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dimanche, 23 octobre 2016

Les Européens ont un système immunitaire différent des Africains, un héritage de Néandertal

 

Le système immunitaire des Africains et Européens n’est pas identique, révèle une équipe de recherche française. En cause, la rencontre de ces derniers avec l’homme de Néandertal, il y a 50 à 60.000 ans.

Européens et Africains répondent différemment aux infections. C’est la conclusion de quatre ans de travaux menés par des chercheurs de l’Institut Pasteur et du CNRS, publiés dans la revue Cell. Une différence liée notamment à l’héritage que les Européens tiennent de l’Homme de Néandertal.

« Ce résultat permet de mieux comprendre la sensibilité de certaines populations à des maladies comme le lupus, dont l’incidence est plus importante en Afrique qu’en Europe »

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont décodé l’ensemble des gènes de la réponse immunitaire de 200 individus Européens et Africains. Plus précisément, ils ont séquencé la totalité de l’ARN (acide ribonucléique, macromolécule support de l’information génétique comme l’ADN) de ces individus pour caractériser la manière dont des cellules actrices de la réponse immunitaire innée, les monocytes, répondaient à l’attaque de bactéries ou virus (tel le virus de la grippe). Premier constat : Européens et Africains diffèrent dans l’amplitude de leur réponse immunitaire, notamment pour certains gènes impliqués dans les réponses inflammatoire et antivirale. Ces différences sont en grande partie dues à des mutations génétiques, différemment distribuées entre Africains et Européens, qui modulent l’expression des gènes de l’immunité. « Ce résultat permet de mieux comprendre la sensibilité de certaines populations à des maladies comme le lupus, dont l’incidence est plus importante en Afrique qu’en Europe », explique l’Institut Pasteur dans un communiqué.

 

Islamisme.fr

Suisse : Faut-il faire revoter le peuple sur l’immigration ?

 

 

Le Conseil fédéral a jusqu’à mercredi pour décider d’un contre-projet à l’initiative RASA qui veut annuler le vote du 9 février 2014. Le parlement pourrait se trouver seul au front.

 Alors qu’elle est en train de cicatriser, faut-il rouvrir la blessure du 9 février? Il reste quatre jours au Conseil fédéral pour décider s’il oppose un contre-projet à RASA. RASA? C’est cette initiative qui propose une solution drastique au casse-tête posé par le vote contre l’immigration de masse: faire comme si ce dernier n’avait pas eu lieu et biffer l’article constitutionnel issu de l’initiative UDC acceptée en 2014.

Si les autorités parviennent à résoudre l’équation migratoire sans dommage pour les Bilatérales, les initiants pourraient retirer leur texte. Mais comme le Conseil fédéral ne sait pas encore à quelle sauce le parlement concoctera la loi d’application, sa décision d’élaborer un contre-projet serait une mesure presque préventive. En s’assurant la possibilité de convoquer la population pour un nouveau scrutin sur l’immigration, il s’aménagerait ainsi une voie de secours si les choses devaient mal tourner.
«Cela arrange bien le Conseil fédéral que ce soit le parlement qui fasse le sale boulot»
Le calendrier ne fait donc pas les affaires du gouvernement. La Commission des Etats planche en ce moment même sur la préférence indigène «light» adoptée par le National. Même si on présume à Berne que tout durcissement n’aurait qu’une dimension «cosmétique», le Conseil fédéral n’a pas toutes les cartes en main. Selon des sources proches du dossier, les sept Sages hésitent sur ce qui s’apparente à une décision plus stratégique que politique. Faire revoter le peuple revient à dire qu’il s’est trompé.
Profiter de RASA pour concocter un plan C permettrait aussi au Conseil fédéral de reprendre le leadership sur ce dossier. Leadership qu’il a peu à peu délégué au parlement. Le veut-il vraiment? Plusieurs élus n’en sont pas convaincus. «Le gouvernement a passé deux ans à chercher un mandat de négociations qu’il n’a pas obtenu, nous glisse un membre de la Commission des institutions politiques. Nous, nous avons fait avancer le projet en cinq mois. Cela arrange bien le Conseil fédéral que ce soit le parlement qui fasse le sale boulot.»


Divergences de vues


Cette retenue du gouvernement s’explique aussi par la vision différente que les divers ministres concernés ont de ce dossier. Simonetta Sommaruga a dès le départ défendu une application stricte du texte. La ministre de la Justice se voit comme la garante des lois et a du mal à s’accommoder des «arrangements» qui ont conduit à une mise en œuvre «light». Cette position «rigide» aurait même conduit à des prises de bec avec la présidence du PS. En tant que ministre des Affaires étrangères, Didier Burkhalter a un autre calendrier en tête: celui du futur accord institutionnel qu’il doit négocier avec Bruxelles. Un temps envisagée, l’idée de traiter ensemble les deux dossiers a depuis été abandonnée. Enfin, Johann Schneider-Ammann plaide pour une solution favorable à l’économie. C’est lui qui aurait donné des «clins d’œil encourageants» pour la préférence indigène «light». Des divergences de vues qui ne plaident pas pour une reprise en main gouvernementale du dossier.

Un contre-projet aurait toutefois des avantages. Il permettrait de gagner du temps. «Le Conseil fédéral pourrait décider de lancer un contre-projet sans en préciser la teneur exacte, explique Cesla Amarelle (PS/VD). Il s’octroierait ainsi un délai jusqu’en avril. Une période durant laquelle il pourrait observer les résultats des travaux au parlement.» Si la solution trouvée permet de sauver les Bilatérales tout en gardant la face devant le peuple, tout va bien. Dans le cas contraire, il aurait toujours la possibilité de corriger le tir avec un nouveau vote (voir ci-contre).


Insécurité juridique


Sous la Coupole, certains vont plus loin. Pour Andrea Caroni (PLR/AR), il est essentiel d’élaborer un contre-projet. «Toute loi d’application, même la plus dure, qui respecte les accords bilatéraux avec l’Union européenne sera trop éloignée de ce qu’a voté le peuple. Il faut réduire ce grand écart. Si on ne veut pas durcir la loi au point où elle viole nos accords internationaux, il faut proposer un changement de Constitution.» Le sénateur invite donc le Conseil fédéral à saisir la balle au bond. «S’il constate qu’il reste un écart, il doit montrer qu’il est prêt à agir.»
Un avis que ne partage pas un autre vice-président du PLR, Philippe Nantermod (VS). «Je suis moins convaincu par RASA qu’au début. Certains points de l’initiative UDC ne sont pas respectés, c’est vrai. Mais la loi est dynamique, elle peut évoluer. D’ailleurs, personne ne sait dans quel sens va aller l’Union européenne avec le Brexit. La libre circulation de demain ne sera peut-être pas celle que l’on connaît aujourd’hui.» Le Valaisan ajoute l’argument de la stabilité. «Un contre-projet signifierait ouvrir un nouveau front. Est-on sûr de gagner en votation? J’y vois surtout de l’insécurité juridique. La blessure est en train de cicatriser, évitons de la rouvrir.» Face à cet optimisme, Andrea Caroni rétorque: «Une blessure mal soignée ne guérit pas, elle s’infecte.»


«Un non-choix»


Cette agitation laisse l’UDC de marbre. «Toute cette discussion ne change rien au fond du problème, explique Albert Rösti (BE), président du parti. Entre l’initiative RASA qui demande de revenir en arrière ou un contre-projet qui confirmerait la voie actuellement choisie par le Parlement, c’est un non-choix. L’immigration ne serait pas mieux gérée. Dans les deux cas, nous devrions nous y opposer.»

 Florent Quiquerez

24heures.ch 

Policiers en colère: un mouvement infiltré par l'extrême droite?

 

 

Depuis le début de la semaine, des centaines de policiers défilent la nuit dans différentes villes de France. A Paris, ils affirment être un mouvement "sans tête" et apolitique, mais la tentative de récupération de l'extrême droite plane.


Depuis lundi 17 octobre, des centaines de policiers en colère se réunissent chaque soir dans les rues de Paris, mais aussi à Lyon, Marseille ou encore Toulouse et Montpellier. Un "ras-le-bol" face au manque de moyens, d'effectifs et de sécurité, deux semaines après l'agression de quatre agents au cocktail Molotov à Viry-Châtillon (Essone).  

Rarissime, ce mouvement pose aussi de nombreuses questions: qui le dirige? qui en est à l'origine? Difficile de savoir, puisque les manifestants, qui défilent cagoulés, tentent de préserver leur anonymat. Ils n'ont d'ailleurs pas déclaré la manifestation de lundi à la préfecture de police de Paris, un "oubli" normalement puni de 7500 euros d'amende et de six mois d'emprisonnement. Et pour cause, le droit de manifester des policiers, s'il n'est pas explicitement interdit par leur code de la déontologie quand ils sont hors service et en civil, n'est pas non plus évident, comme l'explique Le Monde

Un mouvement "manipulé" par le FN ?

 

Le Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis voit dans ces manifestations "la patte du FN". Et le secrétaire général d'Alliance police, Jean-Claude Delage, a affirmé sur France Info vendredi, qu'il y a "des manipulateurs" qui oeuvrent en coulisses
Selon un journaliste militant, un manifestant parisien n'aurait pas hésité à proférer des menaces de mort à son encontre. Les images montrant des membres du cortège arborant chaînes, bagues de combat, bombers et "foulard tête de mort", apparats dont s'affublent traditionnellement les groupes identitaires, ne plaident pas forcément en leur faveur. 
Des manifestants du cortèges des policiers en colère, jeudi 20 octrobre à Paris.
Des manifestants du cortèges des policiers en colère, jeudi 20 octrobre à Paris.
AFP PHOTO / BERTRAND GUAY
Cerise sur le gâteau, selon Le Point, Rodolphe Schwartz, l'un des leaders autoproclamé du mouvement, n'est pas policier, ou du moins ne l'est plus. Cet ancien adjoint de sécurité à Paris -désormais employé chez Carrefour- a même figuré sur la liste de Wallerand de Saint-Just (FN) lors des dernières élections municipales à Paris. 
Rodolphe Schwartz (à dr.) s'exprime au nom des policiers, alors qu'il n'en est pas un.
Rodolphe Schwartz (à dr.) s'exprime au nom des policiers, alors qu'il n'en est pas un.
Capture d'écran/Radio Londres
Le mouvement a-t-il pour autant été récupéré par les mouvements d'extrême-droite? Pas selon "un brigadier d'origine maghrébine" interrogé par Le Pointpour qui "C'est une aberration que Schwartz s'autoproclame porte-parole, les collègues ne sont pas d'extrême-droite". Interrogé par L'Express, Rémy Buisine, un reporter qui a couvert les manifestations de Paris sur Periscope et Twitter, estime lui aussi qu'il est "difficile de tirer des conclusions". 


 "Sans tête et apolitique"


"Honnêtement, il serait très hasardeux d'affirmer que le mouvement est piloté par qui que soit. C'est vrai qu'il y a eu des slogans comme 'Les racailles en prison!', qui interrogent, mais peut-on en conclure quelque chose? Le principal slogan, c'était surtout de chanter la Marseillaise toutes les 10 minutes", explique Rémy Buisine. 


"J'essaye, comme beaucoup de gens, de comprendre qui a impulsé le mouvement et s'ils ont une idée politique derrière la tête. C'est ambigu car aucun manifestant n'a voulu donner son nom, uniquement un numéro de matricule, regrette-t-il. Mais la grande majorité m'a affirmé être un mouvement 'sans-tête', apolitique et totalement détaché des syndicats. Ils réclament plus de moyens et plus de protection, la démission de Bernard Cazeneuve [le ministre de l'Intérieur], Jean-Marc Falcone [le patron des policiers] et de François Hollande. Surtout, ils réfutent tous à 100% les accusations de Cambadélis." 

Les syndicats tentent de reprendre la main

 

"J'ai discuté avec une personne qui se revendiquait ouvertement d'un groupe identitaire. Il n'était pas de la police, mais tenait à apporter son soutien, précise Rémy Buisine. Mais si l'on veut rester totalement factuel, il n'y avait aucun représentant officiel du Front national dans le cortège. Et si des politiques étaient venus, je pense qu'ils n'auraient pas été les bienvenus. C'est probablement pour ça qu'aucun ne s'y est hasardé." 
Mais un mouvement policier qui opère dans les limites de la légalité peut-il rester "sans-tête" indéfiniment, à la manière d'un Nuit Debout? Ce n'est pas l'avis des syndicats de la police qui, s'ils ont été dépassés par l'événement les premiers jours, tentent désormais de reprendre la main, notamment en ayant décroché une réunion la semaine prochaine avec François Hollande. Pas sûr que cela suffise à calmer la grogne des policiers. 

Victor Garcia

L'Express 

Toulouse : Agressé au cutter pour un regard (même pas de travers)

 

 

Un jeune toulousain a été agressé gratuitement avec un cutter en sortant du métro jeudi soir…

 Il a croisé la mauvaise personne au mauvais moment. Un jeune homme de 21 a été agressé en sortant du métro jeudi soir peu après 22h dans le quartier de Borderouge, à Toulouse. Il marchait sur le trottoir quand il a croisé un homme qui l’a apostrophé. « Qu’est-ce que tu as à me regarder comme ça », a lancé l’inconnu avant de sortie un cutter et de se jeter sur sa victime. […]

De source policière, le jeune aurait été atteint sur le haut du corps s’il n’avait eu le réflexe de se retourner. C’est dans son sac à dos qu’est rentrée la lame. […]

Islamisme.fr 

Au Doha et à l’œil…

 

 

On connaissait les liaisons dangereuses entre les médias et la caste politique. Dans Nos très chers émirs, publié par Michel Lafon, Georges Malbrunot et Christian Chesnot parlent de liaisons coupables entre certains élus et le Qatar. Inventaire.

Jean-Marie Le Guen – qui a déposé immédiatement plainte pour diffamation – est épinglé par les deux auteurs car il aurait « imposé une agence de communication à l’ambassadeur afin de gérer les déclarations de certains hommes politiques pour contrôler un peu les déclarations du Parlement ». En clair, réduire les critiques vis-à-vis de ce pays. Un « chantage », selon les auteurs.
Rachida Dati – qui dément – aurait demandé 400.000 euros pour financer un « club d’ambassadeurs » dans le 7e arrondissement de Paris dont elle est le maire. Elle n’a pas besoin des Qataris, elle est occupée « à lever des fonds » pour Cochin, où son père est hospitalisé, a-t-elle répondu. C’est quoi, le rapport ?

Tout de même, la même Rachida, à l’époque où elle occupait la fonction de garde des Sceaux, se rendait jusqu’à trois fois par mois au Qatar. C’est, en tout cas, ce que rapportait Slate, en 2011.
Pour quoi faire ? Car quelle utilité de se déplacer aussi souvent quand on peut communiquer tout aussi bien par Internet ? La beauté des paysages, les charmes de l’Orient, peut-être. Nicolas Bays, député socialiste du Pas-de-Calais, aurait quémandé auprès de l’ambassadeur Meshal Al-Thani billets d’avion et chambre d’hôtel pour passer, avec femme et enfant, des vacances à Doha. Selon l’incriminé, il a juste demandé « une fois à être surclassé sur Qatar Airways, c’est tout ». Franchement, pas de quoi en faire une pastèque, pardon un pataquès…

Bruno Le Maire explique que la montre, d’une valeur de 85.000 euros – on imagine qu’elle doit donner l’heure, à ce prix-là… mais l’heure de Bruno Le Maire ne semble visiblement pas encore venue -, offerte par l’émir, « doit toujours être dans le coffre du ministère ». Il n’en est pas sûr ?

Nathalie Goulet, centriste, de réclamer, pour elle aussi, son cadeau de Noël. Faux, se défend-elle, puisque c’est chaque année qu’elle a droit à sa bouteille de château dassault… Olivier Dassault, membre du groupe d’amitié France-Qatar de l’Assemblée.

Quant à François Pupponi, député-maire de Sarcelles, curieusement, avant d’être soupçonné de quoi que ce soit, il prend ses cliques et ses claques en démissionnant dudit groupe.
Des élus qui seraient bien prompts à profiter de la générosité proverbiale des Qataris. Car à l’Assemblée nationale, les membres du groupe d’amitié France-Qatar recevaient du précédent ambassadeur quantité de présents : montres de luxe et bons d’achat de plusieurs milliers d’euros. C’est quand même mieux qu’un portrait dédicacé de François Hollande ou de Nicolas Sarkozy. La caverne d’Ali Baba plutôt que le vide-greniers, en somme…
Le Qatar – à qui, en 2008, Assemblée et Sénat ont accordé des avantages fiscaux exorbitants – se paierait-il, en plus de l’achat de grandes entreprises, de grandes écoles (antennes de Saint-Cyr, HEC, ENM implantées à Doha), de parcs immobiliers, hôteliers, de clubs de sport, certains de nos élus ?

« Ils pensent non sans raison que tout s’achète », confiait, fort à propos, un banquier installé depuis des années dans leur capitale, au sujet des Qataris.

La liste des habitués des séjours à Doha depuis des années est longue comme un jour sans couscous. Pourquoi s’y bousculent-ils au portillon ? On aimerait bien le savoir !

Des soupçons de corruption aujourd’hui, des certitudes peut-être demain qui corroboreraient le jugement sans appel de Philippe de Villiers ? 

« La droite est achetée par le Qatar et la gauche par l’Arabie saoudite. ». Et vice versa, à constater les étiquettes des personnalités citées dans le livre.

Caroline Artus 

Boulevard Voltaire 

Décryptage : derrière les belles images de France 2, la réalité du djihad

Après la diffusion sur France 2 d’un reportage intitulé « Au nom du père, du fils et du djihad » – « remarquable documentaire », pour reprendre les mots de Télérama -, Charlotte d’Ornellas, qui connaît très bien la Syrie, propose un décryptage en présentant la réalité de se qui se cache derrière ces belles images.

 

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Boulevard Voltaire

Manifestations policières : l’impasse de Cazeneuve

 

 






La révolte qui gronde chez les fonctionnaires de la police nationale revêt un caractère particulier qui met le gouvernement, et en première ligne Bernard Cazeneuve, dans une situation inédite.
En effet, si le mouvement de protestation des policiers, le 17 octobre à Paris, semble avoir pris de court le ministère de l’Intérieur, sa particularité tient au fait qu’il s’agit d’une initiative lancée délibérément en dehors de toute représentation syndicale.
Ce désaveu peut s’expliquer par deux reproches adressés par les policiers à leurs syndicats : celui de passer plus de temps à s’entre-déchirer qu’à défendre leurs intérêts, et celui d’être coresponsables de la situation qui est aussi la leur, en ce qu’ils gèrent collectivement avec l’administration, par le biais des commissions administratives paritaires, le fonctionnement de la police nationale.
En ligne de mire : l’autorité hiérarchique accusée de ne pas soutenir les policiers, constat corroboré par l’ahurissante décision prise par le directeur général de la police nationale, Jean-Marc Falcone, de condamner la manifestation et de diligenter une enquête en vue de sanctionner les fonctionnaires de police qui auraient manqué à leur obligation de réserve.

Il n’en fallait pas plus pour aggraver la situation et, dès le lendemain, près de 400 policiers se réunissaient devant l’hôtel de police d’Évry, en soutien aux quelques chefs de groupe de la brigade anticriminalité de l’Essonne, convoqués pour d’éventuels suites disciplinaires. 

Le véhicule, à bord duquel se trouvait le DGPN Jean-Marc Falcone, a fendu la foule des policiers rassemblés sous les huées et les sifflements, aux cris de « démission ». Du jamais vu de mémoire policière.
 Depuis lors, Bernard Cazeneuve a convoqué les responsables des syndicats de police au ministère de l’Intérieur, annonçant un plan de concertation dans chaque département. Sans succès.
À Marseille, Nice, Paris, Toulouse, Nancy et d’autres villes de France, les policiers ont décidé de se réunir chaque soir, sans désemparer, pour dénoncer leur « ras-le-bol » lié à leurs conditions de travail, que certains n’hésitent pas à résumer comme étant un choix permanent entre « le cercueil ou la prison ».

Ce vent de révolte, auquel une grande partie de l’opinion semble adhérer, ou pour le moins comprendre les motivations, est un véritable casse-tête pour Bernard Cazeneuve, qui se retrouve dans l’impossibilité de donner raison aux policiers sans avouer l’échec de sa politique, tout en ayant l’impérieuse nécessité de gérer le conflit en passant par des interlocuteurs qui ne sont pas les bons.
Les fonctionnaires de police, déterminés à ne rien lâcher, semblent vouloir s’adresser d’abord et avant tout à l’opinion et à l’ensemble des candidats aux élections à venir, comprenant que leur sort dépend plus de ces derniers que du gouvernement en sursis.
L’enjeu concerne l’ensemble de nos concitoyens, puisqu’il s’agit, ni plus ni moins, de la sécurité publique dont les acteurs dénoncent les carences de ce qui est censé la garantir partout et pour tous : l’État.

 Sébastien Jallamion

Boulevard Voltaire 

NKM se plaint encore. Cette fois contre Poisson…

 

 

Nathalie Kosciusko-Morizet est la seule femme de la primaire des Républicains. Elle ne doit, d’ailleurs, ce statut de candidat qu’à une série de minauderies destinées à émouvoir les grandes pleureuses républicaines pour leur rappeler que la parité doit aussi être dans l’offre politique. Parité qui fait fi des compétences et de la confiance que peuvent lui accorder les électeurs et les députés : quand féminisme peut rejoindre intérêt électoral, autant en profiter, elle ne sera ni la première, ni la dernière !

Un autre « -isme » que la dame connaît bien, c’est celui, toujours fâcheux, de l’antisémitisme. Toujours fâcheux, car il est excessivement complexe, pour celui qui en est affublé, de s’en sortir sans se faire très mal médiatiquement. La belle des Républicains s’est fendue d’un tweet annonçant qu’elle portait une réclamation devant la commission de la primaire pour les propos tenus par Jean-Frédéric Poisson concernant les lobbies sionistes américains, le traitant d’antisémite. Et paf ! Coup de poignard, le Poisson jamais ne passera !

On peut reconnaître une chose à NKM, c’est sa cohérence.
Elle brûle les ailes du poisson (qui ne constitue pas la majorité du genre, j’en conviens) car son ennemi le plus direct sur le plan des idées est bien ce dernier, et sa dernière percée dans les sondages reléguait la pauvre diva républicaine loin derrière. Elle n’a pas commis l’erreur du débat des primaires en s’abstenant d’attaquer son adversaire direct. L’arme choisie est à son image – une attaque dans le dos -, en essayant de discréditer l’adversaire non verbalement lors d’un débat, mais en saisissant une autorité pour qu’elle retire la candidature d’un prétendant !
 Comme quoi Nathalie Kosciusko-Morizet, chantre de la femme féministe, a quelques restes des tempéraments prêtés traditionnellement – à tort ou à raison – à la gent féminine : on préfère le poison au couteau, la douce mort dans l’inconscience plutôt que la barbare explosion de sang, les voies détournées au contournement de l’objectif par le centre.

Les propos incriminant Jean-Frédéric Poisson ne sont pourtant pas choquants : il regrettait la soumission de Hillary Clinton aux lobbies sionistes. Ce n’est pas un scoop de dire que les politiques des Clinton, et la politique américaine de manière générale, sont particulièrement sionistes (c’est-à-dire en faveur de la terre d’Israël). C’est, d’ailleurs, un des fondements (si ce n’est le fondement) de l’ensemble des problématiques au Moyen-Orient. Elle semble l’avoir oublié…

En sus de ces grands airs mystiques et de son regard perçant qu’elle nous a servi pendant tout le débat, la princesse républicaine a des griffes acérées et n’hésite pas à écarter ses concurrents. C’est un coup merveilleux : au mieux, Poisson est discrédité dans la primaire et devra se retirer, au pire, ses interventions médiatiques seront centrées sur son prétendu antisémitisme et non sur ses idées !

Politiquement bien joué. Pour l’élégance, on repassera !

Henri d'Aramis

Boulevard Voltaire 

L’islam : une part de nos racines…

 

 

Et ça continue encore, et encore… Et ça continue toujours, d’accord. Incessant faux-semblant des politiques s’adonnant à la mise en avant de la laïcité. On l’affirme haut et fort. On la clame, on la déclame, on la réclame…

On la déplume, en fait. On la brûle. On l’assassine ! On assassine la République, car celle laïcité est-elle autre que cela ? L’Égalité, « Citoyen tu es mon frère ; citoyenne tu es ma sœur ». Comme le disait joliment Jean-Louis Bianco sur RMC mercredi matin. Sitôt dit, on affirme haut et fort que la laïcité est la liberté de croire ou de ne pas croire : « La laïcité, c’est la liberté de changer de religion, et de pratiquer sa religion. » Vraiment ? On y croit ? Le même poursuit : « La laïcité, c’est l’égalité des droits et des devoirs, citoyens, citoyennes… »

Jean-Jacques Bourdin a obtenu son interview mais n’interpelle pas le politique. Rien sur les refus persistants et répétés des autorités musulmanes d’approuver… cela même que venait d’affirmer le président de l’Observatoire de la laïcité. RTL, hier : même attitude.
On interroge Chevènement, président de la Fondation pour l’islam. Pas un mot de la nécessaire révision du corpus islamique. Coulent pourtant dans nos veines les globules des droits fondamentaux de la personne et la liberté de changer de religion. Intrinsèques à notre laïcité. Et même dans la Convention européenne des droits de l’homme en son article 9.

En dépit de l’époque, chacun tait que cette faculté fut supprimée dans tout accord entre l’État et les autorités musulmanes en 1999. L’État s’est couché. Il ne s’est pas redressé depuis : Chevènement et son islam « de » France, Bianco et sa laïcité, Macron à Montpellier mardi (« En France, aucune religion n’est un problème »), Juppé et son « identité heureuse »… On berce Margot.

On feint d’ignorer les conséquences de ce que l’on sait : on créera maintes agences pour l’égalité et le droit des femmes et des jeunes filles, mais on laissera les imams enseigner à leur futurs époux l’inégalité intrinsèque du Coran : la femme y est désignée avec affirmation de la prééminence de l’homme sur elle (sourate 2, verset 228) ; son témoignage vaut moitié de celui d’un homme, (sourate 2, verset 282) ; elle perçoit la moitié de la part dévolue à l’homme lors d’un héritage (sourate 4, verset 12) ; l’homme a droit à la polygamie (sourate 4, verset 3) et à répudier sa femme (sourate 2, versets 226 à 233) ; « Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au-dessus de celles-ci… » (sourate 4, verset 38 et suivants).

Excepté Philippe de Villiers (sur Europe 1, mercredi matin), nul n’interpelle la société française sur ces obstacles dirimant aux épousailles d’un islam avec la République. Les musulmans feraient pourtant bien se saisir l’occasion qui leur est offerte de faire un aggiornamento qui leur permette de s’insérer dans les sociétés occidentales.
Mais, en fait, tous se foutent de sauver l’islam et la France d’une guerre civile qui finira par advenir. On se souvient du « Je n’ai pas lu le Coran » d’Alain Juppé. On pourra se souvenir du Macron de Montpellier affirmant, sans plus le connaître : « Ce n’est pas le salafisme qui pose problème » et son « Daech, ce n’est pas l’islam ». Le journaliste n’ose même plus dire que Daech est bien « de l’islam » s’il n’est pas « tout l’islam ». Les attentats sont loin… Quelques mois… Ah ! les kouffars… Ah ! les dhimmis. Valls, cette semaine : « L’islam est une part de nos racines. » À ce stade, la connerie se met en orbite !

Bertrand du Boullay

Boulevard Voltaire 

De Camel Bechikh à Jean-Frédéric Poisson, les lignes bougent !

 

 
« Faire bouger les lignes », éternelle antienne de politologues plus ou moins aguerris… Il est un fait que ces dernières n’ont besoin de personne pour bouger, puisque bougeant toutes seules comme des grandes. Quelques exemples ?




Le collectif Banlieues patriotes, du lepéniste Jordan Bardella, qui, dans sa première émission intitulée « Mon quartier la France », reçoit Camel Bechikh, bien connu de nos lecteurs en tant que président de Fils de France, association de Français patriotes et de confession musulmane. 

Aussitôt, pataquès, articles indignés venant de médias de gauche et de droite… Car Camel Bechikh est proche de Tareq Oubrou, recteur de la mosquée de Bordeaux, et tous deux viennent de l’UOIF (Union des organisations islamiques de France), organisation issue de la mouvance des Frères musulmans. UOIF dont Marion Maréchal-Le Pen demandait naguère la dissolution, avant que cette exigence ne disparaisse de son viatique. Il est toujours permis de changer d’avis, au contraire de nombre d’imbéciles.

En effet, que ce soit à propos de l’UOIF ou du FN, tant de fantasmes circulent en boucle : la première, épigone d’un islamisme de combat, d’une Oumma fantasmée, et la seconde d’un fascisme éternellement renaissant issu d’une Internationale noire tout autant fantasmatique. Pour la caste médiatique, un musulman sera toujours un barbu belliqueux et assassin, tandis qu’il n’y a pas si longtemps, Jean-Marie Le Pen était caricaturé par Plantu, en une du Monde (journal « de référence ») en chemise brune, baudrier et brassard nazi.

Remarquez que, jadis, c’était un Jacques Chirac affublé d’une chemise noire en une du Canard enchaîné. Et que François Mitterrand fut donné pour quasi-« collabo ». Comme quoi…
Revenons-en plutôt à nos moutons. Soit un Camel Bechikh invité par le Front national. 

Le principal incriminé affirme à l’AFP « vouloir parler à tout le monde ». Noble intention et factuellement vérifiable, l’homme ayant été invité à discourir sur nombre de plateaux, radiophoniques comme télévisuels, avec des personnalités aussi diverses que contrastées, tels Alain Finkielkraut, Louis Aliot ou Ariel Wizman. Là où tout se complique, c’est un peu dans l’entrechoc de l’événement qui suit, Marine Le Pen faisant la une de la presse israélienne sur le thème « Le Pen contre la kippa ». Il est vrai que la présidente du FN, entendant interdire toute forme de signes religieux ostentatoires – le voile musulman en ligne de mire –, ne pouvait faire l’économie de la prohibition d’autres éléments vestimentaires tout aussi voyants. Elle ne serait, depuis, pas tout à fait la bienvenue dans l’État hébreu.

Marine Le Pen cible-t-elle un possible réservoir de voix, celui de la classe moyenne musulmane montante, cette fameuse « beurgeoisie », très demandeuse de sécurité, surtout dans ces quartiers où ces compatriotes de confession musulmane sont en première ligne contre l’insécurité et les voitures qui flambent ; les leurs, généralement ? C’est ce qu’affirme Olivier Roy dans une récente livraison de L’Obs, saluant au passage la retenue d’une Marine Le Pen, refusant de sombrer dans l’actuelle hystérie anti-musulmane entretenue par nombre de ludions politico-médiatiques, encensés par une droite de longue date incapable de voir plus loin que le bout de son nez. Et Marion Maréchal-Le Pen de lui emboîter le pas en assurant aux journalistes d’Atlantico que « l’islam peut être compatible avec la République ». On notera que son grand-père ne disait pas autre chose.

Pour tout arranger, Jean-Frédéric Poisson s’invite dans la danse des canards et la piscine aux piranhas : « La proximité de madame Clinton avec les super financiers de Wall Street et sa soumission aux lobbies sionistes sont dangereuses pour l’Europe et la France. »

Un Jean-Frédéric Poisson qui assure, par ailleurs, ne pas avoir de problème avec « les musulmans » et demeurer sceptique sur la « chasse au burkini » et la « police des vêtements ». Mais un Jean-Frédéric Poisson désormais en butte à celle de la pensée, à l’instar, dans un registre un peu moindre, d’un Camel Bechikh.
Soit un Jean-Frédéric Poisson, étoile montante de la primaire de la droite et du centre, dont des autorités morales aussi incontournables que le CRIF, Christian Estrosi et Nathalie Kosciusko-Morizet exigent maintenant qu’il se retire desdites primaires. Naïfs étaient ceux qui pensaient que chez Les Républicains, la parole était aux militants.

Certains voulaient que les lignes bougent… Pour bouger, ça bouge !
PS : l’actuel patron du CRIF se nomme Francis Kalifat. Et le chef de Daech, c’est qui, déjà ? Ah oui, Popeck ! Non, Rufus…

Nicolas Gauthier

Boulevard Voltaire 

Olivier Damien : Police - une contestation des ordres qui n’ont jamais été donnés…

 

 



Olivier Damien, commissaire divisionnaire honoraire, analyse au micro de Boulevard Voltaire les raisons profondes des manifestations policières de ces derniers jours. 

Loin des propositions anecdotiques énoncées par le gouvernement, il explique ce qu’attendent les policiers : que la justice fasse son travail et que des mesures législatives soient prises pour qu’ils puissent accomplir leurs missions.   
 
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Billiers (56) : le centre qui devait accueillir 20 migrants partiellement détruit par un incendie

 

 

Début avril, le préfet avait donné son feu vert pour la création d’un Centre d’accueil et d’orientation (CAO) des migrants de Calais, à Billiers, qui devait accueillir 20 migrants. L’ouverture, toutefois, ne devait pas se faire avant le 1er octobre. Cette perspective avait soulevé une inquiétude dans cette petite commune littorale du canton de Muzillac.

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