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lundi, 24 octobre 2016

Le corps de sa femme retrouvé momifié à Roubaix, un Algérien interpellé en Jordanie

 

 
Un ressortissant algérien soupçonné du meurtre de sa femme à Roubaix en 2014 vient d’être arrêté en Jordanie. Le corps de la victime avait été retrouvé en juin 2016, complètement momifié. Le corps était lacéré de coups de couteaux


L’homme était devenu introuvable depuis la découverte macabre, malgré un mandat d’arrêt international et des recherches en Algérie. Sa cavale s’est arrêtée vendredi, dans la capitale jordanienne Amman, grâce à une « étroite coopération policière avec les autorités jordaniennes« , précise la source.

C’est un huissier, venu pour une procédure d’expulsion locative en juin, qui était tombé sur la dépouille après avoir fait ouvrir la porte de l’appartement par un serrurier. […]

Islamisme.fr 

La "Jungle" de Calais: jour J-1 pour son démantèlement

 

 
La "Jungle" de Calais, plus grand bidonville de France, vit dimanche son dernier jour avant le début lundi de l'évacuation du camp, un processus qui démarre dès dimanche après-midi avec une intensification des tournées pour informer les migrants et les convaincre de partir.

Sur ce site immense d'une dizaine d'hectares où s'entassent entre 6.400 et 8.100 personnes selon les comptages, l'évacuation était sur toutes les lèvres, dès la matinée brumeuse et glaciale.
Ici, des hommes qui se réchauffent autour d'un brasero sont à l'écoute des derniers conseils des bénévoles - "c'est le dernier jour où on peut les aider", dit l'une d'entre elles. 

Là, dans son échoppe, Khan, un Afghan, se demande ce qu'il va pouvoir faire de sa marchandise: "vous savez si je pourrai l'emmener?", interroge-t-il, désignant ses palettes d'oeufs et ses cagettes de fruits. Puis d'affirmer sans trop y croire vouloir "aller dans la ville d'après, à Paris".

 Mohamad, un autre Afghan parti se promener en ville, a lui très envie de partir lundi: "Je veux demander l'asile, c'est pour ça que je suis venu à Calais, à Paris il faut dormir sous les ponts. Ici il y a des associations et ça va vite pour la demande", explique le jeune homme, qui n'a aucune intention de passer en Angleterre.
Partira-t-il demain, mardi? Peu importe. Il est sûr de partir, se demande juste "vers où". Mustapha, Irakien d'une vingtaine d'années, semble, lui, désorienté: "que dois je faire? Où aller? Où puis-je trouver des associations ici?", se demande-t-il. 

Le Point 

Sixième nuit de manifestation pour les policiers

 

 
Sur le parvis de Notre-Dame hier, place de la République ce soir. Les policiers poursuivent leur mobilisation à Paris mais aussi ailleurs en France, pour une sixième nuit consécutive de manifestation. 

« A peu près 100 policiers » se sont réunis peu après 21 heures ce samedi, décrit le journaliste de BFMTV place de la République Les forces de l’ordre ont notamment rendu hommage aux victimes des attentats du 13 novembre.

« Falcone démission »

 

Les policiers réclament une rencontre avec le gouvernement, indépendamment des syndicats. Ils dénoncent des conditions de travail difficiles avec par exemple la présence de rats dans les commissariats ou encore le port de gilets par balle obsolètes. 
Ils réclament qu’une délégation de « la base », soit un mouvement non syndical, soit reçue par le ministre de l’Intérieur. 
Parmi les slogans entendus ce samedi, certains appelaient à la démission de Bernard Cazeneuve et de Jean-Marc Falcone, le directeur général de la police nationale. 

Manifestations dans l’Est

 

Plus de 150 policiers se sont rassemblés à Strasbourg et Nancy, ont constaté deux journalistes de l’AFP.  « Les voitures en mauvais état, la veste ignifugée qui ne l’est plus après trois lavages, le bon gilet pare-balles qu’on se paye soi-même parce que celui de l’administration n’est pas très efficace », dénonçait l’un des manifestant. 

La prison sert « avant tout à priver les détenus de liberté » pour près d'un français sur 2

Près d’un Français sur deux estime que la prison sert « avant tout à priver les détenus de liberté », une proportion en hausse qui traduit un durcissement de l’opinion, selon un sondage Ifop* pour Dimanche Ouest France publié samedi.

  
Alors qu’en 2000, seuls 21% des Français partageaient ce point de vue, ils sont désormais 44%. À l’inverse, 47% des personnes interrogées estiment que la prison « doit avant tout préparer la réinsertion des détenus dans la société »contre 72% en 2000.

Visite et budget: plus de fermeté

Une fermeté que l’on observe aussi dans les droits accordés aux détenus: en 2000, 77% des sondés se disaient favorables à une augmentation des droits de visite, ils ne sont plus que 33% aujourd’hui.
  
De même, 37% des personnes interrogées se disent favorables à l’augmentation du budget des prisons pour améliorer les conditions de vie des détenus. Ils étaient 68% seize ans plus tôt. 


La surpopulation responsable

 

Principale mise en cause dans les difficultés actuelles en prison: la surpopulation carcérale, évoquée par 80% des Français (71% en 2000).
  
Ce sondage est publié alors que le premier ministre Manuel Valls a annoncé, le 6 octobre, la création de 33 nouveaux établissements pénitentiaires, pour juguler la surpopulation chronique dans les prisons françaises. Le nombre de détenus a atteint un niveau record cet été en France, avec 68.819 détenus pour 58.507 places.
  
Le sondage Ifop a été réalisé en ligne les 3 et 4 octobre 2016 auprès de 1.000 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.


Boulevard Voltaire 

A Evry, les policiers crient leur colère, de jour, et en famille

 

 
Environ 80 policiers et leurs familles se sont rassemblés, ce samedi à Évry (Essonne) pour réclamer « plus de moyens » et « du respect », cinq jours après les premières manifestations des forces de l’ordre.

Parmi les participants, une vingtaine d’enfants arboraient parfois un brassard ou une casquette « Police », ou tenaient un drapeau tricolore barré de la mention « Je soutiens papa et maman ».

« Plus de matériel et la présomption d’innocence partout »

Venu avec ses deux filles de 4 et 8 ans, son fils de 15 ans, sa compagne et sa belle-mère, un brigadier d’un commissariat parisien réclame « plus de matériel et la présomption d’innocence partout: aujourd’hui, à chaque fois qu’on fait quelque chose, on est considéré comme accusé ».
Le rassemblement a commencé à 15 heures devant l’hôtel de ville d’Évry, commune dont le Premier ministre Manuel Valls a été maire de 2001 à 2012 et située à moins de 10 km de Viry-Châtillon où, il y a quinze jours, une attaque au cocktail Molotov a blessé quatre policiers, dont un gravement brûlé et toujours hospitalisé.
A l’instar des manifestations nocturnes qui se sont déroulées depuis le début de la semaine, il se voulait hors cadre syndical.

Les syndicats pointés du doigt

« Tous les collègues en ont marre des syndicats qui ne défendent que leur petite personne et qui sont aux ordres des politiques », justifie un policier sous couvert d’anonymat.
Laetitia, aux côtés de son fils de 5 ans et de son compagnon policier « qui a défilé toute la semaine » mais qui refuse de s’exprimer, est venue « pour soutenir les conjoints et conjointes » des membres des forces de l’ordre et défendre « nos valeurs de respect et de liberté ».
  
« Je participe activement sur Facebook, avec un ‘groupe secret’ de compagnes et compagnons, on est près de 300 », explique-t-elle en montrant sur son téléphone la page sur laquelle sont publiées de nombreuses photos d’enfants habillés aux couleurs et blasons des forces de l’ordre.

Un mouvement qui se propage

Parti lundi de région parisienne, avec une spectaculaire manifestation nocturne sur les Champs-Élysées, le mouvement s’est propagé dans de nombreuses villes où les rassemblements sont devenus quotidiens, malgré le devoir de réserve. « On n’est pas près de se calmer », a mis en garde samedi un policier à Évry.

Boulevard Voltaire 

La Courneuve: ils font descendre les passagers avant d'incendier le bus

 

 
Un bus de la RATP a été incendié dans une cité de Seine-Saint-Denis, ce samedi soir, par au moins deux personnes qui avaient au préalable fait descendre les passagers et la conductrice, ont révélé des sources concordantes consultées par l’Agence France-Presse (AFP), confirmant une information du Parisien.

Selon les premiers éléments de l’enquête, vers 21h30 dans une rue de la cité des 4.000 de La Courneuve, les auteurs, deux ou trois individus selon les sources, « sont montés dans le bus, ont menacé la conductrice et les quelque passagers qui s’y trouvaient avec un bidon d’essence, avant de les faire descendre et d’incendier le véhicule », a détaillé une source policière.

Pas de blessé, le bus « détruit »

 

Aucun blessé n’était à déplorer selon cette source, qui a ajouté que le bus était « détruit » et qu’un véhicule situé à proximité avait également pris feu. Les individus étaient « cagoulés » selon une source proche de l’enquête.
« Ils n’ont rien dit d’autre qui pourrait expliquer leur acte », a-t-elle précisé.
La situation était calme samedi vers 23 heures dans cette ville de banlieue parisienne, où « des patrouilles ont été envoyées en renfort », a indiqué la source policière. La RATP « condamne fermement cet acte et assure la conductrice de son soutien », a déclaré à l’AFP un porte-parole de l’entreprise.

Boulevard Voltaire 

Crèches dans les lieux publics : la raison va-t-elle l’emporter ?

 

 

Le Conseil d’État ramènera-t-il à la raison les détracteurs des crèches placées dans les lieux publics ? Si rien n’est certain, les conclusions du rapporteur public, lors de l’audience du 21 octobre dernier, le laissent espérer.

À la fin de l’année 2015, deux cours administratives d’appel avaient rendu des décisions contradictoires. Celle de Paris avait ordonné le retrait de la crèche installée dans la mairie de Melun, tandis que celle de Nantes avait estimé qu’il n’y avait aucune atteinte au principe de laïcité par le conseil général de Vendée, qui en avait exposé une dans ses locaux. Ainsi le Conseil d’État était-il saisi d’une question précise : « Une crèche de Noël est-elle un signe ou emblème religieux dont l’installation dans un bâtiment ou emplacement public est systématiquement interdite par les dispositions de la loi du 9 décembre 1905 garantissant le respect du principe de laïcité ? »

Le rapporteur public, censé donner un avis en droit pour éclairer les magistrats, a estimé vendredi que l’installation d’une crèche dans une mairie ne peut être autorisée qu’à trois conditions : que cette exposition soit temporaire, qu’elle ne s’accompagne d’aucune manifestation de prosélytisme religieux et, enfin, qu’elle revête le caractère d’une manifestation culturelle ou au moins festive. L’art de tourner autour du pot.

Ce sont quelques associations de « libres-penseurs », c’est-à-dire de farouche anticléricaux, qui avaient saisi les juridictions administratives en 2015 pour faire condamner ce qu’elles estimaient être des manifestations contraires au sacro-saint – si l’expression est autorisée – principe de laïcité. Et ces actions judiciaires sont révélatrices d’un esprit pour le moins tordu.
La laïcité est une notion chrétienne, n’en déplaise à ses sectateurs. Seul le monde chrétien connaît ce principe, tiré de la parole du Christ « Rendez à Dieu ce qui est à Dieu, et à César ce qui est à César ». Cette notion signifie la légitime autonomie du pouvoir temporel sur le pouvoir spirituel, chacun dans son ordre. Elle n’implique aucune séparation totale, la loi civile étant, dans la conception classique, ordonnée à un bien supérieur. 

Les républicains de la fin du XIXe siècle l’ont pervertie en séparation totale, sous-tendue par une négation de toute transcendance, et par un athéisme militant. La laïcité française, dans sa version républicaine, n’est pas une neutralité qui respecte la liberté de conscience, mais un athéisme d’État. Cette conception, heureusement pacifiée au cours du XXe siècle, reste fortement ancrée dans l’esprit de la gauche en général, et des anarcho-libertaires en réalité. Comme s’ils craignaient l’expression de la foi des croyants.
 Installer une crèche dans un lieu public, au cœur d’un pays modelé par le christianisme, n’a aucun caractère scandaleux. C’est, avant toute chose, une manifestation culturelle, identitaire si l’on veut utiliser ce terme. Elle n’implique pas de prosélytisme religieux. Et, dans un État qui ferme les yeux sur les entorses à la loi de 1905 lorsqu’il s’agit de l’islam, il faut une sérieuse dose d’hypocrisie pour y voir une atteinte à la liberté de conscience des citoyens. Soyons clairs : ce n’est que d’antichristianisme primaire qu’il s’agit.
La proximité d’échéances électorales pourrait bien amener le très bien-pensant Conseil d’État à faire preuve de modération. 

Souhaitons-le, pour notre pays qui a besoin de retrouver ses racines culturelles et spirituelles à la veille d’une confrontation qui semble de plus en plus probable avec des forces de destruction massive de notre identité.

François Teutsch

Boulevard Voltaire 

La lettre au père Noël qatari

 

 







« Très cher petit papa Noël du Qatar,

Je sais que tu as déjà offert de nombreux cadeaux à des amis députés, de gauche comme de droite. Ton gaz te permet de tout acheter et je ne suis pas très cher. Je te promets d’entraver la procédure législative en empêchant que des questions gênantes ne soient posées sur ton attitude à l’égard des groupes sunnites radicaux qui terrorisent les populations au Moyen-Orient. En outre, je m’engage à ce que tu puisses facilement investir en France. Tu n’es pas intéressé par les vignobles, et pour cause ! Toutefois, nous possédons aussi des palaces, des hôtels particuliers et des châteaux de grand prix susceptibles de t’intéresser.

Mes demandes ne sont pas inconsidérées, compte tenu de tes moyens importants… Une Rolex, quelques semaines de vacances ou un stage pour ma fille qui étudie actuellement en école de commerce. Bref, un peu de beurre dans mes épinards. Nous, élus de la République, ne gagnons pas des sommes folles mais avons les goûts de luxe de nos fonctions. Nous fréquentons de près les grandes fortunes. Il est inhumain de comparer nos trains de vie respectifs. En tant qu’homme de gauche, je suis favorable à plus d’équité, de méritocratie et de justice sociale. 

Mon travail de parlementaire assidu a considérablement contribué à affaiblir la France. Il doit être justement rétribué.
 Je sais que tu as éconduit mon ami Nicolas Bays, preuve d’un changement de politique. Sache que je saurai me montrer plus utile que lui si tu me choisis pour défendre tes intérêts. Je ferai aussi tout ce qui est mon pouvoir pour favoriser l’émergence d’un islam conforme à tes souhaits dans les zones de non-France où vivent les élites en devenir de notre nation, si tant est que je sois au bon poste…

Contrairement à certains sénateurs qui changent de fidélités aussi vite qu’ils changent d’épouses, je resterai servile et soumis quoi qu’il arrive. Je ne soutiendrais pas l’Iran ou la Turquie au cas où vous en seriez gênés. Cela, je peux vous le garantir. Foi d’homme politique français !

Puissent mes demandes être favorablement reçues. J’ai été très sage cette année, participant à la curée contre Florian Philippot, député français au Parlement européen, qui vous a honteusement accusés de participer au financement du terrorisme islamiste international. Soutien sans faille de l’islamisation avancée de la France, je n’ai jamais manqué de faire passer vos intérêts avant ceux de la France quand l’occasion m’en a été donnée.

Vous connaissez mes préférences. Le Grand Qatar Palace Hotel conviendra parfaitement à ma famille.

Un député français anonyme. De gauche et humaniste. »

 Gabriel Robin

Boulevard Voltaire 

Pourquoi le jeune Amine quitte Alain Juppé…

 

 


Sa sœur Leïla est partie en Syrie pour rejoindre l’État islamique. Amine Elbahi, jeune étudiant roubaisien, n’a pas pu supporter sa radicalisation qu’il n’avait jamais soupçonnée. À l’âge de 18 ans, Amine, fort de ses convictions et des valeurs républicaines dont il a forgé son esprit, s’était engagé dans la réserve citoyenne de l’Éducation nationale. Il avait rejoint Les Républicains et fut l’un des premiers à répondre à l’appel du rassemblement voulu par Alain Juppé.

« En m’engageant dans la réserve citoyenne au sein des quartiers difficiles de Roubaix, cela m’a permis d’aller parler aux collégiens et lycéens, de témoigner sur la laïcité, de leur décrire les valeurs de la République, de leur expliquer le bonheur d’être français. » Amine a rencontré de nombreux jeunes qui ne se sentent pas français par manque de repère. Ces jeunes, selon son expérience, éprouvent un sentiment d’exclusion et trouvent dans la radicalisation la voie d’y remédier pour reprendre confiance en eux-mêmes.

Un bel exemple pour les jeunes Français issus de l’immigration et qui se sentent plus français que musulmans, aussi patriotes qu’un Français dit de souche peut l’être. Et sa lettre, parue début octobre sur son blog, ne peut que le confirmer. Effectivement, ce jeune homme y explique « pourquoi [il] quitte l’équipe d’Alain Juppé ». Et les arguments qu’il y développe devraient en faire réfléchir plus d’un, simple citoyen ou homme politique. « Je ne me sens plus en adéquation avec ses idées et ses propositions. 

Je reste attaché au candidat pour lequel je me suis beaucoup battu, mais rester à ses côtés serait renier mes convictions. » Il explique qu’Alain Juppé travaille aux côtés des salafistes de l’UOIF, comme Amar Lasfar, Tareq Obrou, Ahmed Miktar qui prônent un islam politique incompatible avec nos valeurs françaises. 
 Et ce jeune homme très réaliste et très mûr dans sa tête n’hésite pas à mettre Alain Juppé devant ses contradictions. « La France vit une crise identitaire sans précédent. Elle ne peut pas se satisfaire d’une identité heureuse à l’heure où la crise profite aux salafistes et permet la radicalisation des esprits. » Il n’hésite pas à reprocher à son ex-mentor son aveuglement devant la réalité de la situation. « Le repli identitaire va de soi. Qui peut croire que la religion n’a aucune influence dans les quartiers abandonnés de la République ? Les débats imposés par les salafistes prennent en otages les millions de musulmans français et perturbent le débat politique qui doit se tenir. »
 
Après avoir souhaité que le prochain Président soit celui qui éradique le salafisme, qui anéantisse Daech dans nos villes, qui redonne les pleins pouvoirs aux forces de l’ordre, qui remette aux professeurs leur autorité, qui adopte une véritable politique de prise en charge et d’accompagnement des familles qui doivent élever un handicapé, il trouve que le meilleur candidat n’est autre que le catholique Bruno Le Maire. 

C’est son opinion. Ce n’est pas la mienne, mais là où ce jeune homme se trompe, c’est de conclure sa lettre par : « Si mon adversaire reste la politique laxiste de Hollande, mon ennemi déclaré est le FN. » Un jugement qui, après tant de lucidité de la part d’un jeune homme, me paraît très péremptoire. Amine Elbahi devrait avoir pour ennemi principal le communautarisme, source de tous nos maux actuels, et des siens en particulier. Le communautarisme que seul le Front national est décidé à combattre.

 Floris de Bonneville

Boulevard Voltaire 

La peur doit changer de camp : soutenons les policiers !

 

 


Les policiers aujourd’hui, comme les militaires de tout temps, risquent leur vie. On vient les assassiner chez eux. On les achève lorsqu’ils sont blessés. On leur lance des cocktails Molotov quand on ne leur tire pas dessus. Des manifestants violents les prennent directement pour cibles. Des slogans meurtriers sont lancés à leur encontre. Des magistrats semblent plus enclins à les poursuivre et à les condamner qu’à donner suite rapidement et efficacement aux procédures qui leur ont demandé beaucoup de travail. 

Leur hiérarchie et le pouvoir politique prétendent interdire aux policiers d’exprimer leur sentiment de révolte lorsqu’un des leurs lutte entre la vie et la mort après une agression d’une rare violence. Nos politiciens, dont le bilan n’est pas glorieux, n’ont pas compris, avec leur suffisance infondée habituelle, qu’ils avaient fait déborder la coupe des humiliations et des frustrations. Le langage lénifiant du ministre de l’Intérieur Cazeneuve trahit l’incompréhension du problème : il annonce des moyens supplémentaires pour les policiers « en souffrance » devant les « sauvageons », comme si la question était quantitative. Elle est qualitative : il faut que les policiers aient la possibilité d’agir et de réagir, et que les juges les soutiennent. 

On se souvient de la phrase de Charles Pasqua : la peur doit changer de camp. De nos jours, le paysage effarant dessiné par nos dirigeants politiques montre, au contraire, des policiers qui ont peur plus que jamais. Ils ont peur des délinquants qui règnent sur de nombreux quartiers auxquels ils imposent leur loi par la violence. Les armes y sont nombreuses. 

Elles sont souvent plus performantes que celles des policiers ou des gendarmes et leurs détenteurs n’hésitent pas à les utiliser quand les forces de l’ordre craignent de le faire parce qu’ils ont reçu des consignes contraires et que la crainte de poursuites administratives ou judiciaires les inhibe. Le passage de la délinquance au terrorisme a accru encore le risque puisque les terroristes semblent ignorer la mort, la leur comme celle des autres. Et pourtant, la question de la légitime défense n’a pas évolué. Parce qu’en 1986, un manifestant dialysé est mort à la suite d’une intervention policière, il semble désormais interdit à un policier de tuer ou de blesser gravement un agresseur qui ne l’attaque pas avec une arme à feu. C’est évidemment le monde à l’envers, où celui qui détient l’usage légitime de la force répugne à l’employer face à la violence. Peu à peu, chez les magistrats et chez beaucoup de politiques, une dérive s’est produite. Le droit n’est pas une fin en soi, c’est un moyen pour assurer la cohésion sociale, la paix civile, le bien commun des citoyens, la dignité des personnes et la protection de leurs intérêts légitimes. Quand ces buts ne sont pas atteints par respect vétilleux pour la lettre du droit, celui-ci et ceux qui prétendent le servir trahissent évidemment leurs missions. Il est frappant de constater, à les entendre, que certains magistrats ont tendance à confondre le droit avec la règle d’un jeu dont les joueurs devraient être traités à égalité. La proportion exigée dans la reconnaissance de la légitime défense appartient à cette étonnante dérive. Un cocktail Molotov n’est pas nécessairement mortel. La balle d’une arme à feu risque davantage de l’être. Le policier ne doit donc pas tirer sur celui qui menace de le blesser ou de le brûler grièvement. Ce raisonnement est pitoyable car il réduit curieusement la proportion à l’égalité. Il n’y a aucune égalité entre un représentant de l’ordre et un voyou violent. La justice est, dans ce cas, non l’égalité mais la proportion, l’équité qui donnent au détenteur de l’autorité légitime un droit plus grand qu’à un malfaisant. La société n’est pas un jeu entre gendarmes et voleurs.
Peur des voyous, peur des barbares, peur des chefs, peur des juges… La peur doit effectivement changer de camp !

Christian Vanneste

Boulevard Voltaire 

Avon (77) : Une famille braquée à domicile et frappée à coups de crosse

 

 Dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 octobre, vers 1 h 40, trois individus armés et encagoulés ont frappé à la porte d’une maison de la route de Samois, à Avon, habitée par un couple et un enfant en bas âge.




Par chance, celui-ci dormait et n’a pas été inquiété. En revanche ses parents ont été menacés avec une un fusil à canon scié, un taser et une arme de poing. Le couple, refusant de donner de l’argent, a reçu des coups de crosse. […] Les victimes ont été conduites à l’hôpital et l’homme a dû être hospitalisé.

La police judiciaire de Melun est en charge de l’enquête. Elle recherche trois individus de type africain.

Islamisme.fr 

Avignon (84) : en colère Yacine lance un galet de 2,5 kg et défigure un enfant

Jugé devant le tribunal correctionnel d’Avignon, Yacine a assuré n’avoir pas visé et pas eu l’intention de faire de mal à la jeune victime.

 

Après un parcours sans tache, la vie de Yacine, un Sorguais âgé de 28 ans, a basculé, après la perte de son emploi dans une entreprise de dératisation. Au fil des semaines, son état psychologique s’est dégradé et la non-reconnaissance en maladie professionnelle de ses problèmes pulmonaires, a été la goutte d’eau de trop.

Le 26 janvier 2015, en fin d’après-midi, après une visite chez le médecin de la Sécurité sociale, il a laissé éclater sa colère, en rentrant au domicile familial de Sorgues. Il a brisé une cafetière et s’en est pris à son père qu’il aurait frappé. […] Dans le jardin, Yacine s’est emparé d’un galet décoratif de 2,5 kg, a franchi le portail, et l’a lancé sur la route.

Au même moment, une dame qui venait de récupérer ses deux petits-enfants à l’école, est passée devant la maison au volant de son véhicule Citroën DS4. La pierre a brisé la vitre arrière et percuté en plein visage son petit-fils. L’enfant, âgé de 8 ans, va être défiguré et devra ensuite subir une intervention chirurgicale pour retirer les morceaux de verre et réparer le fracas facial. […]

Pour la partie civile, il n’y a pas de place au hasard : « Le projectile a été lancé volontairement sur le véhicule. Un geste délibéré qui aurait pu tuer l’enfant » […]

 

Islamisme.fr