de la publication pour éviter à sa présidente, Marine Le Pen, d'être « visée par des plaintes en tant que directrice de publication du site ».

Pour la première fois, Marine Le Pen avait très nettement pris ses distances à l'égard de son père. La présidente du FN regrette les conséquences des propos de Jean-Marie Le Pen, une « faute politique ». « Je suis convaincue que le sens donné à ses propos relève d'une interprétation malveillante », expliquait Mme Le Pen. « Il n'en demeure pas moins que, avec la très longue expérience qu'est celle de Jean-Marie Le Pen, ne pas avoir anticipé l'interprétation qui serait faite de cette formulation est une faute politique dont le Front national subit les conséquences », déplorait-elle.

 Fabien Cazenave

Ouest France 

Malaise de la police : ce gouvernement n’apportera pas de réponse

 

 






Alors que les rassemblements spontanés de policiers mécontents se poursuivent, et que le président de la République s’apprête à recevoir leurs syndicats, le désordre s’installe durablement en France. Ici, à La Courneuve, c’est un bus de la RATP qui est incendié. Là, à Montceau-les-Mines, ce sont les gens du voyage qui jouent les coupeurs de routes et les incendiaires, au prétexte que l’un des leurs, emprisonné, n’a pas été libéré assez vite pour aller aux obsèques d’un membre de sa famille. Ailleurs, à Marseille, les règlements de comptes de poursuivent allègrement, renvoyant la cité phocéenne aux grandes heures des années 30.

Dans ce contexte, Jean-Marc Falcone, le directeur général de la police nationale, propose aux policiers une série de mesures qui, croit-il, seront de nature à renvoyer les contestataires dans leurs commissariats. Et, sempiternelles ritournelles, on retrouve dans ces propositions le débat sur la légitime défense, les gardes statiques ou les relations avec la justice. Tous ces sujets, abordés maintes fois par les ministres et les DGPN qui se sont succédé ces dernières années, n’ont jamais trouvé la moindre solution.

Qui peut croire qu’aujourd’hui, un ministre dont les policiers demandent la démission, un DGPN hué par ses hommes ou même un président de la République qui dévisse encore dans les sondages pourront apporter une quelconque réponse ? Personne !
Bien sûr, ils auront l’oreille attentive des syndicats qui viennent de signer un protocole avec l’administration sur l’amélioration des carrières dans la police. Ces derniers s’en trouvent, d’ailleurs, gênés aux entournures. Soutenir les policiers dissidents risquerait de les faire paraître pour d’infâmes ingrats. Soutenir l’administration en ferait des traîtres et les couperait certainement d’une bonne partie de leur base. Dur métier que celui de syndicaliste policier !
Ainsi, les solutions – et il y en a – devront être apportées par la prochaine majorité. Pour cela, des pistes simples et efficaces existent. 

En matière de légitime défense, tout d’abord. Pourquoi ne pas prévoir deux régimes distincts selon que le pays se trouve en situation normale ou en état d’urgence. Dans cette dernière hypothèse, les régimes de la police et de la gendarmerie pourraient être rapprochés. En second lieu, les gardes statiques doivent être privatisées. Il y a belle lurette que cela aurait dû être fait. Cela contribuerait à la création d’emplois dans le privé, et permettrait de dégager du potentiel opérationnel pour les forces de l’ordre. Enfin, les relations police-justice relèvent d’une profonde réforme institutionnelle et législative. C’est le législateur qui doit mettre le juge face à ses responsabilités et à ses devoirs. Par ailleurs, la maison police doit être réorganisée en profondeur afin, notamment, de rétablir une chaîne hiérarchique cohérente, professionnelle et solidaire. De même, tout emploi précaire doit disparaître de cette institution. Il est, aujourd’hui, inconcevable que des jeunes, sous contrat révocable, puissent être écartés de la police après avoir, pendant plusieurs années, servi l’institution et risqué leur vie au service de la collectivité.
 
 Notons, enfin, que le malaise profond qui s’est installé dans la police nationale n’a eu besoin de l’action, en sous-main, d’aucun parti politique. Il est entièrement et exclusivement dû à celles et ceux qui, au gouvernement ces dernières années, se sont montrés incompétents, imprévoyants et irresponsables. 

 Olivier Damien

Boulevard Voltaire 

Les menaces de Valls à ceux qui rejetteraient les migrants de leur ville

 

 


Renaud Pila, journaliste politique à LCI, a tweeté une phrase prononcée samedi à Tours par Manuel Valls, qu’aucun de ses confères présents dans la salle où s’était rassemblée une assistance très clairsemée n’a reprise. « Ceux qui se mettront en travers de l’accueil des réfugiés trouveront l’État devant eux. »

Le ton était plutôt menaçant. Sa figure sans doute écarlate, comme lorsqu’il s’enflamme devant l’Assemblée nationale. Mais à qui s’adressait-il, notre cher Premier ministre ? À Robert Ménard en particulier ou aux nombreux maires qui ne veulent pas abriter des groupes de migrants sortis de la sordide jungle où ils n’ont pu qu’apprendre les mauvaises manières ? Aux policiers rebelles ? Au Front national ? Cette mise en garde promet-elle des lendemains difficiles aux communes qui se refusent à mettre leurs administrés devant un fait accompli et devant le risque de graves incidents ?
Mais encore faut-il qu’il y ait un État ? Notre cher Président par intérim nous a montré, à de multiples reprises, que cet État n’était plus régalien. Que la rue des racailles venues des banlieues ou des sections d’antifas n’était plus sous domination française mais sous le règne des trafiquants, des islamistes ou des extrémistes de gauche. 

La révolte des policiers n’est que le dernier exemple de cette démission de l’État à qui ils réclament justice et moyens. Et, par-dessus tout, ces policiers veulent recevoir des ordres qui leur permettent de faire respecter la Loi. Est-il admissible que notre ministre de l’Intérieur soit toujours en place après tant et tant de drames ? Est-il admissible même que notre Président soit toujours en place alors que, comme l’a demandé Pierre Lellouche devant les députés en séance plénière (mais pratiquement vide !), il devrait être destitué au titre de l’article 68 de la Constitution qui est très clair : « Le Président de la République ne peut être destitué qu’en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat. » Et Pierre Lellouche de citer quelques confidences livrées à Fabrice Lhomme et Gérard Davet dans Un Président ne devrait pas dire ça qui devraient entraîner la mise en œuvre de cet article 68…

Alors, une telle menace lancée par M. Valls ne devrait pas faire frémir ceux à qui elle est adressée.

Il était à Tours pour tenter de rassembler la gauche, toute la gauche, pour tenter, sous la tutelle de son ami Cambadélis, de convaincre les socialistes d’encourager François Hollande à se représenter. En glissant cette phrase sur les migrants comme celle qu’il avait prononcée naguère (« L’islam fait partie de notre culture et est en France pour y rester »), Manuel Valls se préparait pourtant à une autre audience que celle des 200 sympathisants qu’il avait réussi, avec peine, à rassembler à Tours. Une audience nationale lorsqu’il se présentera en lieu et place de Hollande. Un récent sondage Odoxa ne lui a-t-il pas donné, pour les présidentielles, 42 % contre 13 % à l’actuel Président ?

Fort de se présenter comme le sauveur de la gauche (à défaut d’être le sauveur de la France !) à l’occasion des présidentielles, Manuel Valls se moque des possibles ou vraisemblables affrontements entre migrants et concitoyens français dans les villes, bourgs et villages où son ministre de l’Intérieur les aura envoyés après avoir nettoyé la jungle. Le temps que celle-ci repousse de plus belle, le printemps venu…

Floris de Bonneville

Boulevard Voltaire 

Nord : prison pour Lamir, un infirmier libéral ayant escroqué la Sécu de 450 000 euros

 

 
Lamir Benbouta a dû trouver l’audience très longue. Près de quatre heures à se faire remonter les bretelles, c’est interminable. Les magistrats ont choisi de ne faire aucun cadeau à cet ancien infirmier libéral accusé de moult magouilles.
Cette fois, cas rarissime, l’incarcération immédiate est réclamée par le parquet. Délibéré : quatre ans de prison, dont deux avec sursis, et un mandat d’arrêt. Benbouta a quitté le palais de justice avant le prononcé de la sanction.

D’abord, quelques chiffres. Ceux qui permettent de se faire une idée d’un dossier. Entre mars 2011 et août 2014, Lamir Benbouta, 34 ans aujourd’hui, est soupçonné d’avoir facturé à la CPAM de Roubaix-Tourcoing 23 747 remboursements sans motif valable. […]

Les magistrats sont furieux parce que le dossier présente des zones sombres. Comme ces épisodes où des gros bras ont débarqué chez des médecins pour exiger, muscles bandés, des ordonnances. Une manœuvre pour blanchir a posteriori des opérations frauduleuses ? « Quand je demandais des ordonnances à mes patients, je ne leur demandais pas d’être violents», tente Benbouta, défendu par Caroline Letellier. […]

Islamisme.fr 

Près de 50% des Australiens veulent bannir l’immigration musulmane

 

 



Ce sondage date du mois d'août. Il a fait tousser. Le président de la maison de sondage se dit «renversé». Une immigrante musulmane bien connue en Australie, Mariam Veiszadeh (photo), a demandé que la liberté d'expression des Australiens soit restreinte…

Le salon beige